Destinés (TOME I)

Chapitre 17- Promesse

⚠️TW: Automutilation

Pourquoi Sky c'est-t-il figé dès qu'il a vue cette femme ?

Pourquoi souriait-t-elle de cette manière ?

- Mia, je te présente Hailey et son père John.

Son père nous salua avant de partir.

Hailey avait toujours un sourire en coin.

- Mia est la fiancée de Sky. Je t'ai déjà présenté mon frère ?
- Non. Mais on se connaît bien. Hein Sky ?

Comment se connaissaient-t-ils ? Sky avait l'air d'avoir envie de se cacher et ne plus jamais apparaître.

Il se pencha vers moi pour me chuchoter à l'oreille :

- On devrait y aller.

Je n'en avais pas envie. Je voulais absolument savoir comment ils se sont rencontrés.

- Hailey, c'est ça ?

Elle hocha la tête.

- Comment as-tu rencontré Sky ?
- Il ne t'a pas raconté ?

Elle ricana. Sky secouait la tête pour la faire taire. Mais elle continua quand même.

- On a eu... une petite aventure. Y'a pas si longtemps que ça.

Quoi ?

Je lâchai la main de Sky. Je tournai la tête vers lui, il allait parler mais je le coupai en demandant à April :

- Il y a une salle de bain ici ?

Elle hocha la tête et m'indiqua l'endroit où je pouvais la trouver.

Je partis aussitôt.

C'était la femme que Sky avait baisé sous l'ordre de son père. Elle était là, en face de moi, entrain de se vanter d'avoir baiser un homme qui appartenait déjà à une autre femme.

Sans le vouloir, des larmes dégoulinaient sur mes joues, elles ne s'arrêtaient pas.

J'avais accepté le fait qu'il a pu baisé avec elle. Mais la voir en face de moi changeait tout.

Elle était magnifique. Des cheveux blond qui lui arrivait au milieu du dos, des yeux clairs, un visage symétrique et un corps de déesse.

Je me sentais comme une grosse merde à côté d'elle. Je sais que je ne devrais pas, que je n'aurais jamais du me rabaisser, mais c'était la vérité. Elle est dix mille fois plus jolie que moi.

Quand j'entrais dans la salle de bain je fermai la porte. Je me retrouvais devant le miroir les yeux rouges.

J'essayais d'essuyer mes larmes en vain, mais de nouvelles coulaient toujours sur mon visage.

J'ouvris alors les tiroirs.

Je chercherais quelque chose qui pourrait me soulager, soulager la peine que j'avais.

Au fin fond du dernier tiroir que j'ouvris, je la vis.

Une lame.

Mon cœur martelait dans ma poitrine sans jamais ralentir la cadence.

J'enlevai mon long gang qui couvrait la totalité de mon bras droit.

J'avançai ma main tremblante de mon bras.

« Fais-le Mia. Tu le mérites. »

« Ça va enlever ta douleur. Ne t'arrête pas. »

« Enfonce cette lame dans ton bras. »