Une histoire pas comme les autres.

Chapitre sans titre 15

Je me réveille avec un mal de tête. Je suis allongé sur le côté et ouvrir les yeux me demande un effort incommensurable. J'essaie d'ouvrir les yeux mais la lumière me brûle la rétine. J'ai la bouche pâteuse et la douleur me vrille les tempes. J'ai une belle gueule de bois en somme.

Un son strident vient se rajouter à mon inconfort. C'est probablement ce qui m'a réveillé d'ailleurs.

Je tends mon bras pour attraper mon téléphone sur la table de chevet. Une douleur irradie mon bras. J'attrape mon téléphone à la troisième sonnerie et décroche.

Je n'ai même pas regarder le numéro j'en ai pas la force, j'effectue un grognement en guise de bonjour, je suis en repos aujourd'hui.

Mia Crosweel ?

Bordel ça fait un moment qu'on ne m'a pas appelé comme ça.

Huum-hum. C'était la seule chose que je pouvais répondre.

C'est Mohammed Ben Sulayem de la fia.

Je me relève d'un coup dans le lit et ouvre grand les yeux. Ma gueule de bois à disparue en quelques secondes.

D'ailleurs c'est la chambre de qui ?

oOo

Une semaine plus tard

Je suis à la bourre ! Encore ! Je cours en montrant dans la zone de presse en montrant mon badge. J'arrive à l'entrée de la piste et m'arrête un instant reprendre mon souffle. Ça va être difficile.

Les 20 pilotes, les 10 patrons d'écuries, un de mes assistants et un ami photographe sont déjà là. Je finis de les rejoindre en courant tout en gardant mon regard bien fixé sur mon ami.

Et bien, on a failli t'attendre. Me dit il.

Je lui sourit une fois à sa hauteur.

Mon avion vient d'arriver.

Je pose mon sac et attrape une bouteille d'eau, j'en bois la moitié.

On n'arrive pas la veille normalement ? Me dit-il avec une pointe de reproche.

C'est vrai que c'est exactement ce que je dis en temps normal. On arrive toujours la veille d'un shooting pour prendre la température, repérer les lieux et surtout avoir une bonne nuit de sommeil. Dans ce cas, j'ai déjà conscience des deux premiers éléments.

C'est vrai, mais j'étais en shooting à Londres, je n'ai pas eu d'autre choix.

Il hocha la tête.

Jusque là, je m'étais appliquée à ne pas jeter un coup d'œil aux autres, mais il va bien falloir à un moment, je prends une grande respiration et fini de vider ma bouteille d'eau avant de la ranger dans mon sac.

Je me tourne vers les pilotes et leurs boss. Beaucoup me dévisagent. J'ai disparue y a trois mois suite à l'affaire Hamilton, et depuis j'ai beaucoup maigri, et comme j'étais déjà pas épaisse, j'ai littéralement la peau sur les os. Mes clavicules sont apparentes, mes côtes aussi ... Bref, j'ai aussi coupé mes cheveux, moi qui les avais toujours long, je suis passé à un carré droit court. J'ai adopté un look plus strict aussi.

Aujourd'hui c'est combi short tailleur vert armée. Je sais, ça parait bizarre mais en vrai c'est super confort ! Ça m'a permis de me taper un sprint dans la zone de presse des paddocks sans stress.

Bonjour Messieurs. D'habitude je commence toujours par une petite présentation. Je crois qu'on va s'en passer cette fois-ci. Dis-je en me passant la main dans les cheveux.