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18h36, Régions clair,

Les six présents se retournèrent en me scrutant, je m'assis sur le canapé non loin avant de prendre parole.

"Je dois vous parler, dis-je alors que tout le monde s'installe autour de moi, j'ai revu la psy... je suis lié avec Daemon, toute la douleur que j'ai subie elle revient parce qu'il ne me protège pas. Et notre séparation me fait peur, en fait c'est compliqué à exprimer. Mais toutes la souffrance que j'avais avant et celle qui c'est accumulé me tombes sur épaules."

Personne n'avait osé interrompre mon monologue, j'avais énormément bafouiller, mais iels avaient su m'écouter malgré tout.

"Pourquoi tu n'as rien dit, questionne Hanna.

-Je sais pas... j'avoue que c'était con de ma part, je m'en excuse.

-Tu n'a pas a t'excuser, dit Sato, on comprends tous que t'as souffert et que en parler n'est pas chose évidente quand tu force a se point."

Je souris alors qu'iels me prennent dans leurs bras, je reprends mon souffle, iels me réconfortent calmement, leurs mots m'apaisent, Guo m'avait aussi pris à part pour discuter.

"T'es sure que ca va, dit-il en essuyant les perles sur mes joues, même si on se connait pas trop n'hésite pas a venir me voir.

-Alors... ta première journée c'est bien passé, tentais-je en essuyant les larmes qui perlaient au bord de mon visage.

-Bien, dit-il en abandonnant ses tentative inutile d'enlever les larmes continue sur mon visages, iels me prennent en période d'essaie et après on verra."

Je le félicitais joyeusement alors que Patrick marchait en répandant la sûreté qui se dégageait lorsqu'il marchait, je souris plus joyeux et il vient me prendre dans ses bras.

"Tu veux que j'appelle Haenna, me demande-t'il.

-Non ça ira, dis-je en moment un sourire.

-La fille qui ne parle pas, questionna à son tour Guo."

Patrick hocha la tête et j'alla m'installer auprès des filles discutant avec Sato, le seul homme m'attrapa et me poussa vers lui m'arrachant un rire, j'aimais cette ambiance reposant qu'iels parvenaient à maintenir dans mon esprit, je ne voulais plus me laisser tomber face a eux, je riais tellement de leurs malheurs comme iels ont fait avec le miens. Je voulais a mon tour passé de l'autre côté, mais cela n'était qu'un rêve, personne ne se réveillait un jours et devenait ainsi badasse, je rigolais moi même de ces rêves irréalisable, ses envies qui resteront à jamais la dans ma tête, pendant que la douleur que je ressentais resterais a jamais, j'allais me faire à l'idée de vivre sans lui, mais ca me démangeaison de l'intérieur, je l'aimais tout autant, et j'en avais strictement marre de rester la a faire de telle constatation, je me laissa tomber sur le canapé alors que tout le monde se tourne vers moi, je mis encore mes genoux contre ma poitrine et demeurer là le corps tremblotant sans pouvoir rien faire, je sentis alors six mains se poser sur moi, j'inspira grandement mais la crise ne se stoppait pas davantage, j'étais juste prêt à exploser en larmes, pourtant il n'y avait pas raison. Encore cette nuit je pleurerais cette amant perdu, mais je ne pouvais rien y faire, le seul remède c'est lui, et lui n'est plus atteignable.

C'est ainsi que l'univers l'avait fait, on avait plus le choix d'obéir, les choses étaient déjà poser, peut-être que dans une autre âme j'aurais décrocher les choses pour remplir ma destiné de mes ambitions, mais en attendant je ne verrais pas cette maison intérieur changer radicalement, je colmaterais juste toutes les fissurés à l'aide de vieux scotches avant que tout n'explose et que je ne me jette sans voler d'un des nuages avenant, mais même cette réincarnation ne semblait pas être ma destinée car je n'avais le droit de dépasser ces nuages, une autre réincarnation était peut-être la bonne, en attendant je me retrouvais bloqué ici en retenant les larmes de s'échouer à nouveau, j'étais épuisée, chaque jours je les voyais tomber ainsi. Je me releva et préféra aller me coucher dans ces draps sans espoir, je ne pris même pas la peine d'enfiler un pyjama et me cacha à nouveau dans les draps, je laissais justes les larmes s'échouer sous l'oreiller que je m'étais installé, c'était bien la seul chose dont j'étais capable, je passais ma mains fermement contre mon ventre, cette douleurs ici bas me donnait envie de vomir, je savais que ce n'était qu'angoisse et agonie, mais je ne parvenais pas a prendre sur moi et a effacer toutes cette pression, cette simple action représente un murs de trois-cent mètres lors d'une dépression, en vérité à côté de moi se trouve une échelle, mais je ne la prend pas, je pense que je tomberai si je la prenais, c'est une métaphore, la vérité c'est qu'escalader ce mûrs et bien plus difficile que d'emprunter cette échelle, si j'escalade je tomberai a coup sure, mais si j'emprunte l'échelle cette chance n'est que faible.

Fallen for skyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant