chapitre 4

70 0 13
                                    

                                        Margot

je commence à vraiment m'énerver, c'est pas bon, mais je m'en fou, il faut que ça sorte.

- PUTAIN ! je comprends rien à son comportement ! je te l'avais déjà dit ! pap's ne montre pas ses émotions mais y a une différence entre ne pas le monter et ne faire aucun effort !

Nath tire la tronche, il aime pas quand je m'énerve

- tu sais comment est ton père Margot c'est pas pour autant qu'il ne t'aime pas

- bah qu'il me le dise au moins ! putain tu sais pas ce que sais de vivre tout les jours avec un de tes parents qui te dit et ne te montre rien.

- non effectivement je ne sais pas. Il adoucit sa voix. Mais il t'aime j'en suis sur ! en tant que garçon avancé. Il bombe le torse pour affirmer ses dires. Et gay affirmer je te l'affirme haut et fort

je pouf, je regrette de ne pas l'avoir en face de moi pour le prendre dans mes bras. Il est le seul à réussir à me calmer dans ces moments là.

- merci mon prince dit-je en riant

- de rien princesse. Il me sourit amusé en retour, bon c'est pas que j'aime pas être en ta compagnie hein, mais il commence à se faire tard, je vais te laisser, repose toi t'en à besoin. Il me fait un bisous à travers l'écran

- bonne nuit. Je lui renvoie son bisous

juste au moment ou nous raccrochons, on toque à ma porte

- oui ?

papa entrouvre la porte, en entrant sa tête

- bonsoir ma chérie

en voyant mon papa à travers la porte, je souris et me lève de mon lit pour aller lui faire un câlin

- bonsoir papa

je me décolle pour lui sourire, en voyant ma tête il fronce légèrement les sourcils, mais ne fait aucune réflexion. Il sais que je ne dirait rien

- t'étais au téléphone avec nathys à l'instant ? Comment va-il ?

Je remercierai jamais assez mon père pour ne jamais m'avoir forcé à me confier et à toujours divaguer les sujets sensibles.

- oui, il ma raconter qu'on c'etais jouer de lui cette été, aujourd'hui. Mise à part ça il va plutôt bien, il pète la forme !

il sourit et me fait un bisou sur le front

- je suis content de te retrouver ma chérie. Te couche pas trop tard tu as cours demain

- oui j'allais y aller, bonne nuit papa... je t'aime

- bonne nuit ma chérie, je t'aime aussi et kacchan aussi n'en doute pas

il me sourit avant de faire demi-tour et de sortir de ma chambre, après un dernier regard dans ma direction. Je vais a mon tour me coucher, plus apaiser.

*****************************

Aujourd'hui on est vendredi, ce soir c'est le weekend. Pour l'occasion je pars avec nath et mes pères à la plage. J'ai trop hâte !! nath est tout aussi excitée que moi d'ailleurs.

Ma situation avec pap's n'a toujours pas changer sois-disant passant, mais bon c'est peut-être à moi de faire le premier pas ?

Enfin revenons-en à aujourd'hui. Je suis actuellement avec nath en pause déjeuner, on vient de sortir du self et nous, nous dirigeons dehors pour nous installer sous notre arbres. Une fois arrivé nath sassoie le premier, le dos appuyé sur le tronc, les jambes étalées devant lui. J'en profite donc pour m'allonger et poser ma tête sur ses jambes.

Tout le monde pense que nous sommes en couple au collège. Ce qui n'est évidemment pas vrai, on est très proche et tactiles. Donc les rumeurs circulent vite, mais en même temps ça nous arrange.

- Bon alors, mission bombarder nos storys de nous en maillot. ça te va ?

- grave bonne idée !!

je l'entend rire, alors je tourne la tête vers lui, un sourcils relevés.

- pardon, pardon ! mais me dire que je vais te voir tout un weekend en maillot et que ca ne me fera aucun effet, mais que tes parents m'en feront beaucoup plus. Et qu'en prime on en entendras parler lundi en revenant, c'est beaucoup trop marrant

je lui tape la cuisse

- idiot !

puis je réalise ce qu'il vient de me sortir, ce qui me fait tirer la tronche direct

- et phédophile en plus !!

il prend un ton mis serieux, mis amusé

- quoi ? tu le savais toujours pas depuis le temps ?

un groupe de fille passe devant nous, nath ne peut s'empêcher de sortir une connerie en plus

- tu me déçois mon amour, moi qui pensais que tu me connaissait sur le bout des doigts

j'attend que le groupe passe pour répliquer à sa connerie.

- plus jamais ce surnom tu m'entend dit-je ferme

- oui mon amour. suivi d'un clin d'oeil

je lève les yeux au ciel.

Comme vous l'aurez compris nath et gay, mais personneà part moi et mes pères sommes au courant. Nath veut absolument éviter les emmerdes et très franchement je le comprends. Alors on à instoré se petit jeu entre nous, ou l'on s'affiche en lieu public tel que le collège, ou alors sur nos réseaux, mais c'est tout le temps calculer. Et visiblement ça à l'air de plutôt bien fonctionné. La seule chose qu'on ne montre pas sont les signes d'affections dit "intimes". De tout façon, il n'y en a pas entre nous.

L'heure de reprendre les cours à sonnée, alors on se lèves chacun notre tour, nath m'accompagne jusqu'à ma salle de classe tel un gentleman. Arrivé devant ma salle, il s'arrête, se retourne face à moi. Je lis dans ses yeux qu'il à une idée en tête, alors je l'incite silencieusement à mettre son plan en marche.

Comme si c'était le top départ qu'il attendait, il bombe le torse, amorce un pas dans ma direction, je voie du coin de l'œil certaines filles nous regarder, je reste focus sur nath qui continue sa progression jusqu'à moi. Il s'arrête à quelque centimètre de moi, nos yeux ancré l'un dans l'autre, on ne se lâche pas des yeux, il entrouvre légèrement ses lèvres. Il baisse la tête jusqu'à effleurer mes lèvres avec les siennent, alors que les filles pensaient qu'il allait m'embrasser il dévis brusquement vers mon cou pour embrasser sensuellement ma jugulaire. Pour amplifier le tout je bascule légèrement la tête pour lui laisser totalement accès à mon cou en fermant les yeux, pour plus d'impression.

Il se recule légèrement, nos visages toujours aussi proche, il prend la voix la plus rauque tout en me disant

- je viendrais te chercher à la fin des cours, on va passer notre meilleur weekend tout les deux

il finit sa tirade en souriant, que je lui rend. Il jette vite fait un regard vers les bécasses toujours présentes, avant de m'embrasser le front et de s'éclipser pour rejoindre sa salle de classe. J'en fait de même.

Nos vies pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant