❝ And I know that I'll be happier, and I know you will too, eventually. ❞
#1 en #fredweasley le 10/07/2023 (lol)
#2 en #harrypotter le 25/05/2024
#1 en #georgeweasley le 16/02/2024
✪ persephone, october 28th 2022.
TERMINÉE le 29 août 2023.
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────── ᪤ ────── 𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘, chapitre 20. retour au château.
𝐌𝐀𝐈𝐒 𝐋'𝐄𝐔𝐏𝐇𝐎𝐑𝐈𝐄 𝐃𝐔 𝐑𝐄𝐕𝐄𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐍𝐎𝐄𝐋 ne pouvait pas durer éternellement. Une fois de retour à Duffield, chez nos mères, je me refais le film de ma journée encore et encore dans ma tête. Les lumières, les voix joyeuses, les bièraubeurres, le vent dans mes cheveux en altitude, ma joue contre le dos de George, mes bras serrés autour de sa taille, la peau de sa main contre la mienne. Je mourrais d'envie d'appeler Astoria, avec nos téléphones typiquement moldus, pour lui raconter tout ça. Seulement, Astoria n'était plus là.
Sa trahison hantait mon esprit pendant le reste des vacances. Dean et moi restions à la maison avec nos mères le soir du Nouvel An : une fois minuit sonné, je fonçais me rouler en boule dans mon lit pour pleurer cette amitié stupidement gâchée. Ma dernière semaine de repos se résumait alors à me morfondre dans mon coin et à terminer mes devoirs. De temps à autre, Dean passait m'apporter des cookies dans ma chambre. Je n'osais pas lui expliquer ce qui me tourmentait.
Nous arrivons au château le dimanche soir, la veille de la rentrée. Dean et moi regagnons rapidement nos dortoirs respectifs, histoire de ranger nos bagages avant de se rejoindre dans la Grande Salle pour le dîner.
Mon dortoir est vide. Je reconnais la malle d'Astoria sous son lit, signe qu'elle s'est déjà installée. Au moins, je n'ai pas à la croiser tout de suite. Nous ne nous sommes pas revues depuis notre dispute, et je n'ai pas spécialement envie de remettre ça. J'entreprends alors d'ouvrir ma valise sur mon lit pour ranger mes vêtements et mes livres de cours. Ce n'est que lorsque je me penche pour glisser la malle vide sous le lit, une fois le travail achevé, que je remarque une boîte emballée de papier kraft posée sur mon oreiller. Intriguée, je tend le bras pour m'en emparer. Mes doigts se heurtent à une enveloppe collée sur le dessous du paquet, et je choisis de l'ouvrir en premier. Je déplie soigneusement la lettre, et mon coeur s'emballe.
"Je voulais t'offrir quelque chose, mais mes sources (secrètes, désolé) me confirmaient chaque fois que tu avais déjà le truc auquel je pensais. Et puis, quand tu as ça vu dans le magasin au réveillon de Noël, tes yeux ont brillé mais puisque tu ne l'as pas acheté... Voilà, j'ai un peu triché. Surtout, ne te sens pas obligée de me faire un cadeau en retour. Tu me retourneras bien l'ascenseur un de ces quatre, en nature ou en me payant un verre, par exemple. Juste pour être sûr, je plaisantais hein ! Ta compagnie est déjà un cadeau, princesse. Bref, éclate-toi bien avec ce truc."
Le cœur battant, je lâche le morceau de parchemin et déplie le papier kraft. Je découvre alors une boîte à chaussures en carton, dont j'ôte le couvercle. L'appareil photo que j'avais aperçu dans la boutique d'occasion, il y a plus d'une semaine, repose dans la boîte à chaussures. De plus, il est en bien meilleur état qu'auparavant : il n'est plus aussi poussiéreux, et l'objectif est d'une propreté remarquable.
