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PDV Neymar :

Ça fait déjà deux mois que je vis avec un Kylian totalement amnésique, qui ne se rappelle plus de moi, de nous, et de lui. Ça me brise le cœur, j'essaye de faire en sorte qu'il ce rappelle de tout, ne serait-ce qu'une seule petite chose, mais ça ne marche pas. Je l'ai emmené dans des cafés, lui qui adore ça, mais il n'avait pas aimer. Je l'ai emmené dans le parc où je lui ai ouvert mon cœur, la où il avait perdu sa chaussure car « lacets mal fait », mais rien ne lui était revenue. Il a passé des journées entières avec Hakimi, Ousmane, Presnel, Marco, tout le monde. Mais il ne souvenait de rien, même pas d'un moment d'éclats de rire. Plus le temps passe, plus je perd espoir. Mais je m'accroche, car je me dis que l'ancien Kylian n'aurait pas voulu que j'abandonne, que je l'abandonne, et qu'il voudrait remonter à la surface. Je me motive en me disant qu'il est encore là, mais qu'il a oublié, qu'il c'est oublié. J'ai peur qu'il ne revienne jamais à lui, mais je sais qu'il y arrivera, qu'il en est capable. D'un coup Kylian fait irruption dans ma chambre :

Kylian : Bon l'ancêtre tu viens manger ?

Neymar : Oui oui j'arrive.

Kylian : Je t'attend en bas.

Neymar : D'accord.

Il part et ferme la porte.

Neymar : Amor.

Je descend les escaliers et va dans la cuisine où il m'attend pour manger.

Kylian : Neymar ?

Neymar : Kylian ?

Kylian : Je t'ai entendu m'appeler « Amor » tout à l'heure, pourquoi ?

Ho nan pas ça. Je veux pas lui expliquer, car si ça se trouve il va me détester, il va vouloir partir et ne jamais revenir !

Kylian : Ho Ney' ! Allô la lune ici la terre ! Mhm, Winston, nous avons un problème, les commandes ne répondes plus.

Il a pas perdu son sens de l'humour à ce que je vois.

Neymar : Tu sais quoi ? Je t'expliquerai tout-

Kylian : Mais ?

Neymar : Plus tard.

Kylian : Roh.

Neymar : Ça va ce sera pas long t'inquiète pas.

Kylian : Ta gueule.

Neymar : Parle mieux à tes aînés morveux !

Kylian : J'men fou j'ai pas redoubler moi au moins !

A l'batard, il veut jouer ? Alors on va jouer.

Neymar : Prépare toi à souffrir.

Kylian : *voix ténébreuse* J'ai passé ma vie, à affronter la mort.

Cette phrase me fait parcourir un frisson jusqu'à la nuque, car, il ne le sait plus, mais c'est malheureusement vrai. Je me jette sur lui et le met sur le dos, sur le canapé. Comme à mon habitude d'avant, je le chatouille jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter, il me disait tout le temps : « Arrêter monsieur, sinon plus de gaufre et de câlins le soir ! », et ça marchait, car Dieu sait à quelle point j'aime les gaufres Nutella chantilly et ses câlins le soir avant de dormir et pendant que je dors. J'aimais sentir ses bras protecteur autour de moi, et parfois, j'aimais sentir ses bras faible autour de moi, car ça voulait dire qu'il me faisait suffisamment confiance pour se confier à moi et pleurer avec moi. Ça me remplissait de joie, mais pour l'instant c'est fini.

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant