Chapitre 12: Gène et Tic

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⚠️ Il est fortement déconseillé aux âme sensible de lire ce chapitre si vous êtes sensibles à la guerre ou la mort ⚠️

Tout mes calculs sont noté sur mon carnet. Je claque des doigts plusieurs fois pour calmer mon cœur. C'est une mauvaise journée. Je sens que je m'approche de mon objectif et je pense qu'il n'y a rien de plus grisant pour un scientifique d'approcher son but. Mais rien de plus stressant non plus. Mon ordinateur clignote un long moment avant de finalement s'allumer. Malheureusement, à notre époque, nous ne savons pas comment recréer Internet. Personne n'a les connaissances nécessaires tandis que les anciens n'ont laissé aucunes indication. Nous savons juste qu'Internet exista. Actuellement, il ne reste qu'une témoin de l'époque d'Internet. Cette témoin s'affiche d'ailleurs rapidement sur mon écran pour hurler:

-"LOTUS, SI C'EST ENCORE TOI ! VA TE FAI-"

Elle s'arrete nette. Ses cheveux noirs et blancs changent en permanence de coiffure. Aujourd'hui c'est pour une couette qu'elle a opté. Ses yeux vairons parcourt l'écran du regard avant de ne finalement déclarer :

-"Veuillez m'excuser pour cela. Que puis-je pour votre service ?"

Voici Mirai. La dernière IA en date qui a survécu au virus et a la première génération. Cette IA a été si bien codée que par moment, on croirait voir quelqu'un de vivant. Heureusement, ce n'est qu'une IA gérant les communications et informant les gens des décisions du Grand Gouvernement. Cet endroit inaccessible dont les membres sont secrets. Ce n'est pas une démocratie, ni une monarchie. En soit, ce n'est même pas un gouvernement. C'est juste un rappel constant des lois. Mais personne n'a trouvé de meilleur mot que gouvernement pour désigner les êtres mystérieux qui y travaillent car il y en a forcément. Mirai est incroyablement utile. C'est elle qui choisit qui a accès à quelle information. Par contre, elle a tendance à citer sa créatrice d'avant le virus avec une attitude que l on pourrait définir comme triste si ce n'était pas qu'un code que personne n'arrive à déchiffrer. La dernière personne à avoir essayé de déchiffrer le code de Mirai est mort foudroyé par les anti virus du code. À croire que sa Créatrice à passer 1/4 de sa vie a la créer. Ce qui n'est potentiellement pas faux.

-"Appeler Jack.

- Pfff.... vous les humains ! Incapable d'être polis !"

Oui. Vraiment bien créer. Le sprite sur mon écran vacille un instant avant que l'appel ne se lance. Jack est mon correspondant anglophone et actuellement l'un des meilleurs docteurs existants.

-"Hello my dear Ryth. How are you today ?" (Bonjour *formule de politesse* Ryth. Comment allez-vous aujourd'hui ?)

Fidèle à lui-même. Sa blouse est impeccable. Ses cheveux noirs tombent toujours de façon lisse et régulière.

-"Fine. Thanks. So.... how are the boss and you ? (Bien. Merci. Donc....comment vous portez vous, la patronne et toi ?)

- Fine too. Let me guess.... it is for the virus again ? (Bien aussi. Laisse moi deviner......c'est encore pour le virus ?)

- Yes. I made new theories and experimentation on new subject. (Oui. J'ai fait de nouvelles théories et expériences sur des nouveaux sujets)

- What type of subjects ?(Quel type de sujets ?)

- Young kid with black wings. His fingers can make you explode. (Un petit garçon avec des ailes noirs. Ses doigts peuvent te faire exploser.)

- Nice. I'm happy actualy. As you know, the new boss is close with the big Governement. She is really effective. Three angels of death in one day. She is good and on our side. She is a hero for people." (Bien. Je suis heureux actuellement. Comme tu le sais, la nouvelle patronne est proche du grand Gouvernement. Elle est vraiment efficace. Trois anges de la mort en un jour. Elle est gentille et dans notre camps. C'est une héroïne pour les gens)

Depuis peu, nous avons une nouvelle patronne. Je claque des doigts pour me détendre. Il paraît qu'elle a beaucoup aidé face à l'association des anges de la peste autrefois. Mm...en parlant du passé. On a retrouvé des salles isolées en béton. Insonorisé. Je me demande vraiment à quoi il pouvait servir sachant que nos ancêtres ont toujours vécu sans problème selon les écrits des anciens. Toujours en paix. Dans ce cas, à quoi servent tout ces camps ? Nos ancêtres se doutaient ils en les créant qu'ils serviraient des siècles plus tard pour nos expériences ?

Selon mon hypothèse, sachant que chaque virus vit plus longtemps grâce à des mutations spontanée de l'ADN, peut-être que nous pourrions mieux  comprendre le virus Gesshoku su nous arrivons à définir quelle mutation a fait en sorte que les anges noirs deviennent aussi mauvais. Ainsi, nous pourrons les aider. En attendant, nous ne pouvons qu'aider leurs âmes à se sauver en leurs faisant expier par la souffrance leurs cruels actes. Bien sur, nous essayons toujours d'abréger leurs souffrances. Mais le gouvernement exige que nous les torturions pour trahison envers le monde entier par le fait qu'ils aient des ailes noires. Le sort qui leur ait réservé n'est pas celui pour lequel nous aurions voté mais personne ne va a l'encontre du gouvernement. Surtout pas les anges si ils ne veulent pas connaître une fin tragique.

Mm.... je quitte mon bureau pour me rendre dans la salle où est enfermé le gamin. Les anges noirs sont enlevé à l'apparition de leurs ailes pour être emmener dans des camps de tests. Lorsqu'ils apparaissent, leurs sorts est scellés. Nous agissons pour le bien du monde, évidemment. Le gamin est recroquevillé au fond de sa cellule. J'entre avec un gardien. La salle de béton est par endroit légèrement troué, selon nos observations, des ongles auraient percés cette paroi de béton avec le temps. À quoi diable pouvait servir ces endroits ?!
Le gamin se précipite vers nous pour nous tuer. Il doit être affamé.

Bam !

Une balle arrive en plein dans le front de ce pauvre enfant. Le virus prend tellement de gens. Je déteste avoir des ailes. Ce n'est qu'une malédiction. Voir tout ces anges noirs souffrants. On dirait vraiment des malades d'une immense peste. Incapable de s'en sortir et souffrant encore et encore comme si leurs consciences étaient impossibles à reconstruire. Beaucoup ont essayé de leur parler. Tous voient le monde comme l'Enfer. À croire que les gens les traitent mal. Pauvre gamin. Je claque des doigts pour chasser les images d'horreurs de mon cerveau.

Je soupire. Ce n'est pas la première fois. Probablement pas la dernière. Dans cette cellule, il y avait une lettre jadis. J'ai essayé de la déchiffrer une fois. Hélas, les lettres étaient effacés. Seul demeurait un nom en bas: Pierrot.

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