Chapitre 24

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Le début de la semaine avait démarré fort mais le reste s'est passé vraiment dans le calme. On a echangé quelques messages avec Viktor, il continue de m'écrire au moins une fois par jour même si c'est juste pour me demander comment je vais. J'apprécie mais le problème c'est qu'il n'est jamais capable de me dire quand on va se revoir. Je sais qu'il est très occupé mais il pourrait au moins prendre le temps de me caler dans son agenda ! Me donner une date, histoire que je compte les jours ! Mon téléphone sonne. Un message de Viktor.

"J'ai fait un rêve très
intéressant à propos de toi
la nuit dernière 🍆"

Je pourrais rentrer dans son jeu mais ça fait une semaine qu'on s'est pas vu. J'en ai marre de jouer.

"Tu es au courant que tu
pourrais faire plus que rêver
de moi, n'est-ce pas ?"

"Justement, je ne crois pas
t'avoir proprement
remerciée pour ton aide."

"Non effet 😒"

"Si tu savais ce que ton
soutien signifie pour moi."

"Des promesses, des
promesses... ça manque
d'action tout ça."

"Je vois que mon chaton
est d'humeur grincheuse
ce soir 😆."

"Peut-être parce que
j'ai besoin de te voir."

"J'aime savoir ça 😏."

"Surtout maintenant."

"Comment ça ?"

"Regarde par la fenêtre."

Quoi ? Qu'est-ce que...?

Je me dirige vers la fenêtre du salon et tire les rideaux. Je vois Viktor en bas de la rue sur sa moto ! Mon téléphone émet de nouveau un son dans ma main.

"Mets des vêtements
chauds et rejoins moi."

Mon cœur accélère à toute vitesse. Mon corps réagit instantanément rien qu'à l'idée de le voir. Je me dépêche de me changer et je le rejoins en bas.

— Ça fait tellement du bien de te revoir chaton, me dit Viktor.

Je prends le casque qu'il me tend et l'embrasse avec avidité.

— Où on va ? demandé-je en montant sur sa moto.

— On se fait une petite balade.

Viktor démarre sa moto et nous voilà parti. La ville défile sous mes yeux. Je profite de l'instant. Mes mains serrées autour de la taille de Viktor, je blotti ma tête sur son dos, aimant la proximité intense de son corps avec le mien. Je sens le souffle du vent, le vrombissement du moteur parcourir mon corps. J'aime sa façon de prendre les virages, d'accélérer sur les lignes droites.

On sort petit à petit de la ville. On commence à prendre de la hauteur. Viktor finit par arrêter la moto près d'un point de vue dans la colline. Il m'aide à descendre. Je m'approche près du bord.

— Tu as le don pour m'emmener dans des endroits improbables, dis-je en admirant les lumières de la ville en bas.

— J'aime avoir une belle vue, me répond-il en me fixant intensément du regard.

Un Biker LibreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant