Chapitre 5 : Première magie accidentelle

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Les grandes grilles de l'école étaient ouvertes, permettant aux élèves d'entrer dans la cour, avec leurs parents. Dudley suivit sa mère, en lui tenant la main, tandis que son cousin se tenait à l'écart, comme s'il ne voulait pas être vu, ce qui était sans doute le cas.

Dudley regarda dans la cour, pour voir si ses amis étaient là. Il y avait beaucoup de monde et c'était difficile de trouver les autres petits garçons, alors qu'ils étaient cachés parmi tant d'adultes et d'enfants, que Dudley ne connaissait pas.

— Ne t'éloigne pas trop, mon Duddynouchet, tu risques de te perdre.

Son fils cependant n'avait pas l'intention de rester accroché à sa maman alors que les autres enfants couraient dans la cour à la recherche de leurs amis, ou bien jouaient ensemble, attendant que la cloche sonne pour leur permettre d'aller dans leur nouvelle classe. Et puis de toute façon, c'était un grand et son papa disait toujours que les garçons étaient plus forts que les filles, alors il pouvait partir tout seul, sans sa maman.

Dudley se promena dans la cour, bousculant quelques enfants, sans vraiment trop s'en rendre compte et en écoutant les adultes parler entre eux, sans savoir de quoi ils parlaient.

Quelques secondes plus tard, il aperçut une tête aux cheveux noirs, un peu comme ceux de son cousin, mais beaucoup plus petit et pas dans tous les sens, comme un nid de cafards, comme le disait son papa, lorsqu'il se moquait des cheveux de Harry.

— Salut Piers.

Piers Polkiss, le meilleur ami de Dudley depuis qu'ils étaient petits, puisqu'ils habitaient presque à côté, leva la tête dès qu'il entendit son nom. En voyant Dudley, il courut vers lui, alors que sa mère regardait pour la millième fois s'il était bien habillé, si ses chaussures étaient bien attachées et s'il n'avait plus de taches sur le visage, après avoir pris son petit-déjeuner le matin.

— Hey, Dudley.

Ils se tapèrent dans le dos pour se saluer – les bisous étant un truc de fille et seulement réservé à leurs parents – puis ils commencèrent à parler.

— Qu'est-ce t'a fait pendant les vacances ? Moi, je suis parti avec mes parents à la mer, où il y avait plein de soleil. Je jouais tous les jours à la plage et je cachais ma maman dans le sable.

— C'est génial, moi je suis resté à la maison souvent, mais on est partis à la fête foraine, où j'ai eu plein de cadeaux et j'ai mangé plein de bonbons et de barbe à papa.

— Trop bien. On va chercher les copains ? dit Piers.

— Oui, je ne les ai pas vus depuis trop longtemps.

Trop longtemps signifiait en fait deux semaines, lorsque sa maman avait emmené Dudley et tous ses amis dans un parc de jeux. Mais n'ayant que quatre ans, il était normal que la notion du temps ne soit pas encore assimilée par Dudley.

Ce dernier partit d'ailleurs avec Piers à la recherche de leurs autres amis. Ils trouvèrent Dennis, qui avait les cheveux un peu plus clairs que Piers, en train de shooter dans des pierres, abîmant par la même occasion ses si belles chaussures que sa maman venait d'acheter pour l'école.

Ils se dirent bonjour et commencèrent à parler de tout et de rien, pendant qu'ils cherchaient leurs deux derniers amis.

Quelque temps plus tard, ils trouvèrent Malcom, avec ses cheveux roux tout emmêlés, qui avait déjà quelques feuilles bloquées dans sa touffe de cheveux, en train de jouer ou plutôt de se bagarrer gentiment avec Gordon – le garçon aux cheveux blonds – leur dernier ami.

En fait, les trois derniers garçons s'étaient connus l'an dernier, à leur première année d'école et avaient décidé d'être amis avec Dudley et Piers, formant ainsi une bande d'amis inséparables.

Dudley Dursley, un sorcier ? C'est impossible ! Et pourtant....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant