(Jay pov)
Je suis en avance, les mecs de Lee ont dû me le dire vingt fois depuis que je suis arrivé. Dès que je suis entré dans le musée privé de la ville, appartenant à ce dernier. Ils avaient tout pris sur moi et tout vérifié, même mes bottes noirs sont passées au peigne fin, même ma fine et longue boucle d'oreille, croyant que ça pouvait être une quelconque arme pour tuer leur patron. La moto je pense que son propriétaire ne l'a reverra pas de si tôt et tant pis pour lui. Les pièces vont dans doutes être vendues ou gardées pour je ne sais quoi. Encerclé par quatre gardes habillés en costumes blanc avec un noeud papillons noir, et un masque de même couleur, ils m'amènent à la salle où il se trouve. Nos pas résonnent sur le sold noir brillant, nous passons entre des œuvres d'art de l'époque romaine et l'empire Chinois, en vrai c'est pas très intéressant sur le moment je regarde à peine, mais certaines de ses pièces ont été récupérées grâce à moi il y a longtemps et même tout les six... j'arrive devant un ascenseur que je ne connais que trop bien. L'un des quatre l'appel et les portes s'ouvrent directement. Il doit m'attendre déjà. Je rentre donc seul, complètement en contraste avec ma tenue noir obscure et les portes se referment alors que je les dévisage.
La montée ne dure pas longtemps. Heureusement ou non parce que je suis tellement concentré et perdu que je sais même plus jurer correctement. J'aurais peut être dû l'amener? Elle serait venue? Ou pas? Bref c'est pas mon problème. Et si elle me vendait aux autres? Et si elle disait où j'étais? Je ne sais même pas ce que je ferai, dire la vérité ou non. Bref c'est pas le propos. Mes pensées m'ont tellement prises la tête que je ne remarque qu'au dernier moment que je suis arrivé. Les portes s'ouvrent à la seconde où l'ascenseur s'arrête. Et la première chose que je reconnais c'est son rire sous sa voix rauque et brumeuse. Un rire lent, et distinct on pouvait reconnaître chaque voyelle qui prononçait.
«Vous aviez raison Hun, il se le pourrait bien que lui et sa bande de sauvage pourrait trouver un arrangement»
Je fais mes premiers pas sur le sol alors que mon cœur bat a cent à l'heure.
«Merci, chef»
Hun, que je connais depuis des années penche sa tête vers l'avant et comprend qu'il est l'heure qu'il parte de la pièce. Faisant demi tour on se rencontre face à face, cet espèce de petit con aux dents blanche et au sourire parfait, beau comme une star de chant avec des cheveux rouge tiré vers l'arrière. On se détestait c'était pas nouveau et j'en suis sûr que pendant mon absence ce poux a monté en grade. Après un regard de défi échangé je concentre à nouveau mon regard sur la table en marbre et le grand fauteuil noir de mon patron. Je fais une vingtaine de pas avant de m'arrêter à quelques mètres de lui.
Il se met encore à rire mais plus discrètement alors qu'il avait les deux mains fixées à ses accoudoirs me regardant. Il a l'air de bonne humeur et ça me permet de souffler. Finalement j'ai paniqué pour rien. Je baisse ma tête en silence pour le saluer, et la garde dans cette position.
«Tu te demandes pourquoi j'ai gardé ce gueulard après tant d'années et dorénavant sous-chef de mes effectifs»
Je ne répond pas, il est plutôt du genre à parler longtemps avant de nous laisser le temps. J'avais encore les gants et ma veste mouillées par la pluie battante dehors, mais on ne pouvait pas voir car les murs étaient habillés d'un grand aquarium jusqu'au plafond, avec des poissons et requins de toutes tailles. Ouais, il est du genre à ne pas faire les choses à moitié.
«Son incapacité habilement manipulée pour s'avérer utile en temps voulu»
Et il est aussi du genre à cracher sur les autres derrière leur dos. Je ne le regarde toujours pas. Mes yeux rivés au sol.
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Don't Blame Me - KNJ/JJK
Ficção Geral"Ne m'en veux pas, ton amour m'a rendu folle" Elle a besoin d'argent pour retrouver son frère et payer les soins de santé de sa mère mourante. Alors qu'elle s'apprête à passer une nuit avec un bel inconnu rencontré sur une application de rencontre...