21, 𝐂𝐎𝐍𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐒

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𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘, chapitre 21.
confessions.
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𝐔𝐍𝐄 𝐒𝐄𝐌𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐒'𝐄𝐂𝐎𝐔𝐋𝐄 𝐀𝐏𝐑𝐄𝐒 𝐋'𝐈𝐍𝐂𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 sans qu'Astoria ne parvienne à me tirer les vers du nez. Submergées par les sessions de révision obligatoires, les devoirs et les heures de cours, il ne reste pas beaucoup de place pour la discussion. Lorsque nous rentrons au dortoir le soir, mon amie est trop épuisée pour me pousser à parler ; je suis, de toute façon, trop fatiguée pour lui apporter des réponses satisfaisantes.

Ce matin, la Grande Salle est aussi calme qu'à son habitude. Croulants sous le travail, les petits-déjeuners sont bien souvent silencieux, les élèves étant trop peu reposés pour rapidement démarrer la journée.

« Tu as parlé à Dean et George ? Me souffle Astoria, comme chaque matin depuis une semaine.

Astoria, je rétorque d'un ton las, je passe chaque minute de ma vie avec toi. M'as-tu vu leur adresser la parole récemment ? »

La brune pousse un soupir fatigué, se résignant à me laisser déjeuner tranquille. Elle jette un coup d'œil discret à l'autre bout de la table des Serpentards, sans trouver ce qu'elle cherche.

« Il change son pansement à l'infirmerie, lui dis-je d'un ton sombre. Ils ne l'ont pas raté. Nott est un peu moins amoché, cela dit.

Il faut que tu leur parles, Del. C'est affreux, ce qui t'es arrivé. »

Je lui adresse un regard insistant, lui rappelant silencieusement que je n'ai aucune envie de parler de cette humiliante agression dans les salles de bain des filles - encore moins à Dean et George.

Après avoir quitté la Grande Salle, la semaine dernière, je n'avais pas eu de leurs nouvelles. A vrai dire, j'évite tout contact avec qui que ce soit, hormis Astoria. C'est elle qui m'avait rapporté la façon dont Dean et George s'étaient jetés sur Draco et Théodore, pris d'une rage indescriptible à la vue des clichés qu'ils avaient pris de moi. Malfoy sortait de l'infirmerie deux jours plus tard, plus abîmé que jamais. Jamais plus je n'oserais croiser le regard de mes camarades Serpentards - il me faudra du temps pour un jour regarder Dean et George en face à nouveau.

Soudain, un piaillement de chouette interrompt le fil de mes pensées. L'oiseau dépose mon courrier dans mon assiette, l'enveloppe s'écrasant contre la face tartinée de confiture de ma tranche de pain. Il s'empresse de battre des ailes jusqu'à la table des Gryffondors, en lâchant une de plus.

« Ça vient de chez moi, je souffle en reconnaissant le sigle de la poste moldue. Je... Je ne savais même pas que nos mères savaient se servir du courrier par hibou, » je confie à Astoria.

𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘 (★) ⚊ g. weasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant