Chapitre 2: Un peintre talentueux

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Je remonte l'avenue face à moi. J'ai hâte de découvrir qui seront les derniers anges à être découvert. Selon une veille légende que j'ai trouvé dans les ruines accidentellement accessibles car j'ai trébuché dans la cité du Machu Pichu, nous sommes censés être 13. Treize anges blancs et treizes anges noirs. Mon nom sur le terrain est Cover. Je suis un ange blanc. Franchement, je ne comprends pas pourquoi il devrait y avoir de distinction anges blancs, anges noirs. J'ai entendu une légende récemment sur le Portugal. Aussitôt que j'ai connu cette légende, j'ai rangé mes bombes de peinture pour m'envoler vers ce pays en oubliant tout....même que je suis espagnol....et que je ne parle pas un mot de portugais..... un détail.... enfin, vous comprenez mon embetement. Je me demandais si vous connaissez un Mickaël ? Hey ! Revenez viel homme !

Mince.... je suis encore plus fichu maintenant, il a fuit à la mention de Mikael, je souhaite juste lui demander un feat, je suis un artiste de Street Art qui ne veut que dessiner avec un type que je n'ai jamais vu mais dont la réputation à franchie les frontières. Je veux juste un dessin avec un peintre prétendu maudit. Quel mal ? Selon la rumeur, cet artiste aux ailes noirs serait un jeune homme, personnellement, avoir 20 ans me satisfait bien. J'ai appris que son anniversaire était aujourd'hui, ce type est donc majeur. Je me fixe un instant dans une vitrine alors que le soleil se couche. J'ai un sweet gris avec au centre un logo en forme de tâche de peinture. Mon pantalon de sport noir me sert beaucoup bien qu'il soit un peu déchiré, heureusement que je ne met pas des jeans, je n'imagine même pas échapper à des policiers en jean tant ça limite mes mouvements. Mes baskets blanches sont vraiment sales. Je pourrais sans doute échanger de nouveaux vêtements si je n'étais pas hors la loi. Et oui, l'art est un crime quand il salit les murs. Mes cheveux roux-sombres brillent au dernières lueur solaire. Mes yeux verts brillent comme deux émeraudes.

Je tourne à un croisement, si je ne trouve pas rapidement de logement, je serai bon pour dormir dans la rue, et depuis le temps. Mon image a tourné sur les réseaux. Un ange blanc, hors la loi, mes ailes ont poussés au cours des années où j'ai attrapé le virus. Elles sont devenus si grandes qu'il m'ai difficiles de les cacher. Elles dépassent encore un peu. Je remarque une petite lucarne proche d'une porte. Je n'ai pas envie de sortir mes ailes maintenant alors que les gens sont encore dehors. Inspire, expire, inspire, expire... je cours vers la maison puis prends appui sur la lucarne avec mon pied pour sauter avant d'attraper la gouttière de la maison qui craque rapidement sous mon poids. Je grimpe rapidement en prenant appui sur la gouttière qui casse. J'ai à peine le temps de forcer assez pour sauter uniquement à la force de mes bras qu'elle se brise. J'use de mon pouvoir pour enlever mon sweet et l'accrocher autour de ma taille avant de regarder autour de moi, j'ai à peu près trois à quatre minutes pour trouver un truc auquel m'accrocher, passer ce délai, mon pouvoir de stopper le temps ne fonctionnera plus. Mon pouvoir ne marche que sur 15 minutes, cinq minutes vers le passé, cinq minutes vers l'avenir, cinq minutes à stopper le temps.

Pas le choix, mon pouvoir se stoppe alors que je donne un violent coup d'aile provoquant une bourrasque si violente que la lucarne se décroche pour tomber au sol, heureusement, elle n'était pas allumer, sinon j'aurais dû gérer un incendie vu qu'elle s'est fissurée en deux. J'admets que ce n'est pas très sympa de ma part. Après avoir réfléchi, je fais un salto arrière pour descendre puis stoppe le temps, me retrouvant dans les airs, en face de l'endroit où se situait la lucarne. J'use d'une bombe de peinture bleue, le dessin va devoir être très rapide, je fixe ma montre. Une fois mon dessin fini, je remonte le temps de cinq minutes de manière à toujours être sur le toit, seulement mon dessin demeure intact. J'ai dessiné un hippocampe, seule la peinture et les écrits demeurent intact malgré mon pouvoir. Je saute de toits en toits avant d-

-"Ah"

Je sursaute face à un jeune homme portant une chemise blanche, et un pantalon noir, ses cheveux d'ébènes ressortent face à l'occident. Ses yeux semblables à deux galets sur une plage au clair de lune me fixent intensément. Je tente ma chance avec lui aussi.

-"Hola, perdone que le moleste a esta hora tan avanzada, busco a Mickaël, ¿sabe dónde puedo encontrar a este artista?" (Bonjour, excusez-moi de vous dérangez à une heure si tardive, je cherche Mikael, savez-vous où puis-je trouver cet artiste ?)

- Peço desculpa, mas não o compreendo e estou com pressa. Tenho de ir buscar material para o meu trabalho de pintor (Je vous demande pardon mais je ne vous comprends pas et je suis pressé. Je dois aller chercher des fournitures pour mon travail de peintre)

- ¿A dónde crees que vas? (Où allez-vous ?)

- Eu não entendo você. Desculpe, estou com pressa "(Je ne vous comprends pas. Désolé, je suis pressé )

L'inconnu reprit sa route sur les toits. Je ne pus m'empêcher de le suivre, nous arrivons devant une échoppe ou on croirait qu'il y a tout tant les produits sont variés. Je continue de fixer l'inconnu, comment communiquer avec des gens alors que je ne parle pas un mot de leur langage ? Autant certains mots se rapprochent de l'espagnol, autant d'autres sont incompréhensible pour moi. Je fixe les différents articles. Pinceaux, brosses, bombes, peintures de toute les couleurs.....

Pendant ce temps, j'entends l'homme que j'ai rencontré discuter avec le vendeur.

-" Espero que tenha tinta suficiente para si. A sua encomenda foi entregue esta manhã, por isso, pense bem, o homem das entregas era novo e.... (J'espère qu'il y assez de peinture pour vous. Votre commande a été livrée ce matin, pensez donc, le livreur était un nouveau et.....)

- Sim, sim, obrigado, aqui está o troco (Oui, oui, merci, voici la monnaie)

- É sempre um prazer vê-lo senhor Mickaël "(C'est toujours un plaisir de vous voir Monsieur Mickaël )

Je me retourne à l'entente du nom, l'homme repart sur les toits et je le poursuit jusqu'à ce que nous arrivions chez lui. On croirai vraiment être dans la boutique de toute à l'heure, sa maison empeste la peinture. J'entre sans sa permission, dans tout les cas, si il me la donner, je ne le saurai probablement pas. Il parle à son téléphone avant de me le tendre.

-"Quem és tu e porque foste a minha casa? "(Qui êtes-vous et pourquoi êtes-vous rentré chez moi ?)

Son téléphone traduit tout en espagnol. Je prends le téléphone avant de me présenter à mon tour.

-" Me llamo Cover y soy un blanco angel que quién quiere pedirles que trabajen juntos para hacer una obra" (Je m'appelle Cover et je suis un ange blanc qui voudrait vous demander de travailler ensemble pour faire une œuvre)

Il me fixe avant de retirer sa veste et sa blouse pour dévoiler ses abdominaux, je ne peux m'empêcher de rougir bien que j'ai entendu que c'est courant qu'il fasse cela, il réponds froidement.

-" Sou um artista e um anjo negro. És um anjo branco conhecido por fazer arte de rua, e eu só faço quadros, por isso recuso-me a fazer qualquer coisa contigo, porque isso vai trazer-te problemas, apesar de já seres um. Agora sai já daqui!" (Je suis un artiste et un ange noir. Tu es un ange blanc connu pour faire du street art, je fais uniquement des tableaux donc je refuse de faire quoi que ce soit avec toi car cela t'attirerai des problèmes bien que tu en es déjà. Maintenant sors d'ici !)

Avant que j'ai le temps de réaliser, il me ferme la porte au nez. Bien, il gagne pour cette fois. Mais je reviendrai, tout les jours si il le faut, et il acceptera, selon la rumeur, il desssinerai extrêmement bien mais tout ses dessins ne créairai que des catastrophes, moi, je pense plutôt que ses dessins sont des annonciateurs de catastrophes imminentes. Je réussirai à le faire dessiner avec moi et prouverai au monde entier que les anges noirs ne sont pas forcément mauvais. C'est avec cette idée en tête que je pars en quête d'un logis pour la nuit.

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