Nos vies pas comme les autres

Chapitre 25

Margot

Arrivé au self, on retrouve Nath tout sourire, lui il à un truc qui vient de lui arriver. Une fois à sa hauteur nous rentrons tous les trois. J'ai la dalle.

Nous, nous installons à une table assez reculée, je suis la première à engager une conversation très vite suivie par les garçon, Seb à l'air plutôt détendu ça fait plaisir. S'ensuit une conversation tournée sur le sport par Nath, que je n'écoute que d'une oreille trop préoccupée par la douleur qui remonte dans mon ventre.

- Je pensais pas qu'il fallait...

- Oh non !

Je coupe Nath

- qu'est-ce qu'il y a ?

- Je...Ahh. J'ai mes règles.

Je place mes mains sur le bas de mon ventre et appuie fortement dessus avant de m'allonger sur le banc sur lequel je suis assise et replier mes jambes jusqu'à mon bassin. Fichu douleur de règle !!

- euh, je comprend pas trop la

- Ces règles sont de plus en plus douloureuses.

- Il faut qu'elle prenne un médicament ?

- non, ça ne marche pas sur elle

- on fait quoi du coup ?

- il faut lui faire un massage, il n'y a que ça qui marche, tu veux bien le faire vu que tu es à côté d'elle ?

- mais je sais pas faire moi

- suis mes instructions.

Je sens des mains plus grandes que les miennes, pas celle de Nath. Enlever doucement les miennes pour les poser au même endroit, et exercer une légère pression. Les mains sont agréables mais la douleur ne passe pas du tout, je lâche plusieurs jurons, il à fallut que ça arrive maintenant en plus.

- ça ne passe pas du tout..

Il à l'air complètement paniqué.

- dans ce cas on va à l'infirmerie

- l'infirmerie ? si des médicaments ne marche pas je suis pas sur que du sucre face grand chose non plus.

J'entends le rire de Nath s'élever doucement.

- Tu as raison, on va à la direction elle peut pas rester comme ça

- Elle n'aurait pas de l'endométriose ?

- Je suis pas médecin Sebastien, j'en sais pas plus que toi. Porte la tu veux ? Je m'occupe des plateaux.

Je sens un bras passer sous mon dos et sous mes genoux, et me soulever doucement du banc. J'ai cru qu'ils allaient jamais finir leurs débats. Je m'accroche comme je peu au cou de Sébastien, la retenu et la pudeur ayant quitté les lieux, j'ai trop mal pour penser à ça actuellement.

Une fois arrivée à la direction, Nath explique la situation à la secrétaire qui en voyant mon état, à tout de suite accepté que je rentre. J'entend Nath préciser à la secrétaire le quel de mes pères à prévenir. Toujours dans les bras de Sébastien, des larmes de douleur commencent à couler de mes yeux, ce qui commence doucement à mouiller son tee-shirt. Nous sortons une fois que pap's est prévenu.

- Je peux te laisser la ramener ?

- hein ? Pourquoi moi ?

- Je m'occupe de ses cours, je la revois ce soir moi, pas toi

- c'est vrai.. Bon d'accord mais il me faut votre adresse.

Une fois arrivé à la maison, toujours dans les bras de Sébastien. Ce dernier sonne à ma porte, je l'entend plus que je ne le voie ayant caler ma tête dans son cou. J'entends la porte s'ouvrir et pap's indiquer à Seb ou est ma chambre et mis emmener.

Une fois posé dans mon lit, Seb s'écarte légèrement de moi, je le retiens par le tissu de son tee-shirt.

- Merci.. Et désolé pour ton tee-shirt

une nouvelle douleur me prend, et je grimace

- pas de soucis

il s'assoie sur le bord de mon lit et repose sa main sur mon ventre, sûrement dans l'espoir de calmer ne serait-ce qu'un peu de ma douleur. On se regarde dans les yeux, malgré ma vision troublée à cause de mes larmes je peux voir l'inquiétude et la bienveillance dans son regard.

Pap's rentre dans la chambre, Sebastien est le premier à regarder Pap's entrer et par conséquent, à casser notre bulle. Mais sa main est toujours posée sur le bas de mon ventre.

- Ta boisson spéciale règle.

Il me tend la tasse, je me redresse légèrement ce qui fait glisser la main qui était sur mon ventre sur mes jambes. Et prend la tasse dans mes mains

- merci pap's

-  de rien, ça commence un peu à m'inquiéter ton histoire. Je vais appeler Deku pour qu'il nous réserve une place pour cet après-midi. En attendant, il regarde Sébastien, je compte sur toi pour t'occuper d'elle jusqu'à ce qu'on aille à l'hôpital.

- Je m'occuperais bien de votre fille monsieur.

- très bien. Dans ce cas, je vous laisse.

Et sans un mot de plus, il quitte ma chambre.

- Désolé que tu aies à t'occuper de moi. Dis-je gêné

- Tant fait pas, je préfère ça que de te savoir souffrante sans rien faire.

Il me sourit, que je lui rends.

- Bon alors qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?

- Euh.. Quand ça m'arrive Nath me prend dans ses bras en massant mon ventre

- dans ce cas.

Il monte sur mon lit et vient s'installer à côté de moi, puis m'indique silencieusement de venir me blottir dans ses bras. Ce que je fais timidement. Une fois dans ses bras il les referme en replaçant sa main sur mon ventre pour continuer à le masser. Et je me laisse aller à cette étreinte jusqu'à ce que Pap's revienne.