𝒕𝒐̄𝒌𝒚𝒐̄ [𝒍𝒉]

seize.

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𝙹𝙾𝚄𝚁 𝟷𝟷, 0𝟼.0𝟼.𝟸𝟹 ― 𝚃𝙾𝙺𝚈𝙾🍙

Ｔ Ｈ Ａ Ｏ ．

❝ ℙerdue parmi toute la paperasse que j'ai accumulée sur une table de mon restaurant, je tente de m'y retrouver tant bien que mal. J'ai toujours détesté ce côté de mon métier et je suis bien contente que mon père gère une grande partie des papiers administratifs barbants dont je ne comprends un traître mot. Malgré mes congés, je dois m'occuper du restaurant aujourd'hui car mon père a dû s'absenter d'urgence. Les quatre Français étaient déçus d'apprendre que je ne pourrais pas leur servir de guide pour cette onzième journée. J'avais prévu de faire le tour avec eux des différents temples et des parcs à voir à Tokyo, mais du coup, je leur ai simplement donné l'itinéraire à suivre, en espérant qu'ils ne se perdent pas dans le métro. En tout cas, je ne serais pas étonnée si je recevais un appel dans la journée pour me demander de leur indiquer le chemin. Ils devraient tout de même venir manger au restaurant ce midi et Jun les rejoint à la fin de son service.

– Alors, vous avez fait quoi avec Lucas ces deux derniers jours ? me demande Jun en s'asseyant à côté de moi On vous a à peine vus, les gars croient même qu'il y a un truc entre vous.

– Je l'ai emmené dans la péninsule d'Izu hier. je réponds simplement, n'ayant pas envie d'en dire plus sur notre après-midi à deux heures de route de Tokyo

– Sérieux ? l'un de ses sourcils se lève

– Ouais, j'avais envie de me reposer un peu, de prendre l'air loin de Tokyo. Lucas a adoré, c'était incroyable. je souris J'avais proposé à Théo, Ben et Kingsley de venir, mais ils m'ont dit que tu voulais les emmener à Akihabara donc ils n'étaient pas trop intéressés de passer l'après-midi à la plage.

– Bah ouais, tu peux pas rivaliser avec le quartier des mangas et des jeux vidéos. se vante-t-il, fier de son idée Mais je t'avoue que j'aurais bien aimé retourner là-bas moi aussi.

– Nous, on aura l'occasion d'y aller quand on en aura envie. Lucas, c'était peut-être la seule fois de sa vie qu'il verrait cet endroit de ses propres yeux.

– Toi, tu es à fond, n'est-ce pas ? me demande mon frère avec un air à moitié blasé

– De quoi tu parles ? je le regarde à peine, faisant semblant d'être concentrée sur ma paperasse alors que c'est un moyen pour éviter de croiser son regard puisque je comprends très bien ce qu'il veut dire

– Je parle de Lucas.

– Je l'apprécie, mais c'est tout. je mens

– C'est tout ? répète-t-il, les sourcils haussés