15.4. FuryFuryus dont la popularité croît à pas de géant

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- FuryFuryus, raconte-nous encore une anecdote !

- Oh hmm. Vous aurais-je raconté la fois où j'ai découvert que mon oncle était en fait un sorcier ?

- Non !! s'écrient en chœur les quelques dindons qui comme un écrin gardent le jeune homme en son sein comme s'il fut un œuf miracle dans un nid de chevelures et de parfums. 

- Paie ta comparaison, ricane ce dernier assez bas pour que personne ne l'entende.



Ainsi débute un récit rocambolesque, FuryFuryus manie la langue de Molière comme personne et toute l'assemblée est pendue à ses mots, à ce moment là, il se sent Père Castor. 


"Mon oncle était un petit homme carré aussi long que large à l'époque, il avait onze ans et une barbe de trois jours qui lui rongeait le visage, lui qui n'avait jamais été imberbe dans sa vie. C'était comme ça, à sa naissance, il avait fallut le faire aller chez le barbier. La légende raconte même que quand on rentrait en contact avec sa pilosité, on se perdait dedans, ainsi, chaque fois qu'il se rasait, il retrouvait certains de ses amis enroulés dans sa barbe, inconscients. Même si tout cela le complexait, il pouvait au moins se réjouir d'une chose : il pouvait jurer dedans.


Un jour, un géant armé de son parapluie frappa trois fois à la porte, faisant ainsi trembler les murs de la maison, des jets de poussières s'étaient alors échappés du plafond et ses parents avaient quitté les lieux à une vitesse ahurissante, morts de peur. Ils avaient filé sans emporter leur fils à la mâchoire rêche, sans doute l'avaient-ils oublié. Ça arrive, ça arrive.


- Qui- Qui êtes-vous donc ?! s'horrifia l'enfant.

- Altesse de la Barbichette et roi des Biquettes.

- ... vraiment ?

- Petit naïf, tu crois tout ce qu'on te dit alors ? (il éclata d'un rire sardonique)

- Oui, maman m'a dit de toujours faire confiance aux inconnus. Surtout quand ils proposent des sucreries.

- En réalité, je suis un Alfrid l'intermédiaire,  je viens te chercher pour t'emmener à l'académie BêEeêeeêEeê (il bêla).

- Pourquoi faire ?


Il se fendit en un sourire louche, ses pupilles semblables à deux olives noires.


- Tu es un sorcier Polters.

- Comment connaissez-vous mon nom ?

- Tu n'as pas lu les lettres qu'on t'a envoyées ?

- Je... (honteux, il bégaya) Je ne sais pas lire.

- POUAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!


Alfrid repartit sur sa trottinette sans cesser une seconde de rire, il s'envola ensuite au loin, vers la lune. Il avait laissé tomber l'idée de faire de ce petit analphabète un grand sorcier. Dumbloliès comprendrait."


- C'est surprenant comme histoire ! s'émerveille une jeune hybride les yeux brillants.

- Eh oui, malheureusement mon oncle a mal tourné. Il est tombé dans un puits.

Qui l'eût cru qu'un jour, une grande chèvre me renverserait ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant