𝒕𝒐̄𝒌𝒚𝒐̄ [𝒍𝒉]

quatre.

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𝙹𝙾𝚄𝚁 𝟸, 𝟸𝟾.0𝟻.𝟸𝟹 ― 𝚃𝙾𝙺𝚈𝙾 🥋

Ｔ Ｈ Ａ Ｏ ．

❝ ℕous sommes arrivés il y a maintenant quinze minutes à la salle où se déroule le tournoi de sumo, avec Jun et les quatre footballeurs, pour le plus grand bonheur de mon frère. J'ai toujours su qu'il aimait beaucoup suivre le foot français, tout autant que celui japonais d'ailleurs, mais je ne pensais pas qu'il était du genre à idolâtrer les personnes qui pratiquent ce sport. Et il essaye tant bien que mal de le cacher, mais son enthousiasme quand je lui ai dit que les quatre garçons allaient nous accompagner ce soir en disait long. Enfin, je n'avais pas la certitude qu'ils seraient tous au rendez-vous, mais je n'ai pas été très surprise en voyant la tête de Lucas, Théo, Benjamin et Kingsley devant mon restaurant à vingt-trois heures pile. Lucas a directement été très emballé par cette idée, et je suis sûre qu'il n'a pas mis longtemps à convaincre son frère et ses deux amis pour assister à ce tournoi.

En général, c'est quelque chose qui attire beaucoup les touristes puisqu'il s'agit quand même d'un art martial traditionnel du Japon. C'est l'une des premières choses qui nous vient à l'esprit lorsque l'on parle de notre pays et il occupe une place importante dans la vie des Japonais. C'est un sport de combat, pratiqué uniquement pas des hommes, qui attire la curiosité des étrangers et c'est une partie intégrante du folklore japonais. C'est évidemment l'un des sports les plus populaires au pays, il est vieux de plusieurs siècles et il a une longue histoire à caractère religieux puisqu'il a un lien avec le shintoïsme. À l'origine, c'était un rituel religieux shinto dédié aux dieux. Il y a plusieurs cérémonies et rites autour des combats de Sumo et c'est toujours incroyable à observer. Moi, je suis impressionnée en voyant deux grands lutteurs avec un gabarit imposant s'affronter en se poussant ou en effectuant des prises. Chaque rikishi, qui est le nom des lutteurs, accomplit certains rites avant de commencer le combat.

Nous nous trouvons donc actuellement dans une grande salle au milieu de laquelle se trouve un tatami en argile de plus de quatre mètres de diamètre, légèrement en hauteur. Nous, nous sommes assis dans les gradins qui entourent le ring. Au-dessus de celui-ci, il y a un toit suspendu qui a pour but de rappeler les temples shinto et qui fait de l'arène un véritable sanctuaire. Les deux premiers adversaires montent sur le tatami pour faire un échauffement, le shiko, qui consiste à se mettre accroupi et à lever la jambe à droite puis à gauche.

– En tout cas, merci pour les sushis Thao, ils étaient trop bons. me dit Kingsley

– Vous devriez plutôt remercier Lucas, c'est lui qui les a faits. je réponds en donnant un petit coup de coude amical à Lucas qui se trouvait à côté de moi