| Chapitre 7 |

150 27 20
                                    

En s'installant sur le siège passager de la voiture de Karim, Davila n'ouvrit pas la bouche attendant que Karim le fasse.

- Tu me reproche de ne pas t'avoir dit que j'étais fiancé ? C'est ça ? Demande t-il enfin.

- Je crois que tu aurais pu m'informer. Se défendit elle.

Karim souffla un bon coup avant de reprendre la parole :

- Oui tu as raison, mais si je ne t'ai pas dit, c'est parce que je ne veux pas de ce mariage. Je suis en train de réfléchir à comment je vais l'éviter.

Davila pour la première fois depuis qu'elle est montée dans la voiture daigna le regardé avec ses yeux remplis d'incompréhension.

- Tu ne veux pas te marier ? Pourquoi c'est un mariage arrangé ?

- En quelque sorte oui. C'est une très longue histoire, mais pour paraphraser, mon amie d'enfance à nourri des sentiments pour moi et à dit à son père qu'elle voulait m'épouser. Nos parents étant amis, ils se sont mis d'accord sans mon avis.

- Pourtant toi tu l'aime comme une amie...

- Exactement ! Comme une soeur même je dirais, je suis fils unique, elle était celle avec qui je passais les congés de Noël. Mais sinon comment tu as su ?

- Elle me l'a dit. Dit-elle simplement en attrapant un bonbon dans son sac.

- Pardon ? Tu l'as revu ? Mais où ?

- Heeeee tu pause trop de question ayii, on s'es vu à une agence de mannequinat. Sinon bref, tu peux me ramener chez moi s'il te plaît ?

Pour la première fois depuis qu'il l'a connait, elle venait de lui demander de l'a raccompagné à la maison. C'est donc avec joie qu'il accepta.

- Hier c'était terrible.

Elle compris de quoi il parlait. L'atmosphère était tendue, Karim ressentait les douleurs qu'il avait ressenti la veille lorsqu'il y pensait. Davila essayait de compatir à sa douleur, mais préférait ne rien dire pour qu'il puisse continuer.

- J'ai vraiment été victime de maltraitance, c'était limite un attentat contre ma personne ! Ajouta t-il, ce qui fit rire Davila.

- Je te parle de mes problèmes et tu ris ? Tu es cruelle à ce point  ?

- Non désolé, c'est le mot attentat qui m'a fait rire. Mon frère le disait beaucoup quand nous étions petits. Se défendit t-elle.

- Tu as un frère ?

- Oui un frère jumeau. Mais bref, raconte moi tout ce qu'il s'est passé.

Karim se mit à lui relater toutes les tortures dont il a été victime la veille sans omettre un détail. Pour lui, c'était une chance d'avoir trouver quelqu'un à qui se confier.
A la fin de son monologue, Davila lui donna des conseils tout en lui disant de continuer d'écrire et de soupirer après la présence de Dieu.

Une fois arrivé devant chez elle, la jeune femme le regarda le sourire jusqu'aux oreilles avant de lui dire :

- Tu peux m'accompagner ce mercredi ? Demanda t-elle.

- Je savais que ce sourire n'étais pas sans arrière pensée. Tu veux que je t'accompagne où mademoiselle ?

- Petite surprise. Alors tu viens me chercher à mon université à 13h, merciiii !

- Hé hé pas si vite, j'ai pas encore dit oui. J'accepte seulement si après toi tu accepte de m'accompagner aussi.

- Genre rien n'est gratuit avec toi quoi ? Pff ok t'accompagner où ?

Dear KingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant