deux.

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𝙹𝙾𝚄𝚁 𝟷, 𝟸𝟽.𝙾𝟻.𝟸𝟹 ― 𝚃𝙾𝙺𝚈𝙾 . 🍣

L U C A S .





          ❝  ℕous avons quitté le restaurant il y a maintenant une trentaine de minutes accompagnés des deux serveurs : Thao et son frère Jun. Je n'ai pas mis longtemps à convaincre mes deux amis et mon frère d'aller à ce fameux matsuri car, quand il s'agit de faire la fête, fatigués ou pas, ils sont toujours partants. Bizarrement, plus personne ne se plaint des sept heures de décalage avec la France ou des douze heures de vol que nous venons de faire. Ils ont très vite été requinqués pour découvrir l'un des plus grands festivals de Tokyo. Thao nous a expliqué qu'il y en avait beaucoup dans l'année, mais que celui-ci est le matsuri culturel le plus populaire du Japon. Il a fallu que l'on parle de musique, de danse, de parade et de feux d'artifices pour qu'ils soient emballés à l'idée de faire la fête toute la nuit.


          On a eu le droit à un petit cours par les deux japonais qui nous accompagnent, et ils nous ont raconté qu'à l'origine, un matsuri était une fête religieuse shinto en l'honneur des dieux. C'est comme un hommage, une invocation à la divinité d'un sanctuaire, avec des danses traditionnelles, un défilé avec des chars, des rituels en tout genre. Maintenant, un matsuri n'est plus seulement utilisé pour parler d'un évènement shinto, mais aussi pour ceux bouddhiste ou juste culturel, comme celui qui se déroule ce week-end. C'est l'occasion pour la population tokyoïtes de se rassembler dans les rues dans une ambiance très festive, animées par le folklore local. Et pour le coup, il y a vraiment énormément de monde, nous pouvons à peine avancer sur les trottoirs tellement ils grouillent de personnes, aussi bien de touristes que de locaux.


          Pour l'occasion, les japonais ont l'habitude de se vêtir d'un yukata, une robe traditionnelle à manches longues portée lors des cérémonies et des fêtes matsuri, qui convient aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Ces robes sont souvent aperçues sous de nombreuses couleurs et imprimées comme des fleurs, des rayures, des formes géométriques ou des dessins traditionnels. Elles se portent généralement avec une grosse ceinture et de sandales. D'autres portent le fameux kimono qui est normalement réservé pour les grandes occasions. J'avoue avoir été surpris en voyant Thao sortir des vestiaires avec son yukata, mais au moins, cela m'a permis d'apprendre plein de choses. On en a profité pour sympathiser, s'échanger nos prénoms puisqu'elle n'avait aucune idée de qui je suis, et se mettre d'accord pour oublier les formalités de base telles que le vouvoiement et ces choses-là. Nous avons convenu de passer la soirée ensemble donc autant ne pas mettre une distance inutile entre nous.





– Et du coup, comment ça se fait que Jun et toi parliez si bien français ? je demande à Thao pendant que son frère, le mien et mes deux amis étaient légèrement devant nous, plongés dans une conversation axée sur le foot depuis au moins vingt minutes

𝒕𝒐̄𝒌𝒚𝒐̄ [𝒍𝒉]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant