5

12 1 11
                                    

07h34, Région clair,

Je m'asseyais sur mon lit lorsque la jeune infirmière s'assit à mes côtés, elle ne dit pas un mot avant que je ne prenne la parole.

"Tu peux me juger, dis-je.

-Il n'y a pas de raison de le faire, dit-elle.

-Je te promets que je voulais l'oublier...

-Je ne t'ai jamais demandé de le faire, tu sais Haru était pareil que toi, la seule chose que je regrette aujourd'hui, c'est de ne pas avoir cru en lui."

Je la regarda sans un mot, elle m'adressa un sourire que je n'osa répondre, elle ne fit rien, elle attendait seulement mon autorisation avant chaque parole ou action qu'elle pouvait faire. Elle était d'une prudence avec moi tellement forte, je me sentais bien, au moins pour quelques minutes.

"Si cela ne va pas, ma porte est ouverte à toute heure, que je dorme ou pas, tu es autant une urgence sache-le, tu mérites que l'on prenne soin de toi."

Et puis une fois qu'elle sentit mon regard apaiser, elle se leva et sans un mot ferma la porte, je fis alors la grâce matinée, je n'avais pas dormi depuis si longtemps. Je descendi alors, au réveil la douleur était malheureusement de retour, je m'assis alors que tout le monde discutait dans le salon, Patrick discutait doucement, il semblait gêné au vu des informations qu'il a encaisser la veille, Sato lui est d'autant plus joyeux, il ne semblait pas prêter attention à cela. Je fini alors par participer aux legerement aux conversation bien que comme à l'habituel ceci n'était que bribes de mots.

"Vous savez pas la meilleure, cracha Haena, toute les réunions avec Daemon on été reporté car il est dans un etats critique, dit-elle après un non generale."

Les deux sergents me regardèrent un court instant avant de lever chacun les sourcil en sa direction.

"On ignore ce qu'il a, dit-elle finalement, il aurait apparemment été transporté dans un hôpital dans la matinée par son numéro un.

-Le numéro un ne préférait-il pas prendre sa place, questionne ma mère de cœur.

-Il a juste appeler une ambulance, répond-elle, la-bas seules les popularité et les castes vont aux urgences, les castes sont les gens important, finit-elle en ma direction.

-Takuji, j'ai besoin de te parler, dit l'ancienne infirmière afin de me faire changer de place"

Une fois dans sa chambre elle enleva ma cape et recouvrit mes ailes d'une pommade plus froide qu'un stéthoscope sur la peau -terrible souvenir d'enfance-.

"Je ne peux rien y faire, ni garantir qu'elles seront guéries un jour, me dit-elle.

-Comment le savais-tu, questionnais-je.

-Quand tu t'es appuyé sur moi, tes ailes battent à peine... j'aimerais te garantir une certaine guérison mais c'est impossible, dit-elle.

-Je sais que c'est de ma faute, dis-je.

-C'est faux, c'est la faute du temps, en aucun cas la tienne.

-...Ça ne sert a rien de me mentir.

-Je ne ment pas, tu aurais dû naître mille ans plus tôt."

Je souris ne rajoutant rien, elle posa un voile sur mes ailes avant de poser ma cape, la douleur posée sur celle-ci s'était presque entièrement enlevée, je pouvais dorénavant souffler.

Mais une autre douleur était toujours présente quoi que je veuille, celle sur mes poignets, celle dans mon ventre, celle dans mon cœur, celle dans ma tête. Toutes ces douleurs auxquelles je ne pourraient jamais échapper, cette douleur qui changeait totalement d'un être à un autre, et qui malgré tout demeurais si violente.

Fallen for skyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant