Chapitre 8

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Je me réveille. Il y a une une odeur.
Une odeur de cramé.

Je me frotte les yeux. La place à côté de moi est vide. James doit être déjà réveillé.

Je me lève en vitesse et cours jusqu'à la cuisine.
Je me met à tousser quand j'y entre. Il y a de la fumée noire épaisse partout.
Je me précipite sur la gazinière pour étendre le feu.
J'ouvre les fenêtres pour aérer.
Je sort de mon appartement pour éviter de suffoquer. Il y a un post it sur ma porte:

'Ça t'apprendra à mettre le feu partout où tu vas. Rejoins moi au QG. 16h. On part en mission. Cette fois si il t'arrive quelque chose je ne viendrai pas à ton secours. N'ai jamais pitié de moi. Tu profites de moi. Je te déteste.
PS: Merci de m'avoir accueilli.

James, avec toute ma haine'🥀


- Oh l'enfoiré ! Il me le payera !

Je claque la porte d'entrée et me prépare.

Je me gare à ma place habituelle et entre dans la villa.

- James ?
- En haut.

Je monte jusqu'au salon.
A peine je suis arrivé, je me jette sur lui et le plaque au mur.
Je lui met une droite.

- Ça s'est pour avoir presque fait exploser mon appart.

Je lui met un coup dans le ventre.

- Ça s'est pour être venue chez moi, avoir gâché ma nuit parce que tu as pris toute la place et toute la couette et parce que tu as abusé de ma gentillesse.

Et je lui en mets une sur l'autre joue.

- Et ça... C'est pour le plaisir.

Il me saisit les poignées et me pousse sur le canapé. Il m'allonge sur le dos et se place au dessus de moi. Il m'immobilise complètement. Je sens son souffle chaud dans mon cou. Ses mains bloquent les miennes et ses genoux bloquent mes jambes.

- Ne joue pas au plus fort avec moi. Tu perdras. Me souffle t'il
- Pas quand tu sais que je suis meilleure que toi.
- Je suis le meilleur. Tu es ma seconde, ce n'est pas pour rien. Rappelle toi en à l'avenir. Avant de me me cogner comme ça.
- Pourquoi tu ne le fait pas ?
- De quoi ?
- Pourquoi tu ne me cognes pas. Vu que je l'ai fait. Rends moi la monnaie de ma pièce.
- Parcque je te respecte.
- Tu as juste peur...

Il de relève et m'envoi balader.
Je tombe sur la table en verre qui se brise sous mon poids, dans un hoquet de surprise. Avant même qu'un cri de douleur de sorte de ma bouche, son poing atteint ma joue, violemment.

Je porte ma main à ma joue. Elle me brûle.

James me regarde, les poings serrés, les sourcils froncés. Je l'ai cherché.
Je me relève et ôte les quelques bouts de verre de mon jeans. Je bouillonne de rage et de défi. Jamais il n'avait levé la main sur moi, même après une centaine de provoquations. Jamais il n'a été aussi violent avec moi.

- Tu viens de faire quoi ?

Il sourit. D'un sourire provocateur.

- Je t'ai rendue la monnaie de ta pièce. Tu me l'a demander.

Je récupère mon sac et tourne les talons.

- Tu sais quoi ? T'a mission à deux tu peux te la foutre où je pense. Je te déteste ! Et n'essaye même pas de m'appeler parcque tu es bourré et que tu ne sais pas où aller. Je te déteste !
- Ne t'en fait pas je n'y compte pas.
- Ne compte pas sur moi pour revenir cette semaine.
- Très bien. Ça me fera des vacances.
- Je te déteste James ! Jusqu'au plus profond de moi !
- Le sentiment est partagé.

Je suis encore plus énervée. Je ne sais pas si c'est le fait qu'il me tienne tête ou le fait qu'il sois entièrement calme. Dans tout les cas il sait que ça me provoque.

Je quitte les lieux et me précipite dans ma voiture. Je regarde autour de moi. Il faut que je me venge.
Le garage. Je sais exactement ce que je vais faire.
Je m'y précipite et l'ouvre.
Pile ce que je cherchais.
J'efleure la carrosserie d'un doigt.
Je rêverai depuis longtemps de faire ça.
Je trouve les clé posée sur un meuble.
Je met le contact.
Le moteur ronronne.
Je suis prise d'une vague de satisfaction.
James va me tuer.
Je prends un casque et démarre.
Je roule, longtemps. Je fini par arriver devant une côte. La mer est calme, contrairement à moi.
Je m'assois sur un rocher et la contemple. Quand je ne vais pas bien il n'y a que trois choses qui me calment: La musique, le vide et la vitesse.
Je respire l'air d'habitude. Je me remet en question. Ce qu'il m'a fait, certe il ne l'avait jamais fait, mais je l'avais mérité.
Ça me fait plus de mal de l'admettre que son coup, d'ailleurs ma joue ne me brûle plus.

Je ferme les yeux.

The Black Roses # 01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant