À partir de ce chapitre, tout les chapitres risquent de parler de sujets sensibles. Si vous vous sentez mal à l'aise avec l un de ses sujets, veuillez quitter l'histoire.
Tout va bien. Trois mots. Un mensonge effarant. Je le sais. J'ai étudié un millier de fois la psychologie humaine pour le savoir. Je ne suis pas stupide. Je n'arrive juste pas à ne pas trembler. Quand ai-je commencé à me mentir à moi-même ? À me sentir un peu trop en sécurité ?! J'ai eu tort. J'ai toujours eu tort. Comme elle l'a dit. Toujours. Je ne suis qu'un pur idiot. Voilà la vérité. Pourquoi me suis-je cru aussi inatteignable. Plus j'analyse, plus je me rends compte de ce que j'ai fait toute ma vie. Fondé des murs autour de moi. Une coquille invisible qui m'a sauvé de la vie. Je n'avais qu'un rêve, un seul. C'est trop demander un monde parfait ? Tout a viré au cauchemar. Il m'a suffit de regarder les photos de mon album personnel. Album que je jette cinq minutes plus tard.
-"Das hat keinen Sinn." (Ça ne sert à rien)
Mes larmes roulent sur mes joues pour tombés sur mes genoux. Stupide ! Ridicule ! Le fait que je sois encore en vie ne relève que d'un malheureux concour de circonstances. Regarder ses stupides photos aussi. Les enfants grandissent. Un jour Arabesque sera morte. Comme tout les autres. Je m'étais promis de ne pas m'attacher et voilà que je me met à soupçonner toutes les personnes qui l'approche de lui vouloir du mal. Voilà, maintenant je suis paranoïaque. Mais pourquoi j'ai ouvert cette album. Macht es dir Spaß, den Toten zuzusehen? Mach dich nützlich für die lebenden Dreckskerle. Les vivants. Il ne reste qu'une gamine partie se doucher. Une étincelle doré apparaît dans mon champ de vision. Oh non. Pas lui. Avant que j'ai le temps d'effacer mes larmes, Cardi apparaît un grand sourire aux lèvres qu'il perd immédiatement en voyant mon cas. Il se contente d'observer la salle en entier. Cherchant la cause de mes démons intérieurs actuels.
-"Oh."
Il aurait pu dire n'importe quoi mais non. Il n'a rien à dire. Il regarde le livre au sol puis sans prévenir donne un coup pied dedans. Le prenant pour coupable de l'état de mon moral. Il vient ensuite me câliner. Huh... je déteste quand il fais ça mais bon. Je ne vais pas mentir. Son existence fait du bien. Des fois. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Le salon est presque parfait. Si il n'y avait pas mon verre écrasé au sol. Arabesque m'a parlé de son "amie" la policiere. Naturellement. J'ai paniqué. La semaine passant. Ma crainte n'a fait que grandir. Chacune de ses visites me fait juste un peu plus peur. C'est une femme. Première argument pour ne pas lui faire confiance. Le second étant, elle fait partie de la police. Je n'ai pas parlé à Arabesque de mes craintes. J'ai déjà perdu des gens. Beaucoup de gens. Trop de gens. Et puis Arabesque est grande, je ne dois pas trop m'approcher, encore moi la surproteger. Je m'attendais à une remarque déplacé et salé de Cardi. Certainement pas à ce qu'il commence à passer sa main sur ma joue pour essuyer du bout de ses doigts mes dernières larmes. Ok.
C'est alors que je deviens blême en suivant son regard. Non. Non. Non. Non. Sur la table du salon se trouve la lettre que j'ai trouvé dans ma boîte au lettre ce matin. Dessus est écrit en énorme lettre au feutre noir le nom de l'enfant que je garde ici. Si elle a quelqu'un qui a découvert où elle est et qui a décidé de lui écrire alors c'est à elle de le lire. Les yeux de Cardi refletent clairement ses intentions. Hors de question que je le laisse faire ça. Et je compte bien le dissuader:
-"Denk nicht mal dran (N'y pense même pas)
- Du könntest sie zum Schutz deines Mündels öffnen" (Tu pourrais l'ouvrir pour la protection de ta protégée)
Si Cardi croit pouvoir me tenter il rêve. Il me tend la lettre sous le nez. N'espère même pas stupide démon. Je ne lirais pas du courrier qui ne m'appartient pas.
-"Komm schon, ich bin sicher, dass sie auch wollen" (Allez je suis sûr que t en as envie aussi )
Non. Non et non. Ce n'est pas mon courrier. Voyant qu'il ne me convaincra probablement pas. Il laisse tomber. Pour piquer la lettre et commencer à l'ouvrir. Je tente la lui reprendre mais il fuit en lisant en haute voix.
-"Meine Liebe Arabesque, das klingt wichtig! (Ma chère Arabesque, ouh ça a l'air important)
- Hör sofort damit auf "(Arrête ça immédiatement)
S'ensuit une poursuite effrénée entre nous deux. Moi essayant toujours de récupérer la lettre que Cardi ne se décide visiblement pas à me rendre. Continuant de lire en allemand pour être sûr que même si Arabesque entendait, elle ne comprenne jamais. Je jure, je vais tuer ce stupide démon si il ne me rend pas ce papier:
-"Das ist Max
Du kennst deinen geliebten Bruder. Haha. Ich mache mir wirklich Sorgen um dich. Frag nicht, woher ich deine Adresse habe. Es wäre zu kompliziert, es zusammenzufassen. Ich weiß, dass du nicht entführt wurdest. Als ich die Federn sah, verstand ich sofort, und.... Nachdem ich meine Koffer hatte, rannte ich weg, um dich zu suchen. Ich wünschte, ich hätte die Gesichter der Eltern gesehen. Ich vermisse dich, Mädchen. Wirklich. Ich muss dich sehen. Berk, viel zu viel für diesen Kerl. Ich habe einen Ort entdeckt, an dem schwarze Engel in Frieden leben. Kennst du Argentinien? Das Land wurde den schwarzen Engeln überlassen. Einige wohnen schon dort. Dort gibt es alles, und ich hoffe, es zu finden. Ich möchte, dass du kommst. Ich werde versuchen, dich zu besuchen. Rede mit denen, die gesammelt haben. Ich schwöre dir, wenn sie dir wehgetan haben. (C'est Max
Tu sais ton frère adoré. Haha. Je m'inquiète vraiment pour toi. Ne demande pas comment j'ai eu ton adresse. Ce serait trop compliqué à résumer. Je sais que tu n'as pas été enlevé. En voyant les plumes, j'ai immédiatement compris et....après avoir mes valises, j'ai filé à ta recherche. J'aurais voulu voir la tête des parents. Tu me manques ma petite. Vraiment. J'ai besoin de te voir. De te savoir en vie. Berk, beaucoup trop faternel ce type. J'ai découvert un lieu où les anges noirs vivent en paix. Tu connais l'Argentine ? Le pays a été laissé aux anges noirs. Certains y habite déjà. Il y a de tout là-bas et j espèrais t y trouver. Je veux que tu viennes. Je vais essayer de passer te voir. Parler avec ceux qui t ont recueillis. Je te jure si ils t'ont fait du mal. T'as des problèmes Lotus.)- Niemand muss das hören." (Personne n'a besoin d'entendre ça)
J'essaye encore et encore de l'attraper. Rien à faire, il est plus rapide et plus agile. À chaque mouvement que j'essaye je me heurte au mur. Enfin je grimpe pour lui sauter dessus et....
-"Bis bald. Auf ewig."(À bientôt. À jamais oui)
Je m'écrase pitoyablement au sol. C'est pas vrai. Huh....j'ai l'impression d'avoir vécu ma vie en accélérer. Une succession d'erreur m'ayant mené à une chute qui m'a mis dans cette situation.
-"Vielleicht ist dein Leben so verlaufen, aber du versuchst immer noch, mich zu fangen. Dann gibst du nicht auf, mein lieber Soldat."(Peut-être que oui, ta vie s'est déroulé comme ça. Mais tu vois, tu continues quand même à tenter de m'attraper. Tu n'abandonnes pas alors continues comme ça mon cher soldat.)
Vient il vraiment de lire dans ma tête pour me donner une leçon de morale. Je m'apprête à le reprendre sur le surnom quand Arabesque sort de la salle de bain dans un nuage de buée pour me fixer avec des yeux de merland fris en me voyant au sol.
-"Lotus, tout va bien?
- Tout va bien, Arabesque."
Je me relève et me tourne vers Cardi, prêt à lui faire payer pour son petit numéro mais il a déjà disparu. La lettre étant de nouveau sur la table. Fermée et sans aucunes traces de ce qu'à fait le démon. Je voudrais lui en vouloir mais au dernier moment je me rappelle du surnom qu'il a employé et me met à rougir avant de faire un facepalm. Huh....tout.va.bien.
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La Société Miroir
AléatoireBienvenue !!! Ici vous trouverez beaucoup de choses et de gens. Peut-être les apprécierez vous, peut-être pas. Toujours est-il qu'à la fin, vous risquez de vous inquiétez de ce qui ce cache dans les miroirs... Un simple conseil : Méfiez-vous de vos...