Chapitre 14

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Nathys

Je me réveille de ma courte nuit. Quand j'ai écrit à Margot pour lui dire que j'allais me coucher, je lui ai menti. Ca fait 1 mois que je suis en conflit avec mes parents, je voulais leur faire mon coming out au bon moment mais je crois que c'est foutu maintenant. Un mal de crâne atroce me survient d'un coup. J'ai vraiment déconné hier soir, mais après ce qu'elle m'avait écrit c'était plus fort que moi. Alors je suis descendu, le plus doucement possible. Chercher une bouteille de Shochu. Un alcool super fort d'ici. Et je me suis enfilé la bouteille à moi tout seul. 

Mes parents vons divorcé, je les appris a la fin du brevet, j'ai rien voulu montrer, pour ne pas gâcher l'anniversaire surprise de Margot, et aussi parce que j'avais un faible espoir que ça s'arrange entre eux. Mais j'ai rêvé. Et maintenant mon père sort tous les soirs, c'est comme si il ne vivait plus à la maison,et ma mère est devenue méchante. La communication est devenue pratiquement inexistante. Sauf pour me hurler dessus, ou quand mes parents s'engueulent.

J'attrape avec difficulté mon téléphone, la lumière agresse ma rétine, ce qui me force à plisser fortement les yeux , une fois habitué à la lumière j'avise le nombre de messages envoyés par Margot. Un sourire débile né sur mon visage. On la changera jamais celle-la.

Ma porte s'ouvre avec fracas, ce qui me fait sursauter. Ma mère me dévisage avant de dévier son regard sur la bouteille  vide gisant au sol.

- t'es vraiment qu'une petit merde

- bonjours a toi aussi maman

ses mots me font mal, encore plus que mon mal de crâne, mais je m'obstine à ne rien lui montrer

- range moi ta piaule, sert a quelque chose pour une fois dans ta vie.

elle s'en va en claquant la porte, mes yeux me piquent, j'en ai marre. Je sors de mon lit en pleurant, récupère des affaires que je fourre dans un sac, je sors de ma chambre pour aller prendre un doliprane pour arrêter le tambour dans mon crâne. Une fois pris je descends. Ils sont tous les deux dans le salon en train de s'engueuler. Encore.

- JE SUIS GAY cris-je au bors du gouffre

Ils se retournent tous les deux vers moi

- t'es complètement allumé mon pauvre garçon. Dit mon père

- et puis quoi encore ? Je n'ai pas fabriqué un monstre. Si tu devais être soigné fallait nous le dire plus tôt. Cris presque ma mère

- Je ne suis pas allumer et encore moins malade, j'aime les hommes c'est tout.

- ta une petite amie je te signale, arrête de nous sortir des conneries pour qu'on te donne de l'attention. Tout ça c'est de ta faute Nathys Torvel. Me hurla dessus ma mère

s'en est trop pour moi.. Je quitte le salon d'un pas déterminé mais mal assuré vers la porte.

- ça va vous arranger, à partir d'aujourd'hui vous n'avez plus de fils.

J'entend mon père me hurler dessus de revenir, je ne l'écoute pas et rentre dans ma voiture, une fois dedans je démarre et quitte la chaussée et ma rue. Je sais pas où je vais mais j'ai besoin d'évacuer, alors je roule jusqu'à un parc. Je m'arrête, éteint le moteur et c'est le déclic. Mes larmes coulent sur mes joues, je pose ma tête sur le volant, j'ai envie de hurler tellement mon cœur me fait mal. Pourquoi ? Pourquoi sont-ils devenus comme ça ? Pourquoi il a fallu que je soie gay ? "parce que c'est ce que tu es, et que ça te va bien Nath, tu n'a pas besoin d'eux" Maurait dit Margot. Je sais qu'elle à raison, mais j'ai si mal, et je me sens si seul.. 

Ça doit faire une bonne vingtaine de minutes que je suis là à pleurer sur mon propre sort. Il faut que je la voie, j'ai besoin d'elle..

J'attrape mon téléphone qui est dans mon sac, j'ouvre nos conversations, je ne lui ai pas répondu à ses derniers messages.

Nathys à Margot:

coucou princesse, t'es réveiller ? si oui j'aimerais te voir. C'est assez urgent

Margot à Nath:

coucou, oui je suis réveillé. Tu veux que je passe chez toi ou tu viens ?

Je crois qu'elle à compris que quelque chose clochait, tant mieux ce sera moins dur comme ça.

Nathys à Margot:

Tes pères sont là ?

Margot à Nath:

                          ouais ils sont là, pourquoi ? tu   voudrais qu'il partent ?

Nathys à Margot:

d'accord j'arrive
non ils restent.

Je range mon téléphone, sans prendre le temps de regarder sa réponse. Je démarre au quart de tour pour me rendre chez elle. Une dizaine de minutes plus tard, je me gare devant chez elle. Je récupère mes affaires et sors de ma voiture. Je sonne et attend qu'on m'ouvre.

La porte s'ouvre sur Margot, je lui sourit pour la forme mais juste la voir me donne envie de pleurer. Mes yeux sont encore rouges et gonflés. Elle me tire pour que je rentre chez elle, referme la porte et se jette dans mes bras. Il en fallu pas plus pour qu'un assaut de larmes me reprenne. Je lâche mes affaires pour serrer ma meilleure amie dans mes bras. Je pu encore l'alcool mais elle ne m'en fait pas la remarque.

Une fois mes larmes séchées, je me décale pour rentrer dans son salon. Ses pères sont sur le canapé, izu  et le premier à se lever et à venir me dire bonjour en venant m'enlacer.

- papa, laisse le respirer un peu.

- ah ! oui pardon

Margot m'attrape doucement la main, elle nous traine jusqu'au canapé où on sassoie tous les deux

- je vais faire des boissons. Nous informe kat's

Le silence plane dans le salon, je n'ai toujours pas décrocher ma main de celle de Margot. J'ai l'impression que si je la lâche tout va s'écrouler. Je n'entends, ni ne voit revenir kat's avec les boissons. Je reviens à moi quand je vois un verre me passer sous le nez. C'est Margot qui me le tend,avec un sourire réconfortant, je le prends en lui faisant un petit sourire crispé. 

- tu veux nous parler Nath ?

je prend une gorgée de ma boisson pour me donner un minimum de force

- ouais dis-je la gorge sèche.

Margot resserre son emprise sur ma main pour me signifier sa présence. Cette scène me dit vaguement quelque chose. Comme un déjà vu.

- Mes parents vont divorcer. Je laisse un blanc. Et depuis ils n'arrêtent pas de s'engueuler, il y a plus de discussion, elle est devenue inexistante. Ma mère à fini par rejeter la faute de leurs divorces sur moi. Mes larmes reviennent. Je voulais leur faire mon coming out en bonne éduforme avant la rentrée, mais ça fait un mois que ça dure, et j'ai pas ta force morale Margot, j'y arrive plus. Je leurs et gueller que j'etais gay avant de quitté la maison

- pourquoi tu m'en a pas parlé plutôt Nath ? dit-elle en me prenant dans ses bras

- je ne voulais pas t'embêter avec ça..

- Comment l'ont -ils pris ? Me demande tout doucement izu

je relève la tête que je me souviens pas avoir baissé vers lui

- mal, ils m'ont dit que j'étais malade..

- Tu vie chez nous désormais, et qu'il viennent se plaindre je les attends de pied ferme !

je détourne mon regard vers kat's, en faite c'est eux ma véritable famille

- merci kat's, ça me touche vraiment.

La discussion finit, je suis margot à l'étage, je pose mes affaires avant d'aller me laver pour enlever l'odeur d'alcool qui reste. Et de retrouver ma meilleure amie dans sa chambre. Je me jette à mon tour sur son lit avant de la prendre dans mes bras.

Nos vies pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant