Chapitre 6

316 16 13
                                    

Le chapitre 6:

Mes parents et mon petit frère nous avaient rejoint et le père de Hyunjin était rentré du travail. On était tous à table en train de dîner. À un moment, j'ai besoin du sel. Hyunjin étant à côté, je décide de lui demander.

- Hyunjin, tu peux me passer le sel s'il te plaît ?

Il ne répond pas et continue de manger.
Puis je me rappelle.

"Quand tu m'appelles c'est "oppa". Sinon je réponds pas.".

Putain le sale con, il avait prévu le coup. Je tente le tout pour le tout.

- Hyunjin ? Je pourrai avoir le sel s'il te plaît ?

Il est assis en face de moi. J'essaie alors de lui donner un coup de pied et il ne réagit pas, mise à part un léger sourire discret. Je me résigne alors à respecter mon gage. Je dis alors:

- (tout doucement) Oppa...(normalement) je peux avoir le sel s'il te plaît ?

Le blondinet relève la tête. Ah il était temps !

- Hm ? Quoi ? J'ai pas entendu tu veux quoi ?

Putain...quelle merde ! Oui je parle de lui.

- Le sel. S'il te plaît ?

- Non, tu m'as appelé comment ?

- Hyunjin...pourquoi ?

Nos parents nous regardent.

- Moi j'ai pas entendu ça...

Il me lance un regard coquin. Lui, il ose dire quoique ce soit je le bute.

- Ah ? Bah va voir un ORL. Bon, papa tu peux me passer le sel s'il te plaît ?

- Et toi va voir un psy, je suis pas ton "oppa".

Ma mère me regarde bizarrement. La mère de ce connard sourit.

- Quoi ? Jamais, t'as rêvé mon pauvre.

- Ouais, ouais, on va dire ça hein. Assume.

- Tss, idiot, je me chuchote à moi même. C'était ton gage en plus.

Alors, après le repas, on retourne dans la chambre de Hyunjin. Quand il a le dos tourné pour fermer la porte derrière nous, je le tape dans le dos bien fort.

- Aïe !

- Ça c'est pour le repas de ce soir !

- Je vois pas ce que j'ai fait.

Il affiche ce sourire si coquin sur son visage.

- Arrête de faire l'innocent, t'es vraiment un connard.

- Fallait pas perdre, il fait en me narguant.

- Mais, tu avais très bien entendu ! Pourquoi tu as dit, et en plus quand tout le monde nous écoutait, que je t'avais appelé oppa ?!

- Parce que sinon c'est pas drôle.

- Putain, si je le pouvais je te tuerais. Je vois même pas pourquoi je ne le fais pas d'ailleurs.

Alors il me plaque contre la porte, ses deux bras aux côtés de ma tête m'empêchant de bouger.

Il attend un peu avant de dire:

- Parce que tu ne peux pas me tuer. Tu n'y arriverais pas.

Il recule et me laisse partir de son emprise pour qu'on aille s'asseoir sur son lit.

- Et en plus, tu m'aimes trop pour me tuer.

- Ouais, c'est beau de rêver...jamais je t'aimerai, même en ami c'est déjà trop me demander.

Do you know me ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant