Chapitre 1

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Enfin! Après beauuuucoup de temps voici le premier chapitre du deuxième tome. Vous remarquerez que le style est légèrement différent du style habituel mais je pense que ce sera un cas isolé. J'hésitais à le faire en prologue puisqu'Anna tourne une page de sa vie, de lycéenne à étudiante, avec une implication plus marquée dans sa vie musicale. Finalement, c'est un chapitre.
Comparé à l'ancienne version, certains personnages apparaissent plus tôt (en bien ou en mal) je prierais donc ceux qui ont connu l'avant de limiter leurs spoilers dans les commentaires pour que les nouveaux venus découvrent. (Je vous assure que la satisfaction de voir des gens découvrir ce que vous savez déjà est très grande)
Pour les nouveaux lecteurs : n'hésitez pas à commenter ! (Les anciens aussi)
* * * * *

Annabelle adressa un timide sourire aux élèves qu'elle croisait, descendait les escaliers, indiquait une salle aux personnes perdue avant de se retrouver dehors. A l'air libre. Comme elle. Elle respira un grand coup, accueillit cette brise semi-matinale ; elle était en vacances. Un klaxon la ramena cependant bien vite sur terre.

— Annabelle Vaillant, ça fait deux heures que j'attends ! Grouille j'ai faim !

La chanteuse rigola, rejointe par Henry alors qu'elle montait dans sa voiture. Le manager regarda attentivement ses expressions, son attitude avant de poser la question fatidique :

— Alors ?

— Je suis en vacances. C'est fini.

— Pamplemousse pour fêter ça, fit-il en attrapant une briquette de jus.

La bachelière lui sourit, le remerciant, avant de prendre l'objet, galérer à planter sa paille dedans et enfin goûter ce nectar. Elle grimaça un peu avant de s'habituer à cette douce amertume et regarder la route.

— Siri, appelle Louise Vaillant, ordonna le jeune homme en connectant son téléphone à la voiture.

— T'appelles-déjà Marie-Céline ? Tu veux pas me laisser respirer un peu ?

— T'as bien respiré en sortant du lycée. Et respecte ta mère un peu.

La tonalité d'appel s'arrêta rapidement, remplacée par la mère de la jeune fille, impatiente.

— Henry ! Tu es avec Anna ? Parfait ! Comment ça s'est passé ?

— Elle me vole mon jus de pamplemousse, je pense que ça s'est bien passé.

— Je te referais ton stock, t'inquiètes pas.

— Merci Louise !

— La petiote est-là ? fit la voix d'Eric derrière celle de sa femme. Elle a dit comment ça s'est passé ?

— Je ne dirais rien au téléphone. J'attends qu'on soit tous ensemble pour ne pas le dire trente-mille fois.

— Dépêchez-vous d'arriver dans ce cas !

— C'est mal parti, constata la jeune fille en fronçant les sourcils, j'ai beau ne pas trop connaître ce coin de la ville, je sais pour sûr que c'est pas le chemin vers la maison.

— Ne me sous-estime pas Anna !

— Je ne te sous-estime pas ! je sais que tu peux être pire que moi quand t'es en ville !

— Louise ! Je demande réparation !

Pour seule réponse la mère raccrocha, les laissant tous les deux à leur débat. Enfin, après plusieurs détours et plusieurs feux rouges Henry arrêta définitivement sa belle voiture jaune-soleil. Sa pupille se tourna vers lui, ne comprenant pas. Jusqu'à ce qu'il lui montre le restaurant dans la rue d'à-côté. Ce n'était pas la seule surprise qui l'attendait. Son frère et ses sœurs l'attendaient avec ses parents. Sa nièce lui sauta dans les bras avant de se mettre sur ses genoux quand elle s'installa. Comme promis, elle raconta sa dernière épreuve de bac, éluda certaines questions et profita du repas. Après tout, personne ne refuse un bon repas complet constitué de patates, de poulet, de haricots bien cuit et se terminant sur une crêpe glacée avec coulis de chocolat. Comme qui dirait : « elle s'est bourré la panse ». Comme une brebis écossaise et sans foie gras.

De Dijon à Séoul tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant