𝒕𝒐̄𝒌𝒚𝒐̄ [𝒍𝒉]

vingt et un.

○・*。●．。・*○・。●*．*｡

𝙹𝙾𝚄𝚁 𝟷𝟻, 𝟷0.0𝟼.𝟸𝟹 ― 𝙷𝙰𝙺𝙾𝙽𝙴 🗻

Ｔ Ｈ Ａ Ｏ ．

          ❝  𝕀l doit être presque neuf heures lorsque je me fais réveiller par la lumière naturelle du Soleil. Au début, j'étais super enthousiaste à l'idée de faire du camping, mais je le suis beaucoup moins à force d'ouvrir les yeux si tôt. J'aurais aimé me lever un peu plus tard pendant mes vacances puisque je n'ai aucune obligation avec le restaurant, mais le Soleil est un détail que j'avais complètement zappé en organisant ces quelques jours de camping. En plus, nous nous sommes couchés assez tard hier avec Lucas alors j'aurais aimé dormir encore une heure ou deux.

          J'ouvre difficilement les yeux, mais je les referme aussi vite, éblouie par la lumière qui m'agresse. Je peux entendre des rires, ceux du français qui fait chavirer mon cœur depuis quinze jours maintenant. Je m'empresse d'enfouir ma tête dans son cou pendant que son bras se resserre un peu plus autour de mes épaules pour me rapprocher de lui. Ma tête est posée sur son torse nu, mon bras entoure son ventre et mes jambes sont mêlées aux siennes.

– Salut toi. me dit-il joyeusement, et même si je ne vois pas son visage, je suis presque sûre qu'il a un grand sourire sur ses lèvres

– Hey ... je marmonne, encore un peu endormie Tu es réveillé depuis longtemps ? je demande en levant finalement la tête vers lui

– Ça doit faire une quinzaine de minutes seulement. Je me suis fait sortir de mon sommeil par Théo et Jun qui riaient sans aucune discrétion. râle-t-il

– On aurait dû faire du bruit cette nuit, ça les aurait calmés. dis-je tout bas en riant

– Mais au final, dans la voiture, c'était tout aussi bien. répond fièrement Lucas

– C'est vrai ... je souris

          Malgré le fait qu'il ait beaucoup plu cette nuit, le soleil nous indique qu'il va sûrement faire beau aujourd'hui. En tout cas, il fait déjà une chaleur étouffante dans la tente. Pourtant, ce n'est pas une raison suffisante pour que je quitte les bras de Lucas, et celui-ci ne semble avoir aucune envie que je m'éloigne également. Il en profite même pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres pendant que je le regardais. Mes doigts se baladent sur son torse et ses bras, retraçant ses tatouages au passage. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de sourire en voyant, pour la première fois, celui dédié à son fils, Martín, accompagné de sa date de naissance. C'est mignon, et très touchant.

– Il ne reste déjà plus qu'une semaine ... lui dis-je avec une petite moue

– Rah, ne pense pas à ça Thao. souffle-t-il en me serrant un peu plus contre moi