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PDV Olivier :

Ça fait une semaine, une semaine que je n'ai pas vue Antoine et que Marie m'a quitté, je suis totalement perdue, mais j'ai pris cette semaine pour repenser à mon amitié avec Antoine, et surtout penser à mes sentiments, y réfléchir. Et... je crois bien que je suis amoureux d'Antoine, et je pense, également, mais sûrement ! Que je me suis mis en couple avec Marie parce que j'avais peur, sauf que c'était stupide, car ça a fait du mal à Grizou et à Marie, tout les deux ne méritaient pas ça. Je me suis excusé auprès de Marie, et à mon plus grand bonheur, elle m'a excuser. Mais maintenant, il faut que j'aille voir Anto, il ne veut plus me voir ni me parler. Il m'a bloqué de partout, donc je n'ai plus qu'une solution : aller directement chez lui. Je prend ma voiture et fonce chez Antoine.

Quand j'arrive devant l'appartement d'Antoine il doit être environ 22h20. Par sur qu'il dorme. Je prend l'ascenseur pour m'éviter de monter cinq étages, je suis devant sa porte d'entrée, j'ai peur. Peur qu'il me rejette, qu'il ne me pardonne jamais ou qu'il ne veuille plus de moi pour toujours. Mais c'est de ma faute si ont en est la, alors je dois assumer mes actes, et aller lui parler.

Je frappe à sa porte, aucune réponse. Je frappe un deuxième fois, aucune réponse. Je frappe une troisième fois, toujours aucune réponse. Je commence à m'inquiéter, je prend la pognet de la porte pour tenter de l'ouvrir, mais à ma grande stupéfaction, sa porte est déjà ouverte. Lui qui ne laisse jamais sa porte ouverte, sa m'étonne. Mais ça montre qu'il y a un forcément problème, il ne laisserais jamais sa porte ouverte comme ça.

Je rentre dans la cuisine en prenant bien soin de fermer la porte derrière moi. J'ai cherché dans la cuisine, dans le salon, et dans ça chambre, mais je ne le trouve nul part. Il n'y a plus qu'une seule pièce à vérifier : la salle de bain. J'ai peur d'entrer dans cette pièce, je ne sais pas pourquoi j'ai un mauvais pressentiment... J'ouvre la porte de la salle de bain, et je découvre, Antoine, dans sa baignoire, il est habillé, seulement... i-il est recouvert de sang. L'eau dans sa baignoire a débordé, et... et l'eau à la couleur de son sang. Je me précipite vers Anto le plus vite possible, je le secoue, une fois. Puis une deuxième, et une troisième. Il ne se réveille pas.

Je le sors de la baignoire et je prend soin de le sécher avec une serviette. Je le porte dans mes bras comme une princesse et va le poser dans son lit. Je prend ses bras, abîmés, mais toujours beau malgré les cicatrices. Je cherche sur internet comment soigner se genre de cicatrice et va chercher dans son tirroire se qu'il faut. Je le soigne, et pendant que je le désinfecte je remarque qu'il bouge un peu, au moins il est pas mort ! C'est déjà ça... Une fois que j'ai terminer de le soigner je dépose de délicats baiser sur ses avants bras. Je prend une chaise pour la mettre près de son lit et attendre qu'il se réveille.

Ça fait déjà trois heures que j'attend, j'hésite à appeler l'hôpital, je sais que si j'appelle l'hôpital il va m'en vouloir mais là je m'inquiète sérieusement pour lui. Je tourne en rond, j'écoute de la musique, je lis la bible, et je lui ai même fais le ménage. Je lui ai aussi fait un plat pour quand il se réveillera s'il a faim !

Antoine : O-ol-olivier ?...

Attendez, c'est bien Antoine que j'ai entendu la ?

Olivier : Oui, c'est moi Antoine.

Il semble chercher ses mots mais au final il ferme la bouche, met sa main sur ses yeux et pleure. Je le rejoins pour pleurer, je lui fais un câlin et des bisous sur la tête pour essayer de le consoler.

Antoine : Désolé...

Olivier : Ne t'excuse surtout pas Antoine, c'est en grande partie ma faute si t'en es là ! C'est moi le con qui n'est jamais rien vue. T'as pas à t'en vouloir Anto', vraiment pas. Allez, repose-toi t'en as besoins.

Antoine : Merci...

Et sur ses mots, il ferma les yeux et je le vis partir dans les bras de Morphée. Je pourrais partir et le laisser dormir tranquillement, mais non. Je le regarde, il... il est beau, c'est vrai. Et je crois bien que je l'aime, il... il est beau, et pas que physiquement, mentalement aussi ! Antoine est juste parfait, je l'aime.

09h36

C'est l'heure à laquelle je me suis fait réveillé par Antoine, je l'ai vu partir en direction de la cuisine donc je cours le rattraper au cas où, et surtout pour lui parler.

Olivier : Grizou, je peux te parler ?

Antoine : Mhm, vas-y.

J'inspire et expire.

Olivier : je ne vais pas passer par Quatre Chemins. Bon... voilà, enfaite Antoine. Je t'aime.

Il manque de s'étouffer a l'entente de mes mots.

Antoine : Si tu dis ça pour te faire pardonner ou juste parce que je te fais de la peine c'est pas la peine Olivier.

Olivier : Mais non, je t'assure que je suis très sérieux, je t'aime réellement. J-j'ai... j'ai juste jamais voulu l'admettre parce que je suis qu'un gros con, j'ai pensé qu'à moi alors que toi... toi tu souffrais ! Et j'en suis terriblement désolé.

Antoine : Prouve le moi maintenant.

Quoi ? Comment ça «prouve le moi» ? Je suis censé faire quoi ?

Antoine : Pff... c'est bien se que je pensais, aller, pars maintenant s'il te plaît. Tu me fais plus de mal qu'autre chose. Réfléchis, ouvre les yeux, je t'ai déjà tout dis et tout donné. J'arrête la, tu te débrouille maintenant, compte plus sur moi.

Olivier : Non ! Attend s'il te plaît. Aide moi juste une dernière fois Antoine, j'ai peur et je sais pas quoi faire... S'il te plaît.

Antoine : Arrête de chercher trop loin.

Et sur ces mots, il me fit sortir de chez lui.

Antoine : Ha et merci pour mes bras.

Il claqua la porte, ça a été dit sur le ton le moins sincère qu'il pouvait faire. Je le connais et je sais qu'il aurait préféré mourir. Mais bon, il me remerciera plus tard. En attendant je dois trouver comment prouver mon amour à Antoine, et ça, c'est plus qu'un défi. Ont ne m'a jamais demandé ce genre de choses. Et comme c'est un garçon sa m'effraie encore plus, je ne sais pas pourquoi... sûrement car j'ai peur de le perdre. Mais si je continue comme ça je vais le perdre pour toujours, je dois arrêter de me faire guider par mes peurs mais c'est tellement compliqué...

Mais ! Je sais sur qui je peux compter dans ce genre de situation : Presnel. Il trouve toujours des solutions à tout ce mec, c'est incroyable. Je compose son numéro et lui fait un rapide récapitulatif de la situation.

Olivier : Voilà en gros ce qu'il c'est passé...

Presnel : Mais ? T'es con ou tu le fais exprès ?

Olivier : Pff...

Presnel : Bon je sais, écoute moi bien ok ?

Olivier : Vas-y.

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1183 mots

Chapitre très, très, très, long à sortir et à écrire. Je vous dit pas comment j'ai galérer à l'écrire 💀

J'espère vraiment qu'il vous a plu :')

Oubliez pas le vote 🫶🏻

Je vous aimes au prochain chapitre <33

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant