Chapitre 1

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Hello ! Ceci est ma participation au Défi 4 de @quark30 et @DomiManzocco.

Si vous voulez savoir de quoi il en retourne, mais attention, ça spoile, n'hésitez pas à aller voir les consignes sur sa page : https://www.wattpad.com/1288752598-les-d%C3%A9fis-defi-4-ouverture-des-inscriptions-dans-8. ^^

Merci à eux de cette opportunité ! :)

Pour rappel, ce texte est une histoire "rigolote-zen-vacances" pour moi, pour souffler un peu sur Le Petit Papillon. Ce premier chapitre est un peu long pour marquer le coup, ça ne sera pas le cas de tous. 

Bonne lecture et RV dans les comm' pour en parler ! ^^


Chapitre 1 :

Notre aventure commence dans la belle ville de Jayawardena.

Capitale du royaume de Bewan, immémorial selon la propagande de l'État et âgé de 1657 ans selon l'Académie Royale d'Histoire, Jayawardena était alors une immense et magnifique cité, la perle des Terres du Nord.

Enfin, dès lors qu'on ne regardait pas trop du côté des taudis qui s'entassaient dans sa partie sud-est. Taudis qui n'existaient pas, selon la propagande officielle, mais comptaient dans les 150 000 habitants selon l'Académie Royale d'Urbanisme, soit environ 1/4 de la population de la ville.

Centre névralgique du grand royaume qui s'enorgueillissait de son unité culturelle et ethnique, la ville était un mélange joyeux de tous les peuples qui le composaient et l'entouraient. Chacun avait apporté qui ses tissus, qui son orfèvrerie, qui sa cuisine, qui sa langue et sa philosophie, créant une culture bigarrée, plutôt sympathique. Ce même si, bien sûr, seule la véritable culture bewanéenne avait autorité et était considérée, et aucune des vingt-trois autres répertoriées par l'Académie Royale de la Culture.

Jayawardena offrait à tous ceux qui s'y trouvaient ou y venaient d'imposants musées à la gloire de la mythique lignée royale, dont l'histoire se perdait dans la nuit des temps et l'époque des héros, où les dieux marchaient parmi les humains, et qui avait été fondée, donc, 1657 ans plus tôt par le plus ou moins légendaire roi Bewan. Les discussions à ce sujet demeuraient très vives entre les historiens de l'Académie et les fonctionnaires chargés de la communication officielle.

On y admirait aussi le Grand Temple dédié à la Déesse de la Lune, Meztli, la grande protectrice de la dynastie, car mère, ou grand-mère, selon les versions, de Bewan Ier, gardienne du royaume et de son peuple et adorée de tous et toutes. Enfin, à part les personnes qui pratiquaient un des dix-sept autres cultes référencés par l'Académie Royale des Cultes.

Et pour finir cette rapide présentation de la capitale, c'était aussi là qu'il y avait la plus grande arène du pays, et peut-être du continent, lieu de tous les paris, où se perdaient et se gagnaient chaque jour des sommes folles... Surtout lors de l'Équinoxe de Printemps, trois jours de liesse nationale en l'honneur de Meztli et de son fils Olies, le Soleil, fête où tous les excès étaient permis s'il en était.

C'était le seul moment où on pouvait défier le pouvoir royal, en la personne de son champion.

Ce dernier devait alors vaincre tous ceux qui l'avaient provoqué afin de montrer à tous que le pouvoir de la dynastie était et demeurait légitime, puisque Meztli lui accordait encore son soutien.

Ce qui paraissait moins légitime était que, si les personnes défiant la royauté pouvaient envoyer leurs champions se battre contre elle, la couronne, elle, n'avait qu'un seul champion.

D'aucuns jugeaient tout de même cela fort peu équitable et auraient trouvé bien plus loyal qu'on ne puisse défier le roi qu'à la condition de se battre soi-même, sans se cacher lâchement derrière un combattant aguerri, qui plus est souvent un mercenaire recruté juste pour ça, ou alors que le roi ait plusieurs champions, afin qu'un seul n'ait pas à enchaîner ainsi tous les défis durant les trois jours de festivités.

Sur les traces d'une louve blancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant