Chapitre 44

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Lui sur la brune de toute à l'heure, entièrement nus.

Je me tétanise. Encore plus que ce que je le suis déjà.

- Non... Non... C'est impossible...

Les deux se retournent en même, me dévisage le temps d'une fraction de seconde avant de cacher leur corps sous les draps.

- Lucie... Je peux -

J'éclate en sanglots, plus de rage que de peine.

- NON ! TU N'AS RIEN A ME DIRE !

La brune se jette en arrière et murmure tout bas.

- Et voilà ! Elle a tout gâché cette salope !

Je m'apprête à partir mais je  fais volte face.

- T'as dit quoi là ?! Lui demandais je d'un ton ferme
- J'ai dit que t'avais tout gâcher.
- Gâcher votre merde ?! Ça j'en doute pas ! Mais non pas cette phrase...

Je m'avance vers elle.

- Comment tu m'as appelée ?

Elle se lève et se poste devant moi.

- Salope. Dit elle d'une traite.

Je lui décoche une droite monumentale qui lui vaut des pas à reculons.
Je m'avance vers elle.
Elle recule avant de se plaquer contre un mur.
Je place mes deux mains de chaque côté d'elle. Je la fixe droit dans ses yeux de pute. Elle a peur et ça se voit.

- Tu as peur ? Lui demandais je tout bas

Elle se contente d'hocher la tête timidement.

- Arrête Lucie tu lui fait peur ! S'écrit James en s'avançant vers moi

Je me retourne et le regarde droit dans les yeux. Rien que de croiser son regard me fait monter les larmes aux yeux.

- Comment as tu pu... Je croyais que...
- Je...

Le silence plane sur nous deux. On se regarde juste.

- Vous avez fini votre dispute ? On peut reprendre où on en était ? Demande une voix derrière moi, pleine d'assurance.

- N-

Je coupe la parole à James. Je me retourne et pose mon arme sur la tempe de la brune.

- Casses toi ! Ordonais je à James.

Il récupère son boxer, l'enfile puis quitte la pièce.
Je me retourne vers la fille.

- Comment tu t'appelles ? Lui demandais ?
- Jeanne.
- Très bien JEANNE. Tu vois t'as fait une grave erreur... Tu ne sais pas qui tu viens de provoquer ma belle...

J'entends un déclic, déclic que je connais. Un calibre 34. Le même que Green. Un sons aigu mais rauque qui se distingue parmis tous.

Je penche la tête. Son arme et là. Posée sur mon ventre. Je relève les yeux vers elle.
Elle n'est pas si innocente que ça.

- Toi aussi tu ne sais pas qui tu as en face de toi. 

Elle m'oblige à reculer de quelques pas.

- Moi tu vois, continue t'elle, je suis une espionne, une espionne sexy et qui sais s'y faire avec les hommes. Ton... stupide copain, viens de me donner de précieuses informations... Par exemple.

Elle fait semblant de chercher dans sa mémoire.

- Vous avez un beau et prestigieux gang. Qui se loge où ? Tu le sais mieux que moi... A New York. Et vous enquêteez sur mon patron. Il est tellement innocent ton COPAIN.

Je lui saisi le poignet et retourne le sens de l'arme.

- Ce n'est pas mon Putain de copain !

Elle tremble comme une feuille. Malgré l'assurance dans sa voix son corps dit le contraire.
Elle est terrorisée.

Je remet mon arme sur sa tempe et la replace contre le mur.

- Que sais tu d'autres ?! Ordonais je
- Vous êtes 6. Et tu es la seule femme. Il y a Green, Yellow et-
- Je les connais. Pas besoin de me les citer ! Que sais tu d'important !

Je lui sert un peu plus le bras pour l'obliger à parler.

- Toi par exemple, tu es très douée pour le tire... La meilleure d'après lui. Tu es aussi très douée pour te battre et pour conduire. Je me trompe ?

Je ne réponds pas. Évidemment que non elle se trompes pas. Comment sait elle autant de choses.

- Et ton petit nom c'est...

Je lui prends la gorge et la plaque contre le mur.

- Ne prononce pas mon nom !
- C'est bizarre. Il ressemble pas du tout a ta personnalité.

Je resserre la pression sur sa gorge.

- Tu aurais dû t'appeler... Purple c'est plus darck que... Rose. Sale Pute !
- Je peux t'apprendre un truc sur toi ?
- Tu ne sais rien de moi.
- La seule Salope ici... C'est toi.

Je tire. C'était trop pour moi. Si elle connait mon nom elle sait le sien aussi. Et si elle sait le sien... On est tous morts.
Je le fais pour protéger notre gang, me protéger moi, lui, Yellow et tout les reste. Et aussi parce que de toute façon je lui aurai cassé la gueule à cette merde.

Elle s'écoule sur le sol dans un fracas assourdissants. Elle était pas légère la salope.

La porte s'ouvre et je lâche mon arme sur le sol.

The Black Roses # 01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant