Chapitre 25 : Discussion entre Arabella et Dumbledore

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  Arabella sirotait calmement son thé, assis à table, attendant patiemment la venue d'Albus Dumbledore. Ce dernier l'avait joint la veille par cheminée, lui demandant si elle était libre aujourd'hui, pour avoir une conversation tous les deux. Arabella n'avait aucun doute que l'objet de la conversation se trouvait à quelques pâtés de maisons et quand vu de la future entrée à Poudlard, Albus viendrait prendre des nouvelles de son protégé.

Elle attendait donc que le vieux sorcier arrive, tout en repensant à toutes les choses qui s'étaient déroulées ces trois dernières années. Elle n'avait jamais ramené les deux enfants dans le monde magique, mais les avait acceptés tous les deux dans sa maison plusieurs fois, lorsqu'ils se posaient des questions sur le monde magique. Ainsi, elle avait pu observer les changements survenus chez la famille Dursley. La seule ombre au tableau était en faite Marge Dursley, qui n'avait pas digéré le fait que son neveu favori soit un sorcier et de fait, elle l'avait tout simplement abandonnée.

Arabella s'en était beaucoup voulu d'avoir causé cette peine à Dudley, puisque c'était elle qui leur avait suggéré de mettre la sœur de Vernon au courant de la magie. Plus d'une fois elle avait voulu aller au ministère de la magie afin de demandé à un Oubliator d'intervenir, mais ne l'avait jamais fait, en s'apercevant qu'elle ne représentait pas de danger pour le monde sorcier.

Elle avait également, à son grand soulagement, vu les deux cousins se rapprochait peu à peu, grâce à leurs dons communs. Elle avait été encore plus surprise, lorsqu'elle s'était aperçue que la bande de Dudley avait accepté Harry dans ses rangs, en tant qu'amis. Oui, de son point de vue, le fait que Dudley soit un sorcier avait apporté que des avantages pour sa famille. Ils s'occupaient enfin de leur neveu comme un membre de leur famille – bien qu'elle ce soit aperçu que Vernon avait eu beaucoup plus de mal à se contrôler et avait plus d'une fois dépassé la limite – et Dudley, bien loin d'être un ange avait finalement arrêté de s'en prendre à son neveu et elle avait entendu des échos provenant de l'école comme quoi il était beaucoup plus sage et avait même commencé à prendre soin de son corps.

Elle s'était en effet aperçue que Dudley avait perdu quelques kilos et cela ne pouvait que lui faire du bien. Il y avait très peu d'enfants obèses à Poudlard, puisqu'il suffisait de boire des potions pour ne pas prendre trop de poids, ou tout simplement en prendre une pour maigrir.

Oui, définitivement, la magie avait eu du bon pour Dudley et si Albus disait le contraire, eh bien, disons qu'elle n'allait pas prendre son parti. Parce que, même si sa mission première avait été de surveiller Harry, elle avait commencé à les apprécier et à les considérer tous les deux comme les petits enfants qu'elle aurait pu avoir. Et elle n'avait guère apprécié la façon dont Albus avait dirigé la vie d'Harry.

Quelques minutes plus tard, alors qu'elle croquait dans un gâteau sec, le feu de la cheminée s'anima, devint vert et quelques secondes plus tard, une grande sihouaite vêtue d'une cape turquoise apparue, sa longue barbe blanche attachée par un élégant fil brodé d'or. Ses cheveux aussi blonds que sa barbe s'arrêter au-delà de son dos.

Albus Dumbledore, car s'était lui, sortit de la cheminée, fit disparaitre la suie sur sa robe et sur ses cheveux. Après cela, il s'approcha de la table, fit disparaitre les flammes d'un coup de baguette – après tout, ils n'en avaient pas besoin, ils étaient en été – et s'assis en face d'Arabella.

— Bonjour Arabella, fit-il.

— Bonjour Albus, répondit-elle d'une voix polie.

— Vous m'avez caché certaines choses Arabella, dit-il avec détachement, bien que ses yeux en attestaient du contraire.

— En effet, mais je l'ai fait dans leur intérêt et non dans le votre Albus, j'en prends toute l'entière responsabilité, affirma-t-elle en le regardant dans les yeux.

Dudley Dursley, un sorcier ? C'est impossible ! Et pourtant....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant