chapitre dix-sept

297 20 17
                                    

𝘥𝘢𝘵𝘢 𝘦𝘴𝘵𝘪𝘷𝘢

ORNELA RIZZOSalerno, Italia ; July

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

ORNELA RIZZO
Salerno, Italia ; July


Je sors de ma chambre en ayant mon nez plongé sur l'écran de mon téléphone, un léger sourire sur le visage. Je parle avec Luca par message, il me raconte déjà des bêtises dès le matin.

Soudain, je cogne contre quelque chose, je relève la tête de mon portable et frotte mon front avec ma main en ressentant une petite douleur sur celui-ci.

— Bah alors, demande mon père en ricanant, ça va, je t'ai pas fait mal ?

- Non, je pouffe de rire, j'ai pas fait attention.

— J'ai vu ça. Mon père me sourit et je fais de même. Relève la tête de ton portable dans les escaliers, histoire de pas tomber. Je lève les yeux au ciel.

Il continue son chemin et je vais dans la salle de bain à côté de ma chambre, je pose mon téléphone sur le meuble et ouvre le robinet pour me foutre de l'eau sur le visage.

Je ne sais pourquoi, mais mon esprit décide de penser à Luca, le reflet de mon visage dans la glace affiche directement un sourire et je me force à l'enlever de mes lèvres.

Ce n'est pas bien du tout, je dois absolument arrêter. Je sens que je commence à m'attacher à Luca, je le sais et il faut que j'arrête ça tout de suite. Je ne peux pas commencer à ressentir des choses pour lui, c'est mon ami, je ne dois pas gâcher tout, toute seule.

Je ne dois pas aimer Luca, je me l'interdis.

Il faut que j'en parle aux filles, parce que je suis complètement paumée et que j'ai besoin de leurs avis.

Je reprends mes esprits et attrape ma brosse à dents, histoire de ne plus penser au beau blond.

Je sors de la salle de bain, puis je me dirige vers les escaliers, dans la cuisine, mes parents parlent autour de verres de jus. Je claque un bisou sur les joues de mes parents et j'ouvre un placard où se trouvent les biscuits.

— Bien dormi, ma beauté ? Je tourne mon visage vers ma mère et lui souris.

- Nickel, j'étais complètement crevée. Je réponds en prenant un verre de jus de fruit.

— J'imagine. Ricane mon père.

Je rigole aussi, mon chat saute sur le plan de travail et il vient me réclamer des câlins, je passe ma main sur son pelage et je gratte son crâne.

- Je vais manger dehors. Je préviens mes parents et je vais vers les baies vitrées qui mènent au jardin.

Je me laisse presque tomber sur le canapé du salon de jardin, je bois une gorgée dans mon verre de jus d'orange en savourant les rayons du soleil.

𝐷𝑎𝑡𝑎 𝐸𝑠𝑡𝑖𝑣𝑎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant