| Chapitre 34 |

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Karim rentra chez lui dans la soirée. Avant de se coucher, il devait d'abord étudier des documents. Sa mère lui avait laisser son dîner sur la table à manger, elle ne l'oubliait jamais.

En entrant dans la cuisine pour prendre les couverts, son regard se posa sur sa tasse de café. Il l'avait depuis le jour où il avait eu son diplôme de commerce, c'était un cadeau de son père.  A la vue de celle-ci, les souvenirs de sa vie passer lui revirent à l'esprit. Étant de nature calme, Karim évitait à tout prix de s'énerver. Mais quand la colère grandissait dans son cœur, il se dépêchait d'allumer une cigarette. Et de boire un café noir dans cette même tasse. C'était sa routine. Aujourd'hui il continuait de boire son café avec elle, mais n'avait plus jamais touché à la cigarette.
Karim se rendit compte que le Saint-Esprit avait vraiment été avec lui, il n'avait pas lutté pour abandonner l'alcool et la cigarette.

- J'ai vraiment changé. Murmura t-il avec un sourire nostalgique.

Sa mère qui venait d'arriver dans la cuisine le vit fixé l'objet. Elle savait parfaitement à quoi il pensait, puisqu'elle avait plusieurs fois été témoins de ses crise de colère.

- Jésus t'a changé mon fils ! Dit-elle obligeant le jeune homme à se retourner.

Il lui adressa son plus beau sourire avant de déposer un léger baiser sur sa joue. Karim sortit de la cuisine avec ses couverts en main et alla s'installer à la table à manger. Assa venait de se rappeler de l'appel qu'elle avait reçu plus tôt dans la journée, même si son envie de rester discrète sur cet affaire était forte, elle voulait quand même savoir l'avis de son fils.

- Ce matin, ta tante m'a appelé. Elle voulait que je l'aide à payer le billet d'avion de ta cousine et qu'elle allait me rembourser le mois prochain. Je peux bien le faire, par la grâce de Dieu ce ne sont pas les moyens qui me manque. Mais je lui ai quand même dit que j'allais réfléchir et que j'allais demander l'avis du Saint-Esprit avant.

Karim prit une bouché de son riz tout en gardant les yeux fixés sur sa mère. Et tout comme elle, il ne s'attendait pas à une certaine réapparition de la famille dans leur vie. Faut croire que tout a un début.

- Tu as bien fait mama, je ne pense même pas que ce soit sage que tu lui donne de l'argent.

- Figure toi qu'elle s'est même énervée parce que j'ai juste dit que j'allais lui revenir. En tout cas Dieu sait ce qu'il fait. Je ne lui donnerai rien !

Karim se mit à rire. Sa mère était la maman la plus gentille au monde. Vous savez, ce genre de maman qui refuse que tu sois affamé, qui cuisine pour dix alors que vous n'êtes que deux, et qui se préoccupe de toi comme si tu avais douze ans ? C'était exactement le genre de maman Assa. Elle ne refusait quasiment rien. Et si elle était arrivée au point de refuser quelque chose à sa sœur, elle avait probablement ses raisons. En tout cas, ce n'était pas Karim qui allait plaider pour la cause de sa tante.

Ils prévoient de vous attaqué ce soir. Assa était leur dernière cible pour t'atteindre. Et vu qu'elle n'a pas coopéré, ils vont attaqué cette nuit.

Karim se leva de sa chaise pour ranger son assiette. Sa mère était assise au salon en train de manipuler son téléphone. Le diable s'acharnait à vouloir le faire tomber, mais il n'y arrivera pas.

- Que devons nous faire Seigneur ?

L'huile d'onction. Avant de vous coucher, passer du temps dans ma présence. Plongez vous dans le sang de l'agneau et mettez vous de l'huile d'onction sur le front.

Le mot d'ordre avait été donné, Karim expliqua tout ça à sa mère et alla chercher la bouteille d'huile d'olive qui avait été bénie. Pendant plus d'une heure, Karim et sa mère priaient dans le salon. Invoquant le sang de Jésus dans ces lieux. Le moment de se reposer arriva.  Assa alla dans sa chambre. Mais Karim n'avait pas sommeil, il voulait parler à Dieu. Il se mit à adorer dans le salon. Les genoux au sol, il admirait la présence de Dieu. Le grand Dieu, plus puissant que tout, plus magnifique, la source des ressources vivait en lui. Le Saint-Esprit ouvrit ses yeux et il contempla sa grandeur. Karim avait les larmes qui ne cessaient de couler. Et se fut à ce moment là qu'il compris qu'il voulait que toute la terre craigne l'Eternel, et que ses habitants tremblent devant lui. Il voulait que ces tumultes parmi les nations cessent et que chacune d'entres elles se focalisent sur DIEU.

Dear KingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant