Argh.....encore une journée stupide avec ce soleil stupide qui frappe dans ma ridicule chambre.....rrrr....pas envie d'aller à l'école....flemme. Je grogne longtemps avant de me lever, hier j'ai oublié de fermer mes volets et voilà comment je me retrouve ce matin avec un rayon de soleil passant à travers mes rideaux. Avoir des rideaux clairs, non mais quelle idée, mes parents n'auraient pas du faire ça, enfin, je râle, je râle... mais j'ai cours moi. Je me lève de mon lit. Allez ma fille, ça va être une belle journée, t'as juste à tirer ton rideaux et c'est parti pour une journée de folie. Enfin...ce sera une belle journée si j'ai enfin le virus, quinze ans et toujours pas un symptômes. La honte..... je m'habille rapidement d'un t-shirt sans décolleté avec un pantalon de sport, je suis peu fan des pantalons moulants ou des t-shirts trop cours ou qui colle trop à ma peau et montrant que j'ai un peu de ventre. Je tire violamment le rideau dans un clac sonore lorsque les anneaux retenant le tissu racle la barre le maintenant en hauteur. Le soleil m'éblouit automatiquement, je cligne des yeux par réflexe puis passe mes mains sur mes paupières pour me les frotter vigoureusement avant de bailler. Je m'étire un peu histoire de me réveiller. J'aime prendre mon temps le matin, aussi, je prends ma sacoche avec mon téléphone à l'intérieur avant de descendre de ma chambre en passant par le couloir et les escaliers. En me dirigeant vers les escaliers, je passe devant la chambre de mon frère, il a actuellement dix-sept ans. Il est mécanicien, son pouvoir est de faire fondre n'importe quel métal pour ensuite le tordre, pourtant, il n'a pas l'air d'être fort en apparence. En tout cas, ce chanceux a obtenu son pouvoir à quatre ans.
Arrivée à la cuisine, je trouve ma mère chantonnant en lisant le journal alors que mon père fait la vaisselle. Il y a une assiette pleine de pancakes à ma place, je m'installe pour les manger avant de lever la tête vers la télévision ou une rediffusion des Awards qui se sont déroulé la nuit dernière est en train d'être diffuser. J'écoute sans trop faire attention le présentateur, un homme blanc aux yeux jaunes dont les cheveux verts dans tout les sens n'aident pas pour qu'il soit pris au sérieux. Il appelle un homme métisse aux cheveux courts et aux yeux violets portant une veste blanche et un pantalon noir avec des bottes assez étranges, il obtient le Nobel de Littérature pour un livre et se met à parler dans sa langue : allemand.
-"Vielen Dank. Das habe ich wirklich nicht erwartet !"(Je vous remercie. Je ne m'y attendait vraiment pas !)
Ma mère crée des glaçons avec son pouvoir avant de les jeter dans son café et d'en jeter un dans l'évier. Mon père grogne avant de lui envoyer une graine de pommier pour se venger, mon père est jardinier, ma mère aide à la chaudière du pays. Elle et des tas d'autres gens aident à la création d'energies chaudes ou froides pour toutes les maisons du pays. Je fixe vaguement la télévision avant de demander à ma mère en désignant l'allemand.
-"Il a fait quoi lui pour avoir son Nobel de Littérature ?
- Monsieur Kreusen a étudié la psychologie du virus et il l'étudie encore pour comprendre comment il fonctionne. Grâce à lui, des scientifiques ont pu déduire que le virus avait toujours un rapport de près ou de loin avec leur vie. Tu devrais te dépêcher, tu vas être en retard Arabesque."
Je soupire, ennuyée et désintéressée avant de partir vers la salle de bain, j'ai des boutons d'acnés au niveau de mes pommettes. Suis-je en train de me transformer en clafoutis ? Nan. C'est naturel. Mes yeux bleus fixent ma peau métisse. Je ne ressemble à rien avec mes cheveux en pétards. Je me lave la figure puis m'occupe tranquillement de mes cheveux, peu pressée. Une fois coiffée, je sors de là pour prendre mon sac posé négligemment par terre pour sortir dans la rue. Le trottoir est toujours aussi impeccable grâce à la brigade de nettoyage de la ville. Des vélos passent à des vitesses folles. Quand je serai majeur, je pourrai en utiliser un aussi. Avec les pouvoirs, tout le monde a commencé à modifier son vélo pour qu'il accélère comme je sais pas quoi. Pas plus de soixante kilomètres heures n'est accepté évidemment. Je marche tranquillement sur le trottoir. Tantôt des vélos passent, faisant s'envoler mes cheveux, contrairement à d'autres qui hurleraient pour leur brushing, je me fous d'avoir les cheveux n'importe comment tant que j'ai des cheveux. Après quinze minutes de marche dans un soleil magnifique avec des arbres entouré de béton tout le long de la rue. J'arrive à un passage piéton. Une jeune femme en tenue de policière se tient au milieu avec des panneaux. De nombreux collégiens et élèves de primaire attendent. Elle finit par souffler violamment dans son sifflet, stoppant les vélo. Je passe tranquillement en posant mon casque de musique sur mes oreilles et en écoutant ma playlist préférée. La policière sourit et dit bonjour à tout les élèves mais je l'ignore personnellement. Je n'ai aucune envie de nouer des liens avec n'importe qui depuis que j'ai vu mon frère se faire briser le cœur dans sa dernière relation amoureuse. Je continue d'avancer sur l'autre trottoir avant d'apercevoir mon raccourci préféré. Loin de la foule se trouve une ruelle sombre qui mène plus rapidement au collège et que personne n'emprunte. J'avance rapidement à l'intérieur, la connaissant par cœur. Pourquoi avoir peur de tel endroit ? Arrivée au bout, un monticule de cartons, sacs poubelles et d'autres objets du genre me bloque mais je les escalade, connaissant les prises faciles du monticule. Une fois sur le haut du grillage qui est le dernier à me bloquer la route, je suis aveuglée par un objet au sol. Je fais un pas en arrière puis m'écrase dans les ordures en chutant. Je regrimpe un instant plus tard en enlevant une peau de clémentine pourrie de mes cheveux. Bonne nouvelle, ma chute a été amortie. Mauvaise nouvelle, je suis complètement sale. Berk !
Je saute de l'autre côté puis ramasse la chose qui m'a fait tomber. C'est un collier bizarre, semblable à un talisman avec un crystal de verre au bout. Je le met, il m'a aveuglé, je l'aurais bien jeté mais il est joli, ce qui lui évite de finir sa vie dans une poubelle. J'avance vers mon collège, une fois arrivé, des élèves me fixent en chuchotant des commentaires, je les ignore tous en me dirigeant vers les sanitaires. Je prends de l'eau au creux de mes mains et m'en jette dessus, histoire de faire tomber la saleté. Une fois décroché, je me sens un peu bizarre alors que les cours débutent. Durant la journée, rien ne s'améliore, je me sens de plus en plus bizarre et mal au point de me mettre à vomir une sorte de liquide poisseux violet au milieu de la cour alors qu'un symbole d'éclipse solaire apparaît sur ma main. Je vomis encore et encore, dire que le repas de midi n'est pas passé. Certains élèves me remarquent et partent prévenir les surveillants. C'est les symptômes du virus que j'ai selon l'infirmière qui débarque dans la cour en entendant les élèves qui l'appellent sans panique, habitué à ce types de phénomènes. Les surveillants appellent mes parents afin qu'ils viennent me chercher. Ma mère m'a expliqué que cela pouvait prendre un à trois jours avant que le virus ne se stoppe.
Une fois chez moi, je m'effondre dans ma chambre avec la sensation que mon cœur et ma tête vont exploser d'un instant à l'autre. J-
Airgh..... ma tête, c'est étrange, je me sens un peu apaisé, j'ai beau sentir quelque chose de lourd dans mon dos, je suppose que mon anatomie s'en remettra. Mes yeux peinent à s'ouvrir alors que la pendule de ma chambre indique minuit. J'ouvre ou plutôt je me traîne jusqu'aux volets, trouvant qu'il fait trop chaud et désirant un peu de luminosité. Je passe doucement mes mains dans mon dos jusqu'à ce que mes mains effleurent quelque chose d'extrêmement doux. Des plumes, j'en arrache une pour voir de quel couleur elles sont, je la place au niveau de mes yeux pour découvrir que...
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La Société Miroir
RandomBienvenue !!! Ici vous trouverez beaucoup de choses et de gens. Peut-être les apprécierez vous, peut-être pas. Toujours est-il qu'à la fin, vous risquez de vous inquiétez de ce qui ce cache dans les miroirs... Un simple conseil : Méfiez-vous de vos...