Destinés (TOME I)

Chapitre 3- Faiblesses

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Je me fis réveiller par mon téléphone qui attendait que je l'éteigne.

Je me levai de mon lit en direction de ma salle de bain.

Après m'être préparée je descendis au salon ou je trouvais Sky sur son téléphone.

Je me raclai la gorge pour lui montrer que j'étais là.

Il leva la tête. Il avait un sourire en coin. Il devait sûrement être content que je me sois réveillée.

- On y va ? Demandai-je en m'approchant de la porte.

Il acquiesça et se leva. Il prit les clés de sa voiture et nous sortîmes de la maison.

Nous montâmes dans sa voiture en direction d'un supermarché.

Arrivés devant le supermarché, il prit un cadis et nous commencions nos courses.

Il prit tout et n'importe quoi, je fis pareil. Notre cadis était plein.

- Tu prends pas ça ? Demanda-t-il en me montrant une boîte de tampons.

Je rougis, j'espérais que ça ne ce verrais pas.

Nous nous dirigeâmes vers la caisse. Il paya tout ce que nous avions pris.

Nous sortîmes et mettions les courses dans le coffre de la voiture et nous nous m'étions en route vers la maison.

- Elle va venir souvent ?
- Qui ?
- La fille qui était là hier.
- Oui.
- Essaie de me prévenir a l'avance la prochaine fois qu'elle vient.
- Pourquoi je ferais ça ? C'est chez moi.
- C'est chez moi aussi.

Je soupirais et tourna ma tête vers la fenêtre.

- Je vais pouvoir dormir quand avec toi ?
- Jamais ?
- Il le faudra bien un jour.
- Ça n'arrivera pas maintenant.
- Donc, ça va arriver un jour ? Demanda-t-il un petit rictus aux lèvres.

Je ne lui répondis pas.

- Je parle pas à une sourde. Réponds moi quand je te parle.
- Mais ferme la.

Sa mâchoire se contracta. Il serra sa poigne sur le volant et souffla un coup.

- On va passer le reste de notre vie ensemble. Essaie d'être plus... agréable.

Il avait raison. On allait finir notre vie ensemble que je le veuille ou non. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me mettre à dormir avec lui.

Je soupirai.

- T'as envie de ça toi ? Lui demandai-je en tournant ma tête vers lui.
- Que j'en ai envie ou pas j'y suis obligé. Je ne pense pas que mon avis compte. Et je m'attendais à pire.
- Tu pensais que j'étais moche ?
- Oui.

Sa voix toujours aussi rauque retentissait dans mes oreilles. Je l'imaginait entrain de gémir mon prénom.

Putain. Qu'est-ce qui va pas chez moi ?

- Et je le suis ?
- Tout le contraire.

Je ne pus m'empêcher de sourire. Il n'était pas moche non plus. Pas du tout.

Arrivés devant la maison nous déchargions la voiture.

Je montai dans ma chambre et je me changeai. Léa voulait qu'on passe la journée ensemble.

Quand j'enlevai mon pull je me regardai dans le miroir de ma chambre.

Je fixai mes cicatrices et passait mes doigts dessus. Je me dégoûtais.