trois.

175 11 0
                                    

○・*。●.。・*○・。●*.*。

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


○・*。●.。・*○・。●*.*。



𝙹𝙾𝚄𝚁 𝟸, 𝟸𝟾.0𝟻.𝟸𝟹 ― 𝚃𝙾𝙺𝚈𝙾 🥋

T H A O .





– On est fermé. je crie en japonais depuis la cuisine du restaurant en entendant la sonnette de la porte d'entrée retentir Jun, c'est toi ? en ayant toujours aucune réponse, je m'essuie rapidement les mains pour aller voir qui vient de pénétrer dans le restaurant, et c'est au même moment que j'aperçois une tête française apparaître dans l'encadrement de la porte de la cuisine

– Salut. dit-il simplement Je te dérange ?

– Oh salut Lucas. je lui fais un petit sourire Désolée, on ouvre que dans deux heures.

– Ouais, j'avais remarqué. il rit Je ne suis pas venu pour manger, je suis juste passer parce que j'ai un truc à te demander. m'informe-t-il Je ne savais pas que tu cuisinais toi aussi.

– Encore heureux que je cuisine étant donné que je suis la cheffe cuisinière de ce restaurant ... je pouffe

– Sérieux ? La cheffe cuisinière ? il répète Mais hier, tu servais donc j'ai cru que ...

– Ouais, ça arrive parfois. je le coupe Je suis une grande partie du temps en cuisine, mais il y a des jours où je sers. Mon père est le gérant du restaurant, enfin, il est à la retraite et il ne cuisine plus, mais parfois, ça lui manque d'être aux fourneaux donc il lui arrive de passer des soirées ici et moi, j'en profite pour dépanner en salle quand il y a du monde.

– Donc c'est un restaurant familial, transmis de père en fille ? il rit

– Exactement. Ce restaurant, c'est toute sa vie, alors il a eu de la chance d'avoir une fille avec la même passion que lui qui a bien voulu le reprendre. Il aurait été bien triste de devoir le vendre. je hausse les épaules en riant Ne reste pas debout, assieds-toi si tu veux. lui dis-je en pointant du doigt l'un des tabourets autour du grand ilot central de la cuisine





𝕃ucas acquiesce en s'installant sur le tabouret que je viens de lui indiquer pendant que je reprends là où je me suis arrêtée avant que je ne me fasse interrompre. Comme chaque jour, j'étais en train de préparer différents types de sushis. Je les réalise le matin avant d'ouvrir pour le service du midi, et dans l'après-midi pour le service du soir. Il est primordial pour moi qu'ils soient frais quand je les sers et d'offrir la meilleure qualité possible à mes clients. Du moins, c'est de cette façon que mon père m'a appris. Notre restaurant a une certaine réputation dans le quartier que je me dois de tenir et cela me met parfois beaucoup de pression, mais c'est surtout un vrai plaisir pour moi de cuisiner donc j'essaye de ne pas en tenir compte.


𝒕𝒐̄𝒌𝒚𝒐̄ [𝒍𝒉]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant