Dans sa vie il ne gère plus grand chose. Enfin ça, Jisung essaie de ne pas se l'avouer. Pourtant c'est la réalité. Quand les souvenirs affluent et que ses émotions deviennent incontrôlables, tout explose.
Et Minho est bien l'une des seules personne...
\\Présence d'une courte scène explicite vers la fin du chapitre, signalée par "ღ"//
☽༓･*La symphonie du rouage de nos pensées *･༓☾
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Séoul, Samedi 18 juillet, 01: 25
Après le départ de Jeongin, la soirée chez Chan s'est passée calmement, dans les rires et la bonne humeur. Même si chacun a une personnalité bien à lui et différente, ensemble il forme un groupe qui s'entend relativement bien et ils ont tous apprécié se retrouver ainsi.
— On se refera, ça vous inquiétez pas, s'exclame Chan quand tout le monde est sur le départ.
Petit à petit, tous quittent la maison, se saluant chaleureusement. Après avoir discuté quelques instants de plus avec l'hôte, Minho enfile son manteau et referme la porte derrière lui. Sur le perron, il peut apercevoir Jisung, le visage faiblement éclairé par les lampadaires de la rue.
— Merci de m'avoir attendu !
— Ouais, je mérite une récompense pour avoir poireauté dans le froid carrément.
Le plus vieux rigole et s'avance pour embrasser furtivement le blond.
— Monsieur est satisfait ?
— On va dire que oui.
Tous deux pouffent au même moment face à la situation.
— On va donc devenir comme ces fameux couples niais et dégoulinant d'amour, s'exclame Minho entre deux rires.
— Oh nan par pitié, tout sauf ça !
Pour seule réponse, le jeune homme aux cheveux violet passe son bras autour des épaules de son protégé pour le rapprocher de lui et l'embêter un peu.
Ils se dirigent actuellement vers la maison des Lee, Minho ayant proposé à Jisung de passer la nuit chez lui durant la soirée. Aucune arrière-pensée, seulement l'envie de câliner le cadet, comme au bon vieux temps. Son domicile se trouve à une vingtaine de minutes à pied ce qui explique pourquoi ils n'ont pas suivi les autres vers la station de métro.
Une fois arrivés dans le salon, manteaux et chaussures retirées, les deux jeunes hommes se dirigent à l'étage, là où se trouve la chambre de l'hôte. Entre chamailleries et rires étouffés, ils finissent en pyjamas assis sur le lit.
— Non mais comment ça je faisais trop de bruit ? s'écrie Jisung dans un chuchotement.
— C'est un miracle que t'ais pas réveillé mes parents vu comment t'as fait grincer mes escaliers.
— Dis celui qui a crié parce qu'il pensait que l'interrupteur était une araignée ? Comment t'as pu confondre les deux ?
— Il faisait noir, c'est pas de ma faute si les lumières de la rue déforment tout.
