Avatar : Les chants de l'eau

Prologue

Chers lecteur, je vous propose pour débuter cette fanfiction de publier en un premier temps le prologue et les 2 premiers chapitres que j'ai écrit. En réalité, au moment où j'écris ces lignes, je suis en train de rédiger le 12ème chapitre. Je ne sais pas combien il en aura au final mais en tout cas, je peux vous dire que j'approche à peu près de la moitié de l'histoire.

Je ne peux pas publier les 11 chapitres finis d'un seul coup tout simplement car je ne les ai pas encore corrigé. J'ai comme objectif prioritaire de finir ce livre. Alors en plus des cours, je n'ai pas toujours le temps de corriger des chapitres. Donc, vous aurez de temps en temps un nouveau chapitre, ce ne sera pas régulier. 

Tout ça pour dire que je fais de mon mieux pour vous offrir le meilleur de moi-même. 

Merci de votre compréhension et bonne lecture à vous. 

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Le ciel était sombre. L'éclipse venait de commencer et je me trouvais toujours dehors. Tous les pêcheurs, y compris leurs femmes et leurs enfants, ils étaient tous rentrés à la maison. Chaque famille devait être réunie autour d'un feu pour manger. C'était apparemment le moment de détente de la journée, celui où toute la famille se prend au jeu et commence à raconter sa journée.

D'ici, en tout cas, on entend les rires perdus au loin. J'arrive même à entendre un léger brouhaha en fond sonore. On sent qu'il y a de la vie ici, de la joie et surtout de l'amour. De l'amour pour le récif, mais aussi pour sa famille. Les na'vi savent aimer. L'une des plus grandes différences que j'ai réussi à déceler entre eux et moi, c'est leur capacité à éprouver des sentiments très vite. Ils s'attachent plus facilement et ils sont beaucoup plus sensibles.

Mais, lorsqu'on se penche vraiment sur la question, comme moi presque tous les jours, on comprend que d'avoir un lien aussi fort avec la nature nous pousse à acquérir une sensibilité particulière. Avec les années, j'ai appris à vivre ici, comme eux. Et j'ai appris à me laisser porter par la mer.

Mais je le sais, au plus profond de moi, que je ne pourrais jamais être exactement comme eux. Je serais toujours un alien. Certes, ils m'ont accepté, ils vivent avec moi sans me faire comprendre que je puisse poser un problème. Ils ne me diront jamais que je suis un démon. Mais ils ne l'oublieront jamais.

C'est pour cela que je passe toutes les éclipses assise, face à la mer, à contempler le large. Lorsque le soleil est complètement caché et que sa lumière ne touche plus nos terres, c'est au tour de la terre elle-même de nous offrir la lumière. Ma mère me disait lorsque j'étais petite que « ceux qui viennent du ciel » appellent ce phénomène « la bioluminescence ». Et sous l'eau, cette action lumineuse ne devient que pure beauté.

Mon amie Tsireya m'a appris tout ce que je sais et c'est donc elle qui m'a appris à nager plus vite. Alors souvent, lorsque l'éclipse est commencée, je laisse l'océan me pousser dans les profondeurs. Avec mon masque pour respirer l'air de Pandora, je peux rester sous l'eau, admirer ce que je veux, durant des heures. Il m'arrive fréquemment de me perdre dans l'eau, cela m'apaise, mais ce soir, je me sens particulièrement alaise et je ne saurai dire pourquoi.

J'ai comme un sentiment qui est en train d'éclore en moi. Comme si quelque chose était sur le point d'arriver. Quelque chose de grand, de nouveau...

Les choses vont changer pour moi.