Aujourd'hui c'était le premier jour de travail de Karim. Dieu lui avait vraiment fait grâce il avait été accepté dans l'entreprise.
Il était présentement dans le bureau qui lui avait été assigné, essayant de digérer tout le stresse qu'il avait emmagasiné. Parce que jusqu'à preuve du contraire, son visage était encore reconnu, et tout le monde se permettait de le juger, aussi bien par la parole que par le regard.
Mais ce n'était pas ça qui allait l'empêcher de faire son travail. Même s'il n'était pas sûr de se faire des amis ici, il ne comptait pas rester renfermer.Depuis une semaine, il essayait de parler avec Davila qui semblait être triste. Il ignorait la raison, mais il voulait être là pour elle comme le lui avait demandé son frère avant de partir, mais elle n'était pas disponible. Il essaya quand même de lui laisser un message pour l'inviter ce soir, et comme par hasard, elle répondit à la minute qui suit :
<< J'ai déjà été invitée ce soir, mais je suis disponible pour demain si ça te convient. Merci !>>
Il ne savait pas ce qui l'énervait le plus entre le fait qu'elle soit invitée ce soir par quelqu'un ou qu'elle lui réponde comme s'ils n'étaient pas amis. Il savait qu'il l'avait blessé, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle retourne sa veste aussi facilement.
La journée se termina, Karim rentra chez lui le cœur lourd. Sa première journée s'était bien passée, mais il n'avait pas pu s'empêcher de se demander avec qui elle irait en rendez-vous.
En rentrant chez lui, il prit du pain pour sa mère. Elle était dans la cuisine en train de manger.- Mon fils, comment tu vas ? Vient me raconter ta première journée. Le salue t-elle.
- Elle était bien mama, je connaissais déjà tout ce que je faisais donc ça allait vite.
- Mais pourquoi ta figure est serrée comme ça on dirait tu t'es cogné le petit doigts de pieds ?
- Arrête avec tes comparaison mama, et non je ne me suis pas cogné du tout. C'est Davila qui me met dans cet état là. Comment elle peut aller dans un rendez-vous avec quelqu'un ?
Sa mère se mit à rire aux éclats. Elle en avait même les larmes aux yeux. Karim essayait de garder son sang froid mais il était de plus en plus irrité.
- Je ne sais pas ce que j'ai dit de drôle au point d'en pleurer. Dit-il les mâchoires serrées.
- En tout cas, tu es ironique mon fils. Ah donc ça fait mal ? ajouta- t-elle sans pouvoir arrêter de rire.
- Comment ça ? tu veux bien t'expliquer s'il te plaît mama ? Je ne te comprends pas.
- Davila fait ce qu'elle veut ! Quand tu sortais tous les jours avec sa cousine là personne ne se plaignait hein. Donc laisse l'enfant s'épanouir ah ah !
- Mais ? J'ai donc pas le droit d'avoir d'autres amis ?
- Souvent même je me demande où est-ce que tu mets ton cerveau quand il s'agit de réfléchir en dehors du travail. Tu as le droit d'avoir d'autres amis, tout comme elle d'ailleurs. Mais tu n'as pas le droit d'oublier la personne qui t'a le plus soutenu quand ça n'allait pas. Celle qui a passé son temps à prier pour que tu travailles. Ce qui m'énerve le plus c'est que tu ne trouves pas le problème. Donc si tu décides d'avoir de nouveaux amis c'est ton choix. Mais tu n'as pas le droit de te plaindre quand elle fait pareil. Elle m'a appelé la semaine dernière pour me demander si ton entretien s'était bien passé et si tu avais eu le post. Pour dire que malgré ses autres amis, elle ne t'a pas oublié contrairement à toi !
Sur ces derniers mots, Assa sortit de la cuisine laissant Karim frappé par la vérité. Il devait à tout prix se faire pardonner. Il appela David qui ne répondait pas, il devait être en cours. Sa supposition s'avérait vraie quand il vit son message.
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Dear King
SpiritualDans cette histoire je vous présente les plaintes d'une âme enchaînée. Vous découvrirez en lisant ces écrits qu'au delà du monde physique que nous voyons, il y a un monde invisible qui ne demande pas à être dévoilé. Pour être plus clair, je vous pré...