Chapitre 4

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Je pousse mon chariot. Comme toutes les semaines je fais mes courses.
Je regarde ma liste et me dirige vers le prochain rayon.

Mon téléphone sonne.

- Allô ?
- Lucie ! C'est urgent !
- Quoi ?
- Faut que tu viennes tout de suite !
- Mais pourquoi ?
- Te pose pas de questions ! Viens tout de suite ! C'est tout ! Je t'envoie l'adresse.
- Mais James...

Il raccroche.

Je ne comprends rien. Qu'est-ce qui lui prends ? D'habitude il n'a besoin de personne pour faire quoi que se soit. Et notre mission à deux alors ?

Je fini mes courses puis les mets dans mon coffre.

Je rentre chez moi, les rangent dans mon frigo puis me met en tenue.

Je roule jusqu'à l'adresse que James m'a envoyé.

Je me gare quelques rues plus tôt et entre dans le bâtiment, ou devrai je plutôt dire, le building. Il est juste immense mais il n'y a strictement personnes !
Je monte les escaliers.

- Y a quelqu'un ?

Personne ne me répond.

- James ce n'ai pas drôle ! Si tu m'as appelé pour me faire une blague je m'en vais !

Aucune réponse.

Je regarde les pièces. Tout est vide. Il n'y a absolument rien. Rien du tout ni même personne.

Je compose le numéro de James. Personne ne décroche.

Pour sa mission de cette aprem je conclus que c'est mort. Dans quel pétrin il s'est fourré encore ?
D'habitude il fait tout seul et ne demande de l'aide à personne. Si il faut tuer quelqu'un pour s'en sortir il n'hésite jamais. Mais il s'en sort toujours d'une façon ou d'une autre.

Un bruit attire mon attention. Je me retourne mais il n'y a personne.
Je sort mon arme et la pointe autour de moi. Cet endroit me fait flipper. Tout est entièrement différent, l'extérieur est bien entretenu et lumineux alors que l'intérieur est tout son opposé, c'est sombre, lugubre, mal entretenu, en bordel.
Une main se pose sur mon épaule se qui me tétanise complètement

- Bonjour Lucie, ou devrais-je plutôt dire Rose. Dit une voix qui m'ai entièrement étrangère

Je me retourne lentement, l'arme toujours en main. Je la pointe dans sa direction. C'est un homme, beaucoup plus grand que moi, baraqué, les cheveux blond châtain attaché en petit chignon, il a une cicatrice sur l'oeil droit. J'en avais vu des psychopathes, mais alors lui jamais !

- N'ai pas peur ma douce. Je ne te ferai rien.

Je ne baisse pas mon arme pour autant.

- Où est il ? Et puis comment me connaissez-vous ?
- Je vais t'expliquer quand tu seras en lieu sûr.

Deux autres hommes sortent de la pénombre. Un piège... C'est un piège.

- N'aprochez pas !
- Du calme ma douce. On ne te fera rien. Attrapez-la !

Je me met à courir le plus vite possible dans le bâtiment. Je suis morte de peur.
Ils sont toujours à mes trousses.

Les balles fuses et rebondissent sur les parois du couloir.

L'homme de toute à l'heure apparaît devant moi, me barrant la route. Je m'arrête nette et me retourne pour faire demi-tour mais ses deux acolytes s'avancent vers moi.
Je suis encerclée.

- C'est bon ? T'as fini ta course de fifille ?

Je tends mon arme mais l'un d'entre eux me l'arrache des mains et la jette loin de nous.

- Choppez-la ! S'écrit le blond

Ses deux acolytes me prennent les bras et les ligottes dans mon dos.

- Lâchez moi bande de psychopathes !
- Faite la taire.

En une fraction de seconde un voile noir me tombe sur les yeux.

The Black Roses # 01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant