07, 𝐋𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐍𝐀𝐋

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────── ᪤ ──────𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘, chapitre 7

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𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘, chapitre 7.
le journal.
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𝐃𝐄𝐂𝐎𝐍𝐂𝐄𝐑𝐓𝐀𝐍𝐓. C’est le premier mot en D qui me passe par la tête, quand le septième année entre dans la salle de classe.

Tout d’abord, je crois m’être trompée de cours. Il faut dire que peu importe le niveau auquel il enseigne, le professeur Binns est loin de remplir une salle entière. Je me rends toujours, et ça depuis bientôt un an, seule au cours d’Histoire de la Magie. Aujourd’hui, nous ne sommes que six : Hermione Granger - le contraire aurait été surprenant - Neville Londubat, Draco Malefoy, ainsi que deux autres élèves de Serpentard dont les noms m’échappent, et moi. 

Cependant, un septième élève pousse la lourde porte de bois pour entrer dans la salle de classe semblable à un amphithéâtre - la seule salle de l’école à être disposée en rangées surélevées. Étant assise au dernier rang, j’assiste à toute la scène sans en louper une miette. George avance d’un pas nonchalant dans l’escalier longeant le mur, son regard parcourant rapidement les visages qui l’observent avec confusion et agacement. Bientôt, ses yeux rencontrent les miens, et il hausse finalement les épaules et souriant. En bas, le professeur Binns ne semble même pas l’avoir remarqué.

« C’est une super cachette que tu nous a déniché, souffle-t-il lorsqu’il se laisse lourdement tomber sur le siège à côté du mien. 

George, je suis en classe. Ce n’est pas une cachette, j’essaye de suivre le cours. »

L’espace d’un instant, je déchiffre une hésitation sur son sourire narquois, puis il insiste : 

« Elle est bonne, Del ! Vraiment très bonne. J’imagine que tu as apporté notre précieux trésor ? »

Je lève les mains au ciel, indignée. De toute façon, je n’ai aucune chance de parvenir à me débarasser d’un George Weasley plus que déterminé. Mais je ne me rendrais pas sans me battre, au moins.

« Je ne plaisante pas George, j’essaye d’écouter ce que dit Monsieur Binns !»

Le rouquin me dévisage d’un sourire moqueur, comme chaque fois qu’il sait que je serais celle qui craquera, et qu’il finira par l’emporter. Dans les rangées plus bas, les cinq autres élèves de ma classe se tournent vers nous à tour de rôle, agacés.

« T’es vraiment qu’un emmerdeur, je cède à voix basse, fouillant dans mon sac à la recherche du fameux journal.

Si je n’existais pas, il faudrait que ton génie m’invente, répond-il en m’arrachant presque le carnet des mains.

Si tu n’existais pas, ma propre existence serait bien plus tranquille et bien moins dangereuse, » je rétorque sèchement.

À ma plus grande surprise, George finit par me laisser tranquille. Il reste assis à côté de moi, ouvrant la copie du journal de Ginny si grand que je crains que la reliure ne se rompt. 

𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘 (★) ⚊ g. weasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant