Chapitre 29

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Une main se pose sur mon épaule et me secoue.

Je lève la tête. Je pensais que c'était James mais non, c'est l'hôtesse.

- Vous êtes arrivés Mlle. Davis !
M. Smith vous attend.

Je me redresse et manque de m'évanouir.

- Vous allez bien ?
- Oui, oui. Ne vous enfaite pas.
- Bon très bien.

Elle me lâche l'épaule et me guide jusqu'à la sortie.

Je retrouve James. Adossé à sa voiture, que l'on a emmené avec nous. Il ne laisserait pour rien au monde ses petits bijoux sans surveillance.

Je m'installe à côté de lui et il démarre.

- Tu as une mine affreuse. Dit t'il
- Merci de me le rappeler. J'ai dormi tout le long du vol pourtant.
- Je sais.

Je me tourne vers lui et hausse les sourcils.

- J'ai voulu aller me coucher mais vu que tu y étais j'ai dormi sur la banquette.
- Pourquoi tu n'es pas venu ? Tu sais qu'on a déjà dormi ensemble.
- En tant qu'ennemis, pas en tant que...
- Que couple ?

Il ne réponds pas. Je lève les yeux au ciel et me reconcentre sur la route qui défile à travers la fenêtre.

Il se gare dans une allée. Il est minuit passé et même si j'ai dormie dans l'avion, je suis crevée.

Ils sort nos bagages et les monte dans la villa.

Elle est immense ! Magnifique ! Incroyable ! A couper le souffle !

Je parcours les lieux tandis qu'il allume toutes les lumières.

Il n'y a qu'un lit. Merde ! Enfin... Tant mieux.

Je m'appuie contre le garde-corps en verre de l'immense mezzanine où on y trouve la salle de bain, les toilettes, le sauna, la chambre et une terrasse en hauteur. Je le regarde poser ses affaires et s'assoir sur le canapé.

Je descends les escaliers et me pose devant lui.
Il essaye de m'écarter de la télé mais je reviens à la charge.
Il soupire puis lève les yeux vers moi.

- Il n'y a qu'un lit. Dis je
- C'est pas grave. Je dormirai sur le canapé.
- Comment ça ?
- Ba. Je veux pas dormir avec toi.
- Pardon ?! Tu m'embrasses et tu oses me dire que ça ne signifie rien ?
- Je... Je sais pas.

Je pose mes poings sur mes hanches et fronce les sourcils.

- Développe.
- Pas maintenant je suis fatigué.
- EXPLIQUE !

Il pose ses mains sur mes hanches et me décale pour pouvoir passer.

- J'ai dit non. Je dors d'abord.

Il se dirige vers l'étage.

- Tu vas où ? Dis je
- Dormir.
- Où ?
- Dans un lit. Normal.
- Non, non, non ! Tu as dis-
- J'ai changer d'avis. Y a une autre chambre. Prends là.
- Où ?
- Dans la bibliothèque . Tu n'y es pas allée, c'est pour ça que tu l'a pas ouverte.
- Je vois. Mais j'ai pas envie de dormir la bas.

Il redescend quelques marche et me regarde de haut en bas.

- A quoi tu joues Lucie ?
- Si tu veux jouer au jeu de l'ignorance tu perdras.
- Aller va dans la chambre. Je prends le canapé.

Je pose une main sur son torse pour l'arrêter.

- Non. Non. Non, monsieur.

Il me regarde, il sait à quoi je pense.

- Tu veux vraiment dormir avec moi. Je te rappelle que j'ai pris toute la couette la dernière fois...
- Pas grave.

Il sourit. Je prends mes valises et lui les siennes et on monte à l'étage.

Il est 1h du matin et je suis épuisée.

- Il n'y a pas de deuxième chambre. Dit il finalement
- J'en étais sûr !

Il sourit, prends une serviette et verrouille la porte de la salle de bain. Je profite du fait qu'il ne sois pas dans la pièce pour mettre mon pyjama.

Il revient et s'assoit sur le lit pour poser ses bijoux.

Je me retourne et observe son dos magnifiquement musclé et tatoué.
Je me rends compte qu'il est en boxeur.  Oh putain j'ai chaud ! 

- T'as fini de me matter ? Je sais que je suis beau mais- . Dit il

Je secoue la tête, me rendant compte qu'il s'était retourner.

- Ça va les chevilles ? Elles sont pas trop grosses ?  Soufflais je

Il étouffe un rire avant de se glisser sous les draps.

Voyant que je ne bougeais pas, il se retourne vers moi et tappe le lit pour m'obliger à m'allonger.

- J'ai pas sommeil.
- Ne mens pas ! Aller viens dormir... S'il te plaît.

Je soupire et referme le draps sur moi.

Je me tourne dos à lui.

Je ferme les yeux. Deux mains se glissent autour de ma taille et se posent sur mon ventre, on me colle à un torse chaud. Il glisse sa tête dans ma nuque et murmure :

- Bonne nuit Darling.
- Mauvaise nuit M. Smith.

Je le sens sourir avant de coller un peu plus mon bassin contre le siens.

C'est bizarre mais j'ai l'impression que dès qu'il fait nuit et que nous sommes dans le noir, ce n'est plus la même personne. Je vais lui apprendre à se laisser aller.

Je ferme les yeux, enveloppée dans ses bras protecteurs, respirant son parfum envoûtant.

The Black Roses # 01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant