chapitre vingt-quatre

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𝘥𝘢𝘵𝘢 𝘦𝘴𝘵𝘪𝘷𝘢

LUCA ESPOSITO Salerno, Italia ; August

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LUCA ESPOSITO
Salerno, Italia ; August


Je prends ma tasse de café et m'installe dans le salon de jardin, j'attrape mon téléphone et je vais sur Safari, mes doigts tapent sur mon clavier et je trouve enfin ce que je veux.

Quelles fleurs vais-je prendre pour Ornela.

Je trouve enfin ce que je vais lui prendre, j'espère sincèrement que ça va lui plaire. Je n'ai jamais fait ça pour quelqu'un, à part pour ma mère, mais ce n'est pas la même chose.

Hier, j'ai - entre guillemets - avoué mes sentiments à Ornela, mais j'ai envie de lui dire les choses clairement. Et c'est tout nouveau pour moi, je n'ai pas fui parce que je suis sûr et certain que c'est différent avec elle.

On dit souvent que l'amour nous tombe dessus quand on s'y attend le moins, c'est le cas pour moi.

Je monte rapidement dans ma chambre après avoir pris mon petit déjeuner, Gab dort encore mais tant pis, il passera la journée seul ou avec Kaïs.

J'enfile rapidement un t-shirt blanc et un short, je prends mes baskets et les mets très vite également. Je glisse une casquette sur mon crâne et des billets dans mon porte-feuille, que je fous dans la sacoche Carhartt que je passe par dessus ma tête.

Quand je redescends les escaliers, mon chien m'attend en bas, ses yeux me font craquer, alors peut-être que si je le ramène j'aurai plus de chance avec Ornela, et il me réconfortera si jamais si ça ne va pas.

- Tu viens avec moi ? Mon chien aboie et se lève de sa place.

Je prends ça pour un oui, sourire sur les lèvres. J'attrape la laisse de mon chien et je lui mets rapidement. Nous quittons ensuite la maison en direction d'un fleuriste, sur le trajet j'écoute la playlist d'Ornela, ce qui me fait automatiquement du bien. Elle a de très bons goûts musicaux.

J'entre enfin dans l'enseigne où l'on vend les fleurs, une femme me salue et je fais de même.

- Je peux rentrer avec mon chien ? Je demande directement, Lucky s'assied juste à côté de moi.

— Oui, bien sûr ! Me répond la fleuriste.

Je lui souris en entrant un peu plus dans le magasin qui sent divinement bon, Lucky regarde partout et renifle plusieurs plantes.

— Je peux vous aider ? Intervient la femme qui travaille ici.

- Oui, je me racle la gorge, j'aimerais bien un bouquet avec des tulipes blanches.

— C'est pour offrir, je suppose ? Je hoche légèrement la tête.

- Pour ma copine, oui. Dis-je en souriant.

𝐷𝑎𝑡𝑎 𝐸𝑠𝑡𝑖𝑣𝑎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant