chapitre vingt-huit

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𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑣𝑎

LUCA ESPOSITO Italia, Salerno ; August

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LUCA ESPOSITO
Italia, Salerno ; August


Kaïs, Gabriele et moi sommes de retour sur la fameuse plage du début des vacances, mais cette fois-ci il y a les filles avec nous. Mon meilleur ami et sa copine parlent avec Alice, Gabriele joue avec Lucky, puis il y a Ornela et moi.

Nous sommes tous allongés sur nos serviettes, boissons dans les mains, et beaucoup de nourriture devant nous. La température a légèrement diminué, pour notre plus grand plaisir, je dois l'avouer.

J'apporte le goulot de ma bière sans alcool à mes lèvres et j'en prends quelques gorgées.

La fin des vacances n'est plus que dans quelques jours, et ça m'en super triste.

Ornela - Ça va, chéri ?

Je baisse la tête vers ma copine, qui est lovée contre moi, avec une canette de Coca dans les mains. Nos yeux ne se lâchent pas, je m'y perds rapidement, c'est une espèce d'océan réconfortant, un océan où j'adore me noyer.

- Super et toi ? Elle hoche la tête et me sourit.

Alice - C'est fou Gab, t'es plus petit que Lucky. La meilleure amie de ma copine se prend une canette vide de soda de la part de Gabriele.

Gabriele - Toi, tu crushais sur le cousin de Nela, alors ta gueule.

J'ouvre la bouche et Ornela éclate de rire, elle cache son fou rire en apportant sa main à sa bouche. Alice rétorque, Gabriele aussi, alors c'est une boucle sans fin, mais comme d'habitude j'ai envie de dire.

Nous rigolons tous quand Alice dit la dernière phrase, ce qui fait bouder Gab, qui se vexe et ne parle plus de la soirée à Alice.

Alice - Mon p'tit chat... Elle essaie de lui faire un câlin mais il la repousse. Il est énervé, olalala.

Nous continuons tous de rire, de boire, de manger, jusqu'à ce que le soleil s'éloigne dans le noir de la nuit, et laisse sa place à la lune blanche.





Je rentre, tout sourire, avec Gabriele, mais je me fige quand je vois mon père, un regard noir braqué sur moi. Mes yeux descendent sur sa main, j'aperçois un briquet et un paquet de cigarettes.

Merde.

Personne ne parle, mon père est silencieux, Gabriele a arrêté de rigoler et ne bouge plus d'un poil, et ma mère est derrière mon père, le regard perdu je ne sais où, mais pas sur moi.

Je suis mort.

— Petit con !

Hurle mon père en arrivant vers moi, il me plaque le paquet de clopes et le briquet sur le torse, ce qui me pousse légèrement.

𝐷𝑎𝑡𝑎 𝐸𝑠𝑡𝑖𝑣𝑎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant