J'ai tenté de rappeler Viktor plusieurs fois. Mais rien à faire, il ne répond pas. J'ai finalement laissé un message lui demandant de m'appeler dès qu'il pourrait. Après ça j'ai continué péniblement la journée.
En début de soirée, j'ai enfin un appel de Viktor.
"Viktor ! Enfin ! Ça va ?"
"Roxanne..."
Ouh là... il m'appelle par mon prénom. C'est sérieux.
"Comme ça me fait du bien de t'entendre putain !" me dit-il.
"Qu'est-ce qui s'est passé ? "
"C'est la merde."
"Comment ça ?"
"Des mecs se sont pointés. De l'autre gang... Ils nous ont clairement menacé." Viktor rigole comme si c'était la blague du siècle. "Ils veulent que je ferme le bar." Il rigole de nouveau. "Les choses sont presque devenues violentes."
"Mais ça va ? Qu'est-ce que vous avez fait ?"
"Oh... disons qu'on leur a fait comprendre que ce n'était pas eux qui allait faire la loi ici." répond-t-il évasif.
"Euh... OK. Tant que tu n'as rien."
"Chaton ?"
"Oui."
"Je veux te voir. Maintenant."
Mon cœur s'accélère. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il continue.
"Laisse moi venir chez toi."
"D'accord."
Oh putain ! Viktor va venir chez moi !
Je ne pensais pas le revoir aussi vite. En raccrochant, Viktor a indiqué qu'il partait immédiatement. Je regarde autour de moi.
Putain ! C'est le bordel !
Je fais le tour de l'appart en rangeant le plus vite possible. Je lave la vaisselle qui traîne et planque le linge sale. Je prends le temps de me regarder dans le miroir. Bon, ça va. Je suis pas aussi canon qu'à notre rendez-vous mais j'ai choisi ma tenue avec soin ce matin. Elle me met assez en valeur.
Il est 20h30 quand la porte sonne. J'ouvre sur un Viktor plus sexy que jamais. Il tient son casque d'une main et une grande boîte de pizza dans l'autre. Il rentre et m'embrasse directement ! Même avec ses deux mains prises, il arrive à me plaquer contre le mur. Ses lèvres m'ont tellement manquée, je mets mes mains sur ses joues pour guider le baiser. Lorsque qu'il se retire, c'est avec une voix suave qu'il me dit :
— Bonsoir, chaton...
— Bonsoir...
On se regarde un instant, perdus dans les yeux de l'autre. Puis je me reprends et l'invite d'un geste de la main à avancer pour que puisse fermer la porte.
— Tu aimes le fromage, j'espère ? dit-il en posant la boîte de pizza sur la table.
— Bien sûr ! Et j'ai même des bières au frais pour accompagner tout ça.
— Aaah, je savais que je pouvais compter sur toi, me lance-t-il avec un sourire des plus charmeurs.
Je vais chercher les bières pendant que Viktor enlève son blouson de cuir. Il n'a qu'un simple t-shirt en dessous. Pourtant je trouve ça incroyablement torride. On devine ses muscles sous le tissue et la plupart de ses tatouages se dévoilent sur ses bras et son cou, me donnant envie d'en voir plus.
Je me reprends avant que Viktor me prenne pour une chienne en chaleur. Je m'installe avec lui sur la table et lui demande :
— Comment tu as fait avec le bar ? Il est fermé ?
— Non, je veux pas donner cette satisfaction à l'autre gang. Je l'ai laissé à un gars de confiance pour la soirée. J'aime pas faire ça d'habitude mais...
— Mais... ?
— J'avais pas envie de passer la soirée au bar ce soir.
— Pourquoi ?
— Parce que je sais déjà comment ça va se passer. Une bande de gars gonflés à bloc qui, entre deux pintes, élaborent tous les plans de la terre pour riposter. Ils vont parler de ça toute la soirée et je n'en ai pas envie. Surtout que je sais déjà ce que je vais faire.
— Ah bon ? C'est quoi ?
Viktor allait boire une gorgée de bière à la bouteille mais arrête son geste en me souriant avec malice.
— Tu veux vraiment savoir, hein ?
— Bien sûr que oui ! Ça m'intrigue. Dis-moi.
— Je te le dirai si t'es sage.
— Oh... je croyais pourtant que tu préférais quand j'étais vilaine.
Je lui souris avec la même malice. On se regarde un instant. La tension entre nous est puissante. On pense tous les deux à la même chose, c'est évident. Mais on essaie de ne pas se comporter comme des bêtes sauvages et on continue de manger.
Viktor revient à la charge en me posant des questions sur ma vie. Je décide de lui parler d'Alice. C'est la personne la plus importante de ma vie, la seule sur qui je puisse compter.
— Je suis content pour toi chaton, c'est important d'avoir ce genre de personne près de soi. C'est aussi le cas avec ta famille ?
— Mmh... non, je réponds en machant sans le regarder.
Viktor n'insiste pas et je l'en remercie intérieurement.
VIKTOR
Je la regarde manger sa dernière part de pizza. Elle ne veut pas répondre à mes questions. Je suis frustré mais je ne veux pas lui faire peur en insistant. Je veux tout savoir de sa vie. Tout ! D'habitude, je m'en fous mais là non. J'en ai besoin. J'aurais jamais cru qu'il allait être plus difficile de lui faire parler d'elle que de coucher avec elle. Et vu la façon dont elle me regarde actuellement... elle en a clairement envie. Putain, rien que d'y penser, je sens que je commence à bander.
Elle se lève de sa chaise, se rapproche doucement et s'installe sur moi. Je me recule sur le dossier pour pouvoir la regarder. Je commence à lui caresser sa taille, son dos, ses fesses...
— Alice m'a plus ou moins demandée d'arrêter de te voir. Pour elle, tu n'es pas le genre de personne avec qui avoir une relation, me dit-elle doucement en me caressant le torse du bout de ses doigts.
— C'est vrai ? Dans ce cas, je crois que je ne l'apprécie plus tellement cette Alice finalement.
Putain, je suis carrément dur maintenant. Elle s'en est rendu compte car elle presse son bassin contre ma bite.
— Et alors ? Tu vas écouter ton amie ? demandais-je.
— Non, me répond-t-elle avec un large sourire. Je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire.
Elle se frotte maintenant contre moi. Je ne tiens plus. Je passe une de mes mains derrière sa tête pour l'emmener à m'embrasser. Notre baiser est sauvage et torride. Je passe ensuite mes mains sous son t-shirt pour le lui enlever. Elle fait de même avec le mien. D'un geste rapide, je lui enlève son soutien-gorge. Je romps notre baiser pour pouvoir l'admirer.
Ses seins sont ronds et fermes. Elle a un petit tatouage sur le côté, sous l'un de ses seins. Mes lèvres sont déjà attirées. Je lui suce un mamelon, le mordant doucement entre mes dents tout en les malaxant. Elle laisse échapper un petit cri de jouissance qui me fait réaliser que ma bite à vraiment besoin d'être libérée de ce jean trop serré.
Je la soulève en la tenant par les fesses. Elle enroule ses jambes autour de ma taille. Tout en l'embrassant, je me dirige vers la seule autre porte de l'appartement : sa chambre.
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Un Biker Libre
RomanceRoxanne est une jeune fille de 24 ans qui est indépendante depuis plusieurs années. Elle cherche une personne qui puisse partager sa vie tout en lui laissant sa liberté. Après plusieurs échecs, elle pense chercher l'impossible. Jusqu'au jour où elle...