De retour à New-York, après une bonne série de films et de succès énormes, et après un an de mariage, en mars 1948, naît leur premier enfant, une fille, Amanda, aux cheveux noirs comme l'ébène comme son père, et aux yeux marron comme ceux de sa mère, elle était très belle. Après l'accouchement, quand David la porta, il eut une petite larme qui coula doucement sur ses joues, il était père !
Il vient, avec sa femme adorée, de donner vie à un être humain, de donner le plaisir de vivre et de passer une vie entière à une personne, à sa fille, il voulait à tout prix qu'il retourne à la maison, et montrer à Amanda son futur-foyer. Sa fille s'enjaillait déjà dans le chemin vers la maison. Dès qu'il entra, elle eut un léger sourire, il lui fit visiter chaque pièce de sa demeure tel un agent immobilier et quand il arriva à sa chambre, il lui banda les yeux avec ses mains pour la préparer à la surprise, et, quand il les enleva avec un « Tada ! », le bébé poussa un cri de bonheur qui fit fondre le cœur des parents. On la déposa directement et délicatement dans son berceau et on attendit qu'elle dorme. Quand elle ferma les yeux, Marie et son mari allèrent dans leur chambre crier silencieusement d'allégresse, silencieusement car ils avaient peur de réveiller leur enfant, la mère n'arrivait même pas à croire qu'elle venait de donner la vie, après neuf mois de douleurs et de souffrances continues, et elle réalisa au même instant que, emportés par leur folie, ils avaient totalement oubliés de prévenir leurs proches, elle fit cette remarque à David qui s'empressa d'aller appeler tous la famille de Marie et tous les amis de la famille – il se fit quelques amis durant la série de tournage -, tous vinrent avec leurs voitures à la maison, si soudainement que les voisins crurent qu'il était arrivé malheur chez les Herbal.
Cette simple visite, durant laquelle les parents de Marie n'arrêtèrent pas de se vanter d'avoir une petite-fille, devint avec un peu de musique et d'ambiance une fête qui dura jusqu'à vingt-trois heures, où tout le monde chantait, dansait et applaudissait.
Le lendemain, David observa sa fille comme s'il s'agissait une œuvre d'art, et fut stupéfait par la taille de la nouveau-née, elle était tellement petite et fragile qu'il voulait l'enrouler dans un drap solide et épais pour la protéger, il se disait qu'il était lui aussi minuscule un jour, il y a bien longtemps, ce qui lui donna l'idée d'un livre : « A very little baby », qui parle d'un homme, toujours vêtu d'un haut-de-forme tout comme Abraham Lincoln, et qui a un jour trouvé un minuscule bébé dans sa boîte aux lettres, oui, carrément, il s'est dit que les parents qui ont abandonné leur enfant étaient tellement lâches qu'au lieu de le confier à un orphelinat et d'être reconnus, ils l'ont mis dans une boîte aux lettres au hasard, et, après plusieurs semaines d'hésitation entre le garder ou le donner à un orphelinat, il a choisi la première option car, étant stérile, il a considéré cet enfant comme un cadeau de la vie, mais, afin de cacher cette nouvelle à tout le monde, il trouva un moyen assez ingénieux pour le cacher dehors, utiliser son chapeau comme une poussette comme ferait un magicien avec des lapins, mais avec les conditions nécessaires bien sûr, avec un gros trou tout en haut que personne ne pourrait remarquer, à part un géant, et en plus de ça le monsieur était grand. Et si jamais il devait enlever son chapeau, il pouvait totalement le faire sans que personne ne s'en aperçoive, car il avait cousu une sorte de lit au bas du haut-de-forme où il a mis un coussin et une couverture, donc, le bébé ne touchait pas sa tête. Et si par malchance, il pleut, le monsieur remettrait discrètement le haut de son couvre-chef qui se trouve toujours dans sa poche. Ce fut ainsi durant plusieurs mois sans que personne ne remarque la présence du bébé, avec plusieurs aventures toutes aussi farfelues les unes que les autres. Ce fut ainsi jusqu'à un jour où il était de la maison d'un ami qui venait d'être père, quand ce dernier l'a taquiné en lui disant qu'il serait temps d'avoir des enfants, l'homme lui répondit en lui disant d'un ton ferme que ce n'était pas ses affaires et qu'il ne ferait pas d'enfant sous la pression et l'influence des autres, s'en suit une légère dispute qui se régla quand le nourrisson poussa un petit et doux cri, mais pas n'importe quel cri qu'un bébé pourrait faire, non, il avait formé un mot dans son cri, son premier mot : « Daddy ! », l'ami sursauta quand il entendit cette voix : « La pièce est-elle hantée ? », mais le monsieur le rassura en lui montrant celui qui se cachait sur sa tête durant tout ce temps, et depuis ce jour-là, le monsieur au long chapeau ne cacha plus son enfant adoptif avec qui il a vécu jusqu'à la fin de sa vie et qu'il aimait de tout son cœur, ils eurent beaucoup d'aventures extraordinaires et de rebondissements dans leur vie, tous les deux s'aimaient plus que tout et l'enfant n'a jamais cherché à savoir qui étaient ses parents tellement ce détail dans sa vie avait peu d'importance pour lui et tellement ils le dégoutaient par l'abandon de leur fils, lui.
Ce livre marcha très bien et les lecteurs ne furent pas priés pour acheter l'intégralité des exemplaires en quelques semaines, ce qui aidait beaucoup les parents financièrement, ainsi que leur fille qui a bénéficié de la meilleure des éducations, avait tout ce qu'elle voulait, et ne s'était jamais senti dans le besoin, car ses parents étaient très dévoués vers leur enfant, ils veillaient des nuits entières juste pour qu'elle trouve sommeil, faisaient les clowns durant des heures pour qu'elle arrête de pleure ou juste pour obtenir un rire, et pouvaient carrément donner leurs objets les plus précieux vivre ne serait-ce qu'une seconde avec elle, ils l'aimaient et elle les aimait, à en juger par les câlins et les bisous qu'elle leur donner presque tout le temps comme signe d'amour, ils baignaient tous dans une atmosphère d'amour et de tendresse.
Quelques mois passèrent et Amanda apprit à parler, son premier mot était plus une phrase qu'un mot : « What a beautiful sky ! », parole d'une des chansons de ses parents qu'ils chantaient tout le temps, dès qu'elle apprit à parler, elle apprit à chanter, et dès qu'elle a apprit à marcher, elle apprit à danser, elle était déjà danseuse et chanteuse à un an et demi, elle créait déjà des chansons, des chorégraphies et même des histoires qu'elle racontait à ses parents comme un conteur à des enfants, ces derniers avaient profiter de l'occasion pour s'inspirer de ses chants pour faire leurs propres chansons, de ses danses, mouvements et acrobaties spectaculaires pour faire de l'animation, et de ses histoires pour faire des scénarios de films pour enfants vu qu'ils avaient déjà le public. Toutes les œuvres et créations du couple inspirée par ce que faisaient leur fille étaient inclues dans des collections appelées « Amanda », collection qui marchait drôlement bien, le public l'adorait, elle avait hérité du génie créatif et artistique de ses deux parents.
La petite fille adorait qui adorait voir des films et écouter des chansons dont elle a eu l'idée, ses rêves se réalisaient, avantage d'avoir des parents artistes. Elle buvait, mangeait et jouait avec l'argent de ses collections, donc, quelque part, elle vivait déjà à son âge avec son propre salaire.
À part ça, ses parents lui parlaient en allemand et en anglais en même temps pour qu'elle puisse déjà avoir des bases de ces deux langues. Et, quand elle grandira un peu plus et rentrerait à l'école, ils ne lui parleraient qu'en allemand car la seconde langue est déjà enseignée à l'école et tout le monde la parle autour d'elle, ainsi fut l'accord entre David et Marie lorsqu'elle était enceinte, mais Amanda apprit tellement rapidement l'allemand qu'aucun des deux parents ne pouvait y croire.
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Destins secrets
Historical FictionJ'ai écrit ce roman à l'âge de 12 ans, à la base objectif personnel que je m'étais fixé pendant le confinement. Même si je le trouve aujourd'hui, avec du recul, niais et rempli d'incohérences historiques et d'anachronismes, il reste quand même un li...