𝒕𝒐̄𝒌𝒚𝒐̄ [𝒍𝒉]

vingt-cinq.

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𝙹𝙾𝚄𝚁 𝟷𝟿, 𝟷𝟺.0𝟼.𝟸𝟹 ― 𝚃𝙾𝙺𝚈𝙾 🗼

Ｔ Ｈ Ａ Ｏ ．

          ❝  𝔸lors que j'entends l'eau de la douche couler depuis quelques minutes dans la salle de bain reliée à ma chambre, je me décide finalement à sortir de mon lit. Je traverse la pièce simplement vêtue de mes sous-vêtements pour ouvrir les rideaux qui cachent la baie vitrée puis je rejoins Lucas. J'aperçois sa silhouette à travers la vitre embuée donc j'enlève les quelques morceaux de tissus qui couvraient encore mon corps pour me glisser sous l'eau avec l'homme qui me rend complètement folle depuis bientôt trois semaines.

          Mes mains viennent se poser sur son dos mouillé tandis que mes lèvres trouvent directement le contact de sa peau. Lucas semble dans un premier temps surpris, mais il se retourne très vite, un sourire sur le visage en comprenant qu'il ne s'agit que de moi. Ses bras s'enroulent autour de ma taille pour me rapprocher un peu plus de lui et j'ai à peine le temps de dire un mot que sa bouche est déjà contre la mienne. Je réponds directement à son baiser et le footballeur en profite pour m'embrasser avec beaucoup de passion et d'intensité, comme il sait si bien le faire.

– Tu es réveillée depuis longtemps ? me demande-t-il, une fois que nous nous séparons, à bout de souffle

– À peine quelques minutes ... je lui souris

– Je voulais te réveiller avec un petit-déjeuner, mais mes plans tombent à l'eau.

– C'est le cas de le dire. je réponds en l'éclaboussant de quelques petites gouttes avec mes doigts, ce qui le fait beaucoup rire

– J'avais trop envie de prendre une douche avant de te préparer un truc à manger, mais si j'avais su que tu te lèverais si tôt, je l'aurais prise après. Je voulais te faire une surprise. me dit-il avec une mine un peu triste

– Me lever tôt ? Lu', il est treize heures. je ris Ce n'est pas grave tu sais, c'est l'intention qui compte. En plus, c'est à moi de faire le petit-déjeuner comme j'ai perdu le pari d'hier. j'ajoute en me rappelant du défi ridicule que j'ai lancé à Lucas : le dernier arrivé au torii devait préparer le petit-déjeuner de l'autre

– On s'en fout de ce pari Thao, c'était pas équitable. il pouffe Courir, c'est mon métier alors que toi ...

– Moi, je suis essoufflée au bout de deux mètres. je le coupe en riant Tu aurais au moins pu faire semblant de me laisser gagner.

– Tu l'aurais deviné et tu m'en aurais voulu de ne pas avoir joué le jeu. rigole le footballeur Je t'ai laissé partir avant moi et je n'ai même pas couru à fond. Je n'aurais pas pu faire mieux pour te donner l'avantage.