Bonjour, voici une nouvelle histoire crée en 2020 sur un ancien site. Certaines phrases proviennent du livre 1. Bonne lecture.
Mardi 31 octobre 1981
Vernon Dursley se réveilla de bonne humeur, en ce mardi matin. Ni le ciel gris, ni la pluie qui battait en continu sur le volet de la chambre parentale ne pouvaient entraver sa bonne humeur. Il venait de faire un rêve particulièrement heureux et espérait de tout cœur qu'il allait se réaliser. Dans son rêve, il venait de décrocher un contrat en or, la vente de toute une partie de ses perceuses pour une chaîne de magasins en Angleterre.
En effet, monsieur Dursley dirigeait une entreprise qui fabriquait des perceuses, la Grunnings et il n'y avait pas de meilleur rêve que de voir son entreprise être reconnue pour sa valeur, de signer un gros chèque de plusieurs zéros lors d'un contrat.
Vernon sentit à sa gauche sa femme remuer, signe qu'elle allait bientôt se réveiller. Il sortit du lit et alla prendre une douche, avant d'enfiler un costume et sa plus sinistre cravate, afin d'être prêt pour aller travailler. Sa grande moustache en frémissait d'impatience.
En sortant de la salle de bain, il entendit les cris de Dudley, son adorable fils de 17 mois. Un coup d'œil à son lit confirma que sa femme s'en était occupé.
Il descendit les escaliers et rejoignit sa famille dans la cuisine.
— Bonjour mon grand garçon, fit-il en embrassant tant bien que mal son fils qui s'agitait dans les bras de sa mère.
Vernon gloussa. Dudley se mit à brailler encore plus fort, ne voulant pas que sa mère l'installe dans la chaise de bébé.
Dudley Dursley ressemblait beaucoup à son père avec ses cheveux blonds, ses petits yeux bleus, son poids deux fois plus important qu'un enfant de son âge et son cou presque inexistant. En fait, il avait très peu de points communs avec sa mère – sauf sa couleur de cheveux – qui avait un cou deux fois plus long que la moyenne et un corps grand et mince.
Vernon prit son petit déjeuner, tandis que Pétunia arrivait enfin à mettre Dudley dans sa chaise de bébé.
— Le chien de monsieur Duck a encore fait des siennes, raconta Pétunia, si cela continue il va se mettre à dos tout le voisinage.
Pétunia Dursley ne travaillait plus depuis plusieurs années, en vérité depuis qu'elle s'était mariée à Vernon et cette situation lui plaisait bien. Elle s'occupait de la maison et de son bébé, et lorsqu'elle n'était pas occupée à espionner ses voisins, elle passait son temps à raconter les derniers potins croustillants qu'elle entendait et qu'elle rapportait à son mari.
Une demi-heure plus tard, Vernon prit son attaché-case, embrassa sa femme et tenta d'embrasser son fils, mais ce dernier n'avait pas l'intention de le laisser s'approcher. En effet, sa mère venait de lui donner une assiette de céréales et sa cuillère, afin qu'il mange tout seul. Toutefois, il se mit à crier, entrant dans une de ses crises de colère.
— Mama, mama, répéta-t-il en hurlant.
Alors, comme sa mère n'avait pas l'intention de lui donner à manger – en fait, elle en mourait d'envie, mais il ne lui laissa pas le temps – il commença à piocher dans son assiette avec ses petites mains, bien que plus grosses que la moyenne, tout comme son corps et à jeter des poignées de céréales partout dans la maison.
— Sacré petit bonhomme, gloussa Vernon.
Il quitta la maison, son rêve toujours présent dans la tête, n'ayant qu'une hâte, monter dans son bureau et attendre l'appel qui allait faire exploser ses ventes. Même le temps semblait jouer en sa faveur, le ciel était toujours gris, morose, mais la pluie s'était enfin arrêtée.
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Dudley Dursley, un sorcier ? C'est impossible ! Et pourtant....
FanfictionEt si Harry n'avait pas été le seul membre de la famille du côté de Lily à avoir des pouvoirs magiques ? Et si son cousin Dudley en avait eu aussi ? Comment la famille Dursley aurait réagit ? Le fait que leur fils soit un sorcier va-t-il changer les...