chapitre seize

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LUCA ESPOSITO Salerno, Italia ; July

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LUCA ESPOSITO
Salerno, Italia ; July





Je passe ma main sur la tête de mon chien, j'attends que Gabriele arrive pour qu'on puisse partir de la maison. Aujourd'hui, nous allons faire du bateau, Ornela nous a envoyé un message sur le groupe que nous avons créé, en nous disant que son cousin était disponible.

Alors, aujourd'hui, mon cousin va enfin réaliser son rêve, faire une journée sur un bateau. Le pauvre n'a pas encore vu l'énorme truc sur lequel on va se retrouver, quand Nela me la montrer je n'ai pas pu m'empêcher d'être surpris.

Gabriele - J'suis là !

Il déboule comme un bourrin dans l'entrée de la maison, Lucky le regarde mais il reste avec moi. Je regarde sa tenue, une chemise ouverte claire et un short noir, et pour finir un bob noir - qui m'appartient - et ses lunettes de soleil.

- T'es enfin prêt ?

Gabriele - Allez ! Il saute presque et attrape son sac à dos qu'il fout sur son épaule.

Mon cousin court presque dehors, je ricane en donnant une dernière caresse à mon chien, qui va rester ici, avec la clim et mes parents. Je sors de la maison juste après leur avoir fait un petit signe de main, puis on se commence à marcher.

Gabriele - J'ai trop hâte !

- Tu vas gerber Gab.

Gabriele - Mais non, il prend un air sûr de lui, je suis prêt depuis ma naissance mec.

Je ne peux pas m'empêcher de rire, à l'écouter parler on dirait qu'il va faire un saut en parachute. Je me sors une cigarette une fois plus loin de la maison. Avec Gabriele, on doit rejoindre les autres sur un des ports de Salerno.

Gabriele - Tu l'as déjà vu le bateau ? Je tourne mon visage vers le blond.

- Non, je mens directement, pourquoi ?

Gabriele - Comme ça, il hausse les épaules, j'ai vraiment trop hâte. Je rigole.

- Tu le dis depuis ce matin, j'ai capté gars.

Gabriele - Je sais que je suis chiant, mais mec, tu t'rends compte ?!

Je continue de rire tout en fumant ma cigarette. On marche pas très longtemps avant d'arriver vers le port où nous allons retrouver nos amis.

Le port est rempli de bateaux en tout genre, des petits comme des plus gros, style voilier ou catamaran, il y a de tout. Ornela nous avait tous dit de la rejoindre devant un petit restaurant, donc tout naturellement on marche vers ce dernier. Je remarque la brune est déjà devant, elle est sur son téléphone et nous attends patiemment.

Un sourire débile naît sur mon visage, heureusement que Gab est devant parce qu'il se foutrait de ma gueule. La brune en face nous lève la tête et croise mon regard, une espèce de frisson me parcourt l'intérieur du corps, me retournant le ventre au passage.

𝐷𝑎𝑡𝑎 𝐸𝑠𝑡𝑖𝑣𝑎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant