Si vous vous demandez comment Marie et David ont pu gérer leurs passions et leurs enfants, voici la réponse : même si c'étaient les parents qui éduquaient leurs enfants, Amanda prenait souvent le relais de ces derniers, elle leur disait ce qu'il fallait et ne fallait pas faire, leur apprenaient des choses sur la vie en répondant à leurs questions... mais elle ne prenait jamais son rôle de parent au sérieux, mais plutôt comme un jeu. D'ailleurs, j'ai oublié de préciser que c'était l'ainée qui avait appris en grande partie l'allemand à ses cadets, car les enfants grandissaient en peu de temps et devenaient autonomes très vite, ils n'avaient besoin d'aucune aide et se débrouillaient très bien pour faire certaines tâches.
Les parents n'étaient jamais trop strictes et prenaient un ton sévère seulement pour se faire comprendre, il n'y avait aucun tabou dans la famille Herbal, tout le monde parlait de ce qu'il voulait. Les enfants avaient, grâce à leurs parents artistes, accès à toutes les formes d'art et avaient, très jeunes, une culture musicale, cinématographique, littéraire très développée.
Pour répondre à la question de la religion, les parents, bien que tous deux juifs, n'en imposaient aucune à leurs enfants, leur laissant le choix à eux seuls.
En ce qui concerne les professions du couple, l'accouchement était un bon sujet de spectacle pour Marie et elle remarqua que jamais autant de gens n'avait ri à ses blagues et comprit qu'en choisissant des sujets peu communs, les gens riaient plus.
Du côté de David, il continua l'écriture - qui pourrait croire le contraire ? -, mais il s'est plus focalisé sur livres pour enfants, voyant que les siens ne dormaient qu'avec une histoire doucement et lentement racontée par un parent, et parmi ces livres, il y a : « Flugzy », dont il a eu l'idée après un énième voyage en avion, appareil qui le fascinait depuis toujours, qu'il a étudié en détail en lisant plusieurs livres pour son simple plaisir et dont il a eu l'occasion de voyager avec assez souvent, grâce aux bon revenus de la famille, pour des voyages afin de s'enrichir en culture dans des continents qu'il n'a jamais visité comme l'Asie, l'Afrique et l'Océanie – son seul voyage là-bas l'a poussé à écrire un livre où un groupe d'aventuriers affrontent des animaux sauvages d'Australie -, mais Marie n'allait jamais avec lui, ayant cette peur maladive des avions. Je vous parle d'avions car « Flugzy » est une contraction du nom allemand « Flugzeug » voulant dire « avion », l'histoire parle donc de « Flugzy », un avion créé par une nation en conflit avec une autre afin de tuer et exterminer ses habitants et faire beaucoup de ravages, mais à force de vouloir le modifier et de le faire évoluer, « Flugzy » développa une intelligence et une logique semblable à celle d'un être humain et comprit que ce qu'il devait faire était mal et décida de faire tout le contraire, donc aider ce pays ennemi qu'il devait massacrer et tous les pays dans le monde qui avaient besoin d'aide, ainsi, il exploitait, grâce à sa technologie avancée, des terrains vides en tant fermes dont les récoltes étaient distribué aux pauvres et aux nécessiteux, et habillaient ces derniers grâce aux usines de textile qu'il construisait, et, en parlant de construction, il construisait partout des écoles, des hôpitaux et des maisons, tout ça pour le grand bonheur de ceux qui sont dans le besoin et qui ne le sont plus grâce à lui. Éternel sauveur de l'humanité car immortel avion, parce qu'une machine construite avec tant de haine peut durer des siècles, ajoutant à cela les matériaux avec quoi elle a été construite, l'entretien régulier de cette dernière, les avancées technologiques et l'évolution des carburants au fil du temps, « Flugzy » est bien immortel et passera à coup sûr toute sa vie à aider le monde.
Un autre de ses livres pour enfants est « The eternal ball », qui parle d'un oncle qui offre à son neveu, ou plutôt aux parents de son neveu qui vient de naître, un ballon comme cadeau, un ballon en cuir des années trente, que le neveu, le personnage principal, a beaucoup aimé dès qu'il l'a vu, jouant d'abord avec ses mains, puis avec ses pieds dès qu'il a appris à marcher. Il avait donc appris très vite à jouer au football, à courir avec un ballon, à dribler avec et à tirer fort, mais toujours avec ce même ballon, ne le quittant jamais. À ses cinq ans, son talent balle au pied s'étant bien évolué, son père l'a très vite remarqué et l'a directement inscrit à la meilleure équipe de la ville, où il a évolué pendant dix ans, jouant les matchs avec les balles que fournissait le club mais s'entraînant toujours avec son seul et même ballon, dix ans d'aventures avec son ballon, dix ans où il est devenu le meilleur joueur de son équipe, de sa ville, de sa région, de son pays, et se trouvant très vite dans les viseurs des plus grands clubs nationaux, mais seul le meilleur club a réussi à l'avoir, un très grand et très prestigieux club respecté dans tout le pays.
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Destins secrets
Tiểu thuyết Lịch sửJ'ai écrit ce roman à l'âge de 12 ans, à la base objectif personnel que je m'étais fixé pendant le confinement. Même si je le trouve aujourd'hui, avec du recul, niais et rempli d'incohérences historiques et d'anachronismes, il reste quand même un li...