Chapitre 22: Pourquoi ?

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⚠️Chers âmes sensibles, on se voit aux prochains chapitres. D'ici là, prenez soin de vous et passez une excellente journée !!!⚠️

Je sombre et me nois. J'ai froid, j'ai peur. Seule demeure la douleur. Quand n'ai-je pas remarqué que Millau allait mal ?! Pourquoi suis-je aussi égoïste et stupide ? Pourquoi ai-je été incapable de voir sa douleur. Maintenant, je suis juste effondré au sol, replié sur moi-même. J'avale mes propres larmes, mon esprit n'est qu'une boucle, une cage. Une stupide p*tain de cage. Je suis une idiote. Une ratée. Une incapable ! J'aurais dû voir et comprendre. J'aurais dû entendre ces cris et ses pleurs mais j'étais tellement concentré sur mon objectif de trouver l'amour que j'ai ignoré mon entourage et maintenant.....maintenant.........

-"Orland ?! Oh my..Breath !" (Orland ?! _insert expression française choquée_ ! Respire !)

La voix de Nix arrive à mes oreilles seulement après quelques minutes lorsque je réalise être en hyperventilation. Tout mes membres tremblent alors que ma chérie tente de me faire un minimum réagir. J'ai oublié comment bouger. Je veux juste me réveiller dans mon lit et me dire que tout ça n'est qu'un cauchemar. Je veux entendre et voir Millau. Je veux discuter avec lui. Je veux lui dire à quel point je tiens à lui, à quel point il compte. Il compte tellement. Mes poings se serrent sur les papiers qui se froissent sous mes doigts alors que mes genoux sont toujours contre le sol froid et sale. Voilà tout ce qu'il reste de notre amitié qui a volé en éclats. Des morceaux de papiers. De ridicule papier alors que Nix me secoue encore. Nix est juste le surnom que je lui ai donné.

-"What happen...?"(Qu'est-il arrivé ?)

Elle doit savoir. Elle mérite de savoir. Pourtant j'en suis incapable. Je suis incapable de lui dire ce qui est arrivé. Impossible de lui dire q-que......je ne peux pas. Je ne peux juste pas. Je défroisse doucement les papiers. Huh... je suis si stupide. Je me relève en titubant. Mon bras est en sang. Pourtant, je le pose contre mon ventre. Pourquoi est-ce que les anges noirs et les anges blancs ne peuvent pas être égaux ? Est-ce que Millau pensait que je serais vexée de voir sa photo en première page d'un journal parlant d'attentat terroristes de la par d'anges noirs sur le gouvernement ? Oh pitié ! Le gouvernement est une blague. J'aurais dû être à l'écoute. Donner de l'attention à Millau ne m'aurait pas détruit. Nix me fixe avant de passer ses bras autour de mes épaules pour m'enlacer avant de déclarer, son seul œil brillant d'une colère sombre alors que la température de la pièce ne cesse d'augmenter.

-"Who attack you ? (Qui t'as attaqué ?)

- ... Myself." (Moi-même)

Voilà. S'est dit. Je suis lamentable. Détestable. Méprisable. En plus, à peine j'ouvre la bouche pour respirer que l'odeur putride refait surface alors que je sens mon dernier repas remontant le long de ma trachée. Mes organes internes se tordent de douleur alors que ma langue se colle au fond de mon palais. Nix m'observe sans rien dire alors que je me tors de douleur en vomissant. Je ne comprends pas. Soit elle sent l'odeur et elle en a rien à faire, soit cette odeur est bloquée dans mon esprit. Ça me rend juste dingue. Une fois que j'ai fini de me tordre de douleur au sol, Nix m'aide à me relever puis me câline.

Elle ne demande pas pourquoi je me suis fait du mal. Elle ne demande pas ce qui cloche. Elle est juste là. C'est juste ce dont j'ai besoin pour le moment. Une présence pour faire passer la douleur trop présente qui pulse dans mon cœur. Je relis les documents une nouvelle fois en les défroissants. Toutes les légendes ont un fond de vérité après tout. Certaines plus que d'autres. La possibilité de réanimer deux démons. Il y a quelques chose que je trouve ironique. Le lieu est imprécis. Millau peut lire absolument tout les textes, qu'importe leurs langues. Le souci avec celui ci, c'est qu'ils a été écrit dans une vieille langue qu'absolument personnes ne connaît à notre époque. Le pouvoir de Millau n'est pas infaillible. Dans certainnes langues, certains mots peuvent avoir plusieurs sens. Aussi voilà pourquoi la traduction du lieu où se trouve les deux démons est imprécis et mal traduit par son pouvoir. Ces statuts se trouvent : soit au Pérou, soit en Colombie, soit en Argentine, soit en Équateur.

Mes larmes ne cessent de couler en voyant les mots sous la traduction : "Le gouvernement a mis la main sur ces dossiers, tout est perdu désormais, désolé de ne pas avoir été à la hauteur. Date de la Révolution Angélique : 17 mars ××××." Le 17 mars. Une date passé depuis un moment. Le 17 mars. Le jour où tout a basculé. Aujourd'hui, je sais mon erreur. Ça fait 5 jours que je pleure. 5 jours que Nix était partis.

Mes ailes s'abaissent doucement alors que Nix me regarde de haut en bas. Je dois avoir un look horrifique. Ensuite, elle saisit ma main puis m'entraîne vers la salle de Millau. Lorsqu'elle met sa main sur la poignée, je détourne honteusement le regard.

-"He will help you." (Il va t'aider.)

La porte s'abaisse. Elle s'ouvre sans problème. J'aurais préféré un grincement sinistre. Peut-être que ça aurait décourager Nix mais non. Elle entre dans la pièce, m'entraînant à sa suite puis allume la lumière. Le bureau de Millau est désordonné dans un bazar sans nom. Rien n'est à l'endroit où cela devrait être. On m'a dit que certaines personnes ont du mal à supporter la pression. Qu'il intériorise puis se fracture de l'intérieur, comme un miroir s'effritant bout à bout, fissure par fissure. Là, au-dessus du bureau, j'en ai une horrible preuve.

Les chaussures sont mal nettoyées, poussiéreuse, couverte de saleté et de toiles d'araignées. Le pantalon est froissé de par et d'autre. C'est un jean. Juste un constat qui n'amène à rien. Les doigts sont recourbés sur eux même, les ongles sont sales, abîmés. Les mains sont parallèle au corps, tout comme les bras. Là déjà, la chaire commence à se montrer un minimum verdâtre, pas encore en putréfaction cependant mais certains moucherons commencent déjà à tourner autour. La chemise est plié, froissée, légèrement arraché par endroit. Il fait froid ici. Pourtant ses manches sont remontées. Autour de son cou, un collier en fil marron vient orner le tout. Enfin, son visage en putréfaction. Un de ses yeux pends par le fil de son globe occulaire, l'autre est juste entouré d'un nuage d'insecte avide de chaire. Les joues sont creusés, dévorées par endroit. Les cheveux sont presque tous tombés. Nix chute à terre en le voyant. Le plus terrifiant est cet œil qui pend, il est d'un blanc si pur. Si calme. Détendu. Il arrive au niveau de la bouche, tordu dans une expression indéfinissable entre un fou rire et une envie d'hurler. Le plus horrible à voir pour moi est ce collier qui s'y on regarde bien, est long, assez pour être accrochées au lustre.

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