Une histoire pas comme les autres.

Chapitre sans titre 20

Je me réveille avec un gros mal de crâne sans savoir où je suis.

Rapidement je me rends compte que je ne suis pas seule. Il y a quelqu'un dans mon lit, ou je suis dans le lit de quelqu'un. En tout cas, je ne peux pas voir son visage, il est dans mon dos.

Je jette un coup d'œil à la chambre dans laquelle je suis. Ça ressemble à ma chambre d'hôtel.

La personne dans le lit remua.

Impossible de me souvenir de la fin de soirée. Je me rappelle être sorti en boite avec les garçons mais je sais pas comment je suis rentrer ni qui est dans mon lit, ni même si c'est un homme ou une femme. Je fais n'importe quoi quand je bois. C'est pour ça que j'ai arrêté la première fois.

Un bras musclé et poilu se posa sur la hanche.

Bon, c'est un homme.

Bien dormis ?

Mon corps se détend. J'ai reconnu la voix. Après l'angoisse, la honte. La triste punition des addictions.

Je me tourne vers Charles et j'hoche la tête.

J'ai un peu mal à la tête. Et toi ?

Ça va.

On reste allongé l'un à côté de l'autre sans parler. Nous maudissant chacun de notre côté.

Tu as pas les essais des pneus Pirelli aujourd'hui ?

Charles jura et se releva d'un coup pour attraper son téléphone. Puis il se recoucha.

J'ai encore 20 minutes avant d'être en retard.

Il regarda à droite et à gauche du lit.

C'est ta chambre ou c'est la mienne ? Demanda-t-il.

Je crois que c'est la mienne.

Il s'allongea totalement à côté de moi. Avant de se tourner vers moi avec un petit sourire charmeur.

Il me reste 20 minutes si ça te dit.

Je regrette déjà ma décision.

Vas pour 20 minutes.

Charles se positionne au-dessus de moi, tout en traçant de nombreux baisers à la base de mon cou.

Il place un genoux entre mes cuisses pour m'inciter à les écarter. Il fit sa place et ses mains parcouraient mon corps pour saisir l'ourlet de mon tee-shirt.

Je l'aide en relevant un peu le haut de mon corps. Il jetta le bout de tissu dans un coin de la pièce. Ses lèvres se posèrent instantanément sur le bout de mon sein et il aspira mon téton dans sa bouche.

Mon corps se voûte recherchant toujours plus la chaleur de cette bouche.

Ses doigts glissèrent sous l'élastique de ma culotte qui ne tarda pas à rejoindre mon tee-shirt sur le sol de la chambre.

Il passa son pouce le long de ma fente avant d'aller trouver mon clitoris et d'y faire des cercles. Sa bouche changea de seins et il reprit son mouvement de succion accompagné des mouvements circulaires de son pouce.

Il introduit un doigt en mois, puis un deuxième. Je pousse un soupir de plaisance.

Il retire ses doigts et abandonne mon sein pour enlever son caleçon. Je me penche sur la table de nuit afin de saisir un sachet de préservatif. On était peut être bourré cette nuit, mais pas tout à fait idiot puisque qu'on c'est protéger.